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EAN : 9791036543142
404 pages
LARHRA (23/06/2020)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
À relire l’ensemble des articles ici rassemblés, il apparaît, qu’outre son importante contribution à l’histoire de la santé, Dominique Dessertine a privilégié l’histoire de la famille et, en son sein, celle de l’enfance et de l’adolescence au tournant des xixe et xxe siècles. Dans cet ensemble, elle a mis l’accent sur les initiatives qui visent à protéger les enfants et les jeunes en danger ou en danger de l’être. Déjà arrachés aux prisons ordinaires pour être déten... >Voir plus
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Avec la première école de plein air ouverte en France, en 1907, dans le château du Vernay, l’agglomération lyonnaise offre un bel exemple de l’engagement sanitaire des édiles en faveur de l’enfance. Après cette création, éphémère, l’expérience se poursuit à Lyon, ville radicale, par l’ouverture de l’école du Serverin (1919), et à Villeurbanne, ville socialiste, par celles de Poncin (1928) et de Chamagnieu (1931). Dans les années trente, l’agglomération, de plus de six cent mille habitants, dispose ainsi de trois établissements destinés aux écoliers dont la santé est déficiente.

Ces écoles présentent des caractéristiques communes : elles sont issues de la volonté municipale, très engagée en faveur de l’enfance ; elles procèdent de l’intervention médicale dans le champ scolaire, autant que d’une volonté d’instruction publique ; leur installation et leur fonctionnement n’en font pas toujours des établissements modèles.
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Mal formées, mal payées, les infirmières-visiteuses restent constamment en nombre insuffisant pour accomplir le grand rêve de contrôle hygiénique de la population française. D’où la présence persistante de bénévoles de la bonne société parmi elles, et l’image de successeurs des « dames d’œuvre mises en tutelle par le corps médical », qu’elles ont laissé globalement à certaines assistantes sociales des générations plus jeunes41. Sans doute faudrait-il des analyses plus fines pour confirmer ces premiers traits totalement inspirés des discours. Mais on peut lire la naissance de la profession d’assistante sociale comme la volonté d’en finir avec le « médico-social » et de trancher nettement, dans la confusion des attributions en faveur du « social ». En ce sens-là les années vingt sont une charnière et les infirmières-visiteuses un « corps » de transition.

Faut-il rappeler que le diplôme d’assistante sociale est de 1932 et qu’en 1938 les deux professions fusionnent, marquant quelque peu symboliquement la disparition de la première ? L’infirmière-visiteuse survivra mais surtout dans le secteur de l’assistance à l’enfance.
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