Un aphorisme est une pensée qui autorise et provoque d'autres pensées, qui fraye un sentier vers de nouvelles perceptions et conceptions. Même si sa formulation semble prendre une apparence définitive, il ne prétend pas tout dire ni dire le tout d'une chose.
Ou qu'il aille, il avait toujours l'impression d'être au centre du monde.
Kim Stanley Robinson Chronique des années noires.
L'obscurité se terminera par un nouveau siècle de lumière.
Nous serons plus frappés du grand jour après avoir été quelques temps dans les ténèbres.
Jean Le Rond d'Alembert Discours préliminaire de l'encyclopédie.
Citation découverte et reproduite suite à la lecture du roman Deux hommes de bien de Arturo Perez Reverte.
Une petite flambée explicative entre l'auteur et un journaliste fictif dans un entretien paisible révélant quelques parcelles d'un essai destiné à des esprits désireux de tourmenter leurs acquis par de nouvelles perceptions atypiques. ( l'entretien p . 113)
Si toutes les chaines apparaissant sur le canal zéro affichait en simultanée toutes les simulations sensitives virtuelles d'un individu en relation avec ses différents déterminismes, le choix de l'une d'entre elles tout en volatilisant le reste n'empêcherait nullement toutes les autres possibilités de continuer à exister de manière invisible dans des modules comparables à des univers parallèles toujours présents mais que nous ne pourrions plus voir.
Lequel d'entre-nous le soir est capable le soir avant de s'endormir de savoir dans quel monde ses rêves vont l'emporter ?
Notre cerveau en mode quantique nous permet certainement de franchir chaque nuit le mur de Planck ceci nous faisant voyager dans les configurations les plus folles avant de nous recharger chaque matin notre quotidien.
Le choix entre le savoir et l'ignorance étant pour Nicolas de Cues une seule et même chose.
Tout semble se dissoudre fautes de motivations dans le divertissement et la perception des choses les plus simples.
Les messages ne passent plus ou ne semblent plus captés que par d'irréductibles acharnés continuant coûte que coûte à élargir leurs connaissances. Les temps sont à la fête et au désoeuvrement. La peinture de Georges de la Tour rassemble dans ses clairs obscurs l'austérité d'une époque. Un ennui profond, un obscurantisme pesant tissé dans une histoire privée de luminosités intellectuelles. Un personnage semble contempler une lumière qu'il ne peut atteindre destinées à d'autres esprits encore endormis dans le temps.
Devant un miroir, la matière se transforme en antimatière tout en étant semblable à la matière.
Quand je choisis une voie je suis au contact de toutes les voies mais en relation avec mon choix toutes les autres voies disparaissent.