C'est l'autobiographie de l'auteur, depuis son enfance, ses études à Louvain, le séminaire, jusqu'à son retour en Belgique, à 28 ans, en passant par sa participation à la guérilla en Amérique du Sud, son séjour à Paris en mai 68.
Les états d'âme du jeune séminariste ne doivent pas intéresser grand monde. Ni savoir comment il a perdu la foi en Dieu pour croire en la « Révolution ». Car si Detrez écrit bien, son style pudique mais très froid n'entre pas dans les détails, et ne parvient jamais à attirer la moindre sympathie pour ce personnage, intellectuel cynique qui se décrit sans complaisance en prenant beaucoup de distance envers lui-même.
Prix Renaudot 1978.
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