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Citations sur Le Sari Vert (15)

"Je suis un homme, et je suis en voie de disparition.
Je suis vieux et je suis en voie de décomposition .Si vous souhaitez des joyeuseries, passez votre chemin.
Si vous pensez sortir d'ici le ventre grouillant de bons sentiments, vous vous êtes trompé de porte.

Gens qui criez trop fort sans avoir rien à dire, écoutez moi si vous le voulez ou bien foutez le camp.
Tout cela m'indiffére."
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Je suis un homme et je suis en voie de disparition. Je suis vieux et je suis en voie de décomposition.
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J'ai vécu une vie exemplaire, mais toutes ces femmes en ont déformé le sens, altéré la droiture. J'avais tant de choses à leur apprendre. Elles n'ont pas compris que j'étais un héros.
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Je ne suis pas l'apôtre du poli [...]
Si vous voulez des joyeuseries, passez votre chemin. Si vous pensez sortir d'ici le ventre grouillant de bons sentiments, vous vous êtes trompés de porte.
Gens qui criez fort sans avoir rien à dire, écoutez-moi si vous le voulez ou bien foutez le camp.
Tout cela m'indiffère.
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Celui qu'on appelle monstre est un découvreur de l'âme humaine, celui quo'n appelle monstre est le seul à assumer le courage de son exploration et à le montrer au monde, celui qu'on appelle monstre a la force de sa solitude et de l'affranchissement de toute béquille morale, de tout prétexte à ses actes, de toute excuse qui l'éxonèrerait aux yeux du monde. Celui qu'on appelle monstre a donc les yeux du fauve quand il regarde l'autre...
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Quelle merveilleuse sensation que de plier une créature à
sa volonté ! Le pouvoir est un flux brûlant qui inonde les
veines et accélère le cœur. Le pouvoir — le vrai, pas simplement le pouvoir politique qui est malgré tout soumis à d’autres pouvoirs, à d’autres volontés — n’appartient qu’à quelques-uns. Le vrai pouvoir exige de celui qui le construit
et le détient et le retient une force de caractère surhumaine,
puisque sans cesse la conscience tente d’en ébranler les fondations. Le vrai pouvoir appartient à celui qui sait que la conscience est traître, qu’elle est la compagne du doute, qu’ensemble ils sont les prémices de cette faiblesse qui fait partie de la nature humaine et qui départage les hommes plus sûrement que tout autre critère. L’être social moderne aura beau tout tenter pour nier cette évidence, il n’y parviendra
pas : celui qu’on appelle « monstre » ne fait que suivre la nature et lui rendre l’hommage qu’elle mérite. Il explore jusqu’au tréfonds de son corps et de son esprit les infinies possibilités du pouvoir et aidera un jour l’homme à mieux
se connaître. Celui qu’on appelle monstre est un découvreur de l’âme humaine, celui qu’on appelle monstre est le seul à assumer le courage de son exploration et à le montrer au monde, celui qu’on appelle monstre a la force de sa solitude et de l’affranchissement de toute béquille morale, de tout prétexte à ses actes, de toute excuse qui l’exonérerait aux yeux du monde, celui qu’on appelle monstre a donc
les yeux du fauve lorsqu’il regarde l’autre même si en apparence il est tout à fait pareil aux autres, et dans ses yeux on peut reconnaître l’obscurité et le magma, le défi et la morsure, et surtout, surtout, le noir flux du pouvoir.
p 180/181
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Il n’y a pas de mort préférable à une autre. Toutes sont également
cruelles et arbitraires. Toutes contredisent la nécessité de
l’existence. Tant d’effort pour vivre, et aboutir à cette ultime
inutilité. L’accumulation de désirs, d’exigences, de passions,
de colères, de grandeur et, à la fin, ceci : une masse immonde
dans un lit qui devient le seul monde connu, le seul espace
reconnu, pas de géographie, pas d’histoire, pas de passé, pas
de futur, pas de certitude, pas de foi. Le grand inconnu.
P41
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Violence? Ma patience avait des limites. Son attitude aussi était une violence. Hors de la maison, j'étais le Dokter-Dieu. A l'intérieur, j'étais un homme piégé. Ce lieu était ma défaite et ma désolation.
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Je ne suis pas l'apôtre du dire poli.
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Si vous souhaitez des joyeuseries, passez votre chemin. Si vous pensez sortir d'ici le ventre grouillant de bons sentiments, vous vous êtes trompé de porte.
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