Dans une société qui valorise à dessein le paraître et les confessions à grand spectacle, la discrétion est une forme heureuse et nécessaire de résistance.
Le silence est une forteresse intérieure que le mauvais bruit ne peut pas atteindre.
Comment être présent à l'autre si nous ne le sommes à nous-même?
L'ennui est subi et nous pouvons en tirer parti. Ne rien faire est un choix dont nous pouvons tirer des avantages.
L'écriture est un excellent moyen de cultiver le silence, de le savourer, de le célébrer sans passer pour un sauvage dans notre société de communication actuelle turbulente.
Comment vos interrogations, vos doutes pourraient-ils s'éclaircir si, au fond de vous, c'est la bourrasque ou agitation sous l'effet de la panique, de la peur ou de la confusion ?
Après tout l'optimisme n'est-il pas de volonté et le pessimisme, d'humeur, pour reprendre la vision du philosophe Alain ?
Le silence est une initiation à notre monde et au monde.
Pardonner, demander pardon ou se pardonner, nous affranchit de la haine ou du ressentiment. Nous ouvrons notre cœur et notre esprit à une énergie rafraîchie, comme on change l'air d'une pièce qui sent le renfermé.