Les épithètes abondent qui font de Shamash le roi de justice, le seigneur du droit, de l'équité, du jugement.
Pour symboliser le vol du soleil de l'orient à l'occident, on dota le globe solaire d'ailes déployées et parfois on compléta la figure par l'adjonction d'une queue d'oiseau.
Chez les Sémites, le nom générique du dieu soleil donna Shamash comme nom du dieu accadien.
L'image la plus commune du dieu-soleil était une roue à quatre rais entre lesquels ondulent les rayons qui caractérisent la divinité solaire. C'est cette figure qui, dans les monuments que nous avons déjà décrits, représente le soleil en compagnie du croissant lunaire et de la planète Vénus.
Les Arabes du sud et les Phéniciens d'Ugarit considèrent le soleil comme une divinité féminine, tandis que pour les Sumériens et les Accadiens il fut toujours un dieu mâle.
L'idéogramme du dieu-soleil avait primitivement la forme émergeant des deux montagnes de l'est.
Le père de Sin sera tantôt Anum, tantôt Enlil, selon qu'on envisage le côté céleste ou terrestre du dieu-lune.
C'est à Ur, en effet, que le dieu-lune avait, de temps immémorial, élu sa résidence sur terre.
Le nom sous lequel Sumériens et Accadiens ont vénéré l'astre des nuits est Sin. [...] Ce nom de Sin n'appartient pas au vocabulaire sémitique. On sait que, chez les Arabes du Sud, le dieu-lune était Wadd; chez les Araméens, Shahar ; chez les Amorrhéens, Warah et Yarah. Tout semble indiquer que Sin est un emprunt fait par les Accadiens à la théologie sumérienne.
... les Sumériens et les Accadiens imaginaient sousnotre sol, aux abords de la terre médiane dont nous avons parlé ci-dessus, une grande nappe d'eau douce qui était comme le réservoir d'où jaillissaient les sources des rivières et des fleuves.