AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,31

sur 26 notes
5
0 avis
4
7 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
1 avis
Naples,sa beauté légendaire, sa longue histoire,,ses palais et ses "bassi"...et ses camorristes.Carmine et Nicola ,amis et complices d'enfance ,voient leurs routes diverger après un délit dramatique.Le second va en prison,l'autre entreprend des études. Mais le temps passant ,ils se retrouvent.Nicola installé en caïd et Carmine, dont le rêve universitaire s'est fracassé contre la corruption et le népotisme, devenu tueur à gages.Cela finira-il, logiquement,par "'na botte 'n faccia "?Cette nouvelle version de voir Naples et mourir est bien construite et riche en détails sur les aléas de la vie parthénopéenne (et sa cuisine).Cependant les péripéties un peu convenues et le style trop plat empêchent le roman de se hisser à la hauteur des maîtres du polar napolitain comme de Giovanni.Pas désagréable à lire.
Commenter  J’apprécie          60

« Chacun doit supporter son destin avec patience… » Marcus Manilius
Bien que le latin soit une langue morte, je l'apprécie beaucoup. Non seulement parce qu'il me permet de comprendre l'origine de certains mots mais aussi pour ces nombreuses citations.
Le roman de Franco di Mare, que l'on pourrait appeler « un polar érudit » mais ce serait un raccourci trop facile, est remarquable, par ce qu'il nous apporte de références littéraires (latines ou contemporaines) merveilleusement intégrées à l'intrigue. de plus, elles sont parfaitement adaptées aux situations décrites et donnent, en quelque sorte, une dimension supplémentaire au contenu. de ce fait, l'histoire qui aurait pu sembler banale, ne l'est plus du tout.
Naples, « città bella », ensoleillée et ensorceleuse, va servir de décor à ce roman. Naples colorée, aux terrasses de café attrayantes (avec des suppli à déguster, miam), aux touristes qui se régalent mais également Naples, corrompue, aux camorristes (la Camorra est un système mafieux urbain) sans pitié (« Et n'oublie pas : une balle dans la tête pour être sûr qu'il soit mort… »), ne reculant devant rien et n'hésitant pas à faire table rase de tout…
« Corrompus, les meilleurs deviennent les pires… »
Le personnage principal est un jeune tueur à gages, diplômé d'un doctorat de philologie (étude d'une langue) romane, amoureux de sa copine (qui est professeur) et à qui il cache tout de ses activités. Comment un jeune docteur universitaire peut-il devenir un assassin et en vivre sans avoir mauvaise conscience ? Pourquoi Carmine a-t-il basculé de l'autre côté ? Ne comptez pas sur moi pour donner des détails et tout vous dévoiler. Un mauvais concours de circonstances et le fait de se sentir redevable ensuite. le code d'honneur des personnes appartenant à un même groupe ou se sentant liées par un même secret. Tout cela le hante mais il se sent « coincé », il ne peut plus faire machine arrière. Heureusement, Lena, son amoureuse vive et dynamique, lui offre le « soleil » et quand il est avec elle, il oublie sa part d'ombre et profite de la lumière et de la légèreté du moment.
Cloisonnant sa vie, Carmine pourrait continuer comme ça longtemps.
Sa route croisera celle d'un rédacteur pour un quotidien local, Marco de Matteo, un homme épris de justice. Suite à un nouvel homicide, il cherche à comprendre le raisonnement du meurtrier. Il lui semble qu'au-delà du règlement de comptes spécifique à la Camorra, il y a un petit quelque chose de différent dans l'organisation de ce crime horrible.
Le meurtrier et le journaliste vont tisser des liens improbables, un étrange dialogue :
- D'après vous, que faut-il à un homme pour devenir un assassin ?
- Les offenses qu'on lui a infligées, par exemple.
Cette relation sera celle de deux hommes, capables de parler de la vie, de la mort, de la peur, peut-être capables de se comprendre ? Cette partie est un régal car on voit la progression du rapport humain et elle est accompagnée de beaucoup de citations qui aident le lecteur à mieux cerner les pensées de Carmine.
L'écriture de Franco di Mare est alerte et fluide, les dialogues ciblés et précis. le parcours de chaque protagoniste est habilement mis en place. On peut éventuellement émettre un petit bémol sur ce qui se passe juste avant la fin à l'université (je n'en dirai pas plus pour ne pas raconter) mais cela ne gâche en rien la lecture ou l'intrigue et c'est un livre que j'ai beaucoup aimé.
Sur la couverture, le pistolet côtoie la casserole aux douceurs culinaires et c'est bien de cela qu'il s'agit : les deux faces d'une ville …. ou d'une vie …..

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          20
Carmine Cacciapuoti a deux visages. Tranquille professeur de philologie, il s'est vu voler ses recherches par un autre. Impitoyable, il l'a tué froidement. Lena, sa compagne, le croit commercial en informatique et ne se doute de rien. Un jour, cependant, un indice provoque le doute dans son esprit. Carmine s'enfonce encore davantage dans le mensonge. Et pour couronner le tout notre nouveau tueur à gage à la police sur le dos et un putain de journaleux, Marco de Matteo qui cherche à le faire tomber.

Voici donc l'histoire de Carmine mais aussi celle de Lena, de Nicola mais aussi de Marco. Des histoires qui vont se croiser, se confronter. Des destins qui s'entrechoquent. C'est aussi 'histoire des napolitains et de leur ville. Naples, la patrie de la camorra. La mafia et le crime organisé tout y est. Mais c'est aussi la fureur de vivre des napolitaine, les rues bruyantes, les places grouillantes, les ruelles aminées mais aussi la douceur de Naples, ses odeurs, ses couleurs mais aussi sa gastronomie. C'est certain notre auteur il aime passionnément la cuisine napolitaine. Bref ici nous sommes dans une intrigue cent pour cent napolitaine ou l'on retrouve la capitale de la Campanie au centre de ce polar. Naples. Magique et terrifiante.

Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
On fait d'abord une promenade au coeur de la ville de Naples, on se promène dans les petites ruelles ou dans les grandes artères, on y fait de savoureuses rencontres, des petites gens, des truands mais aussi un journaliste intègre et on baigne tout au long du roman dans les vieilles et sages maximes napolitaines.
Promenade aussi au coeur de la Camorra, rencontre de quelques camorristes, des tueurs froids, incultes, dénués de sens moral et de scrupules, pour lesquels seules comptent la Loi du Milieu et l'Obéissance à leur boss. Ils se contentent d'exécuter les ordres, de « livrer des paquets », assassinant généralement des malfrats des camps adverses.
Parmi ceux-ci, l'un des « livreurs » rêvait dans sa jeunesse d'une autre vie… Jeune universitaire passionné, il attendait de récolter les fruits de plusieurs années de recherches et de travail acharné. Sa thèse sur « les dialectes napolitains » devait lui ouvrir les portes de l'Université où une chaire devait l'attendre. Il l'espérait, il y croyait.
Une terrible injustice anéantit alors tous ses espoirs et fit basculer son destin. L'ex-futur professeur retrouva un ancien camarade et fut chargé alors d'éradiquer de cette terre les crapules ennemies de son chef.
Mais un jour vacillèrent ses certitudes …
Commenter  J’apprécie          20
Une lecture très agréable. Naples ! belle, décrite avec beaucoup de poésie et de justesse, contrastée, comme le titre, car elle porte en son sein, les pires criminels. On en apprend beaucoup sur la camorra, ses codes, ses modes d'action. L'histoire est prenante, les personnages principaux mais aussi les secondaires ont beaucoup d'épaisseur. Un must.
Commenter  J’apprécie          10
Un spécialiste de philologie romane reconverti en tueur à gages bien malgré lui. Une vision de Napls entre soleil et bas quartier.
Les camoristes règnent en maitre et règlent leur compte à chaque coin de rue mais quelques hommes continuent à se dresser du côté de la justice.
Commenter  J’apprécie          00
rien d'extraordinaire, polar agréable sans plus
Commenter  J’apprécie          00
Carmine Cacciapuoti n'était pas né pour tuer et pourtant il n'est pas à son premier « paquet » livré pour le compte de la camorra locale . Il était destiné à devenir universitaire en philologie mais le destin et un certain professeur Pierangelini sans scrupules en ont voulu autrement . Cette savoureuse histoire est prétexte pour Franco di Mare à nous faire découvrir sa ville : Naples . Cette ville qui peut revêtir mille visages , celui-ci des cartes postales avec le Vésuve et ce magnifique golfe en toile de fonds ou ces petites ruelles labyrinthiques dans lesquelles les trafics pullulent et où le crime organisé tient ses quartiers .
L'auteur , fin connaisseur de ces milieux, nous offrent une belle brochette de personnages terriblement crédibles qu'on se demande s'ils n'ont pas existé.
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman est une belle intrigue qui nous fait découvrir Naples, ses proverbes, sa cuisine et son côté sombre de la Camorra. L'histoire se concentre autour de 2 protagonistes, Carmine et Marco. L'un est devenu tueur pour la mafia, l'autre est journaliste. Carmine c'est le type sympa, plein de rêve, qui, trahi, tombe du mauvais côté. En même temps il ne s'agit que de livrer un paquet – sous-entendu mettre une balle dans la tête – d'autres voyous issus de clans opposés. Mais Carmine à une conscience et dans ce métier ce n'est pas l'idéal. Quand à Marco lui c'est un journaliste expérimenté, malin et un carnet d'adresse de contacts plein. Un fait va les mettre en relation, l'un contactant l'autre pour rétablir la vérité. Cette rencontre ne sera pas sans conséquences. Inexorablement leurs destins évolueront parallèlement, l'un vers la lumière l'autre vers les ténèbres.

L'intrigue est donc accrocheuse, les personnages, surtout Carmine, sont attachants. La narration revient souvent dans le passé pour nous permettre de mieux connaître des protagonistes et pourquoi ils en sont là aujourd'hui. Ce qu'il ne faut pas négliger par contre c'est la longueur de certains passages qui alourdissent la lecture. Les nombreuses citations ou descriptions de plats, certes intéressants, n'apportent guère plus à l'histoire. Toutefois ces lenteurs n'enlèvent pas l'intérêt de l'intrigue et même si l'on pressent son évolution. L'évolution de Carmine est touchante, il est comme une bête blessée qui, au fond, ne souhaite aucun mal. Juste vivre.

Le style

L'auteur nous fait découvrir Naples, son histoire d'hier et d'aujourd'hui. Sa plume est simple et agréable. Elle a le mérite de nous accrocher rapidement et, malgré les longueurs, nous tient en haleine. Franco di Mare nous offre une vision de la Camorra et du Pizzo – le racket- intéressante. On sent toutes son expérience ressortir de ses mots, la complexité de la cohabitation à Naples.

Mon petit point positif :

Une approche de la ville et de la Camorra intéressante qui aiguise la curiosité.
Lien : http://www.murmuresdekernach..
Commenter  J’apprécie          00
Le personnage central de ce livre, c'est Naples. C'est d'ailleurs ce que j'ai bien aimé dans ce livre, plonger parmi les napolitains...Quant à l'intrigue et les personnages, je n'en garderai pas un souvenir impérissable, même si l'ensemble est plutôt agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (42) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2869 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}