Je vais être très bref : en plus ou moins 45 ans de lecture assidue, je ne crois pas avoir lu plus de quinze ou vingt romans qui arrivent à la cheville de celui-ci. On a l'impression que Dickens a réussi (avec une facilité déconcertante, qui plus est) à faire entrer presque tous les genres romanesques existants (roman social, roman de moeurs, roman d'apprentissage, roman d'aventures, roman juridique, roman policier, roman à mystère, roman noir, roman industriel, roman d'amour, roman politique, roman satirique, roman fantastique...) ainsi que plusieurs histoires (qui, au final, n'en feront qu'une) dans un seul et même livre !
Je n'ai bien sûr pas lu tous les romans anglais du 19e siècle mais, dans mon palmarès personnel des romans victoriens, seuls
La Foire aux Vanités (
William Makepeace Thackeray) et
Middlemarch (
George Eliot) font, pour le moment, jeu égal avec
Bleak House.
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