Dans une digression dans
les misérables,
Victor Hugo décrit minutieusement la vie dans les couvents et l'austérité du mode de vie des religieuses cloitrées ainsi que
les châtiments reçus tels que l'enfermement dans les cellules, les prosternations et coups, le jeûne au pain et à l'eau……
Dans ce roman je m'aperçois qu'un siècle avant
Diderot s'est attaqué au même sujet et a peint la vie du couvent de la manière la plus horrible en dressant un portrait intime d'une religieuse, qui a fini par être une religieuse, non par vocation, mais en raison des circonstances. C'est l'histoire de son calvaire souvent scandaleux dans trois couvents de France, et de son évasion dans les rues de
Paris.
J'ai beaucoup apprécié ce petit conte scandaleux sur les malheurs moraux et physiques d'être religieuse où
Diderot tisse une satire subtile et sublime ce qui en fait non seulement une attaque puissante contre les personnes qui abusent de la religion comme un moyen de prendre leur vengeance mesquine et insensible sur le monde, mais aussi un cri mélancolique d'empathie pour les hommes et les femmes qui se retrouvent pris au piège
A lire absolument !!!
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