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sur 356 notes
Jean-Paul Didierlaurent trouve toujours des histoires originales à nous raconter.
Xavier, commercial dans une fabrique de nains de jardins, découvre une fissure dans la façade de sa maison de campagne.
Et, de fil en aiguille, cette fissure va changer le cours de sa vie, plus même qu'il ne pouvait le penser.
L'écriture, simple et fluide, n'est pas dénuée d'humour.
Sans être de la grande littérature, c'est un bon divertissement agréable à lire.
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Tout va pour le mieux dans la vie de Xavier et pourtant... Un jour, il découvre une fissure sur le mur de sa résidence secondaire. Cette fissure devient chez lui obsessionnelle, il en devient fou. Il se met à communiquer avec son nain de jardin. Celui-ci redouble de cynisme mais Xavier ne s'en lasse pas. Au contraire, le nain devient son plus fidèle ami (il l'emmène partout), son conseiller, son confident. Il en a d'autant plus besoin que bientôt rien ne va plus. Il perd son emploi, ment à sa femme, tue malencontreusement sa voisine qu'il cache dans la fissure de sa maison. Il décide alors de tout abandonner pour se rendre de l'autre côté du monde, persuadé qu'il trouvera la raison de cette fissure, celle-ci cheminant sans aucun doute à travers les entrailles de la Terre. le nain tente de le remettre sur la bonne voie en lui parlant de sa propre fissure mais il faudra attendre réellement les dernières pages pour savoir ce qu'il a refoulé en lui. Quant à ce qu'il va trouver de l'autre côté de la terre, je vous laisse le découvrir.
Beaucoup d'humour, de frivolité et de fantaisie dans ce roman. A l'opposé de ce que laisse paraître son auteur, que j'ai eu la chance de rencontrer au salon du livre de St Maur. J'ai bien cerné son emportement pour ce roman mais il cache quand-même bien son jeu, montrant de lui quelqu'un d'assez réservé et sérieux. Je le remercie dans tous les cas car je me suis laissée emportée à mon tour. Une réussite de plus de l'auteur.
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Le Larousse définit la fissure comme une fente étroite et peu profonde mais aussi comme une rupture, un point faible. Responsable commercial dans une entreprise familiale qui fabrique des nains de jardin à Clermont-Ferrant, Xavier a une vie bien rangée auprès de son épouse Angèle. Boulot la semaine à sillonner les routes de France pour vendre ses produits et WE dans leur maison de campagne. C'est au cours d'un ce ces WE, alors qu'il s'installe sur la terrasse pour un petit-déjeuner détendu qu'il découvre une fissure dans le mur presque entièrement recouvert de vigne vierge. Cette découverte entraine Xavier dans un délire à la fois comique et émouvant qui va l'amener à rompre avec sa petite vie bien ordonnée et à mettre en évidence un point fable qu'il a occulté toute sa vie. Comme dans le liseur du 6H27, l'auteur nous livre un récit drôle et délicat sur les affres de l'âme humaine et de la vie quotidienne.
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Les deux précédents laissaient présager un 3e livre plaisant mais finalement je suis un peu déçue par cette histoire un peu fantasque et illusoire. La fin rattrape l'ensemble assez joliment malgré tout.
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Certaines personnes, parfois, prennent des décisions subites et inattendues comme celle, par exemple, de tout plaquer du jour au lendemain pour changer de vie.
Quel est l'élément déclencheur de ce genre de décision ?
Xavier Barthoux mène une vie bien rangée, entre sa femme Angèle et son travail de commercial dans une entreprise qui fabrique des nains de jardin.
Une vie trop bien rangée dirons-nous, orchestrée à tel point que Xavier s'y ennuie à mourir.
La découverte d'une fissure sur la façade de sa maison secondaire à Alzon va bouleverser son train-train quotidien et le mener vers d'autres horizons.
Cette fissure qui soudain l'obsède, n'en cache t'elle pas une autre, plus profonde, plus personnelle, enfouie au plus profond de lui même ?
Xavier va alors entreprendre une quête que le lecteur est loin d'imaginer.

J'avais adoré « le liseur du 6h27 » qui fut un énorme coup de coeur pour moi alors quand Babelio m'a gentiment proposé de lire cette dernière parution de Jean-Paul Didierlaurent, je n'ai pas hésité une seconde.
De plus, la couverture est superbe et met un peu de printemps dans le froid polaire qui envahit ma ville ces jours-ci.
C'est donc bien au chaud sous ma couette que j'ai attaqué le prologue.
Comme à l'accoutumée, l'écriture de l'auteur m'a captivée dés les premières lignes.
L'histoire se tisse, j'apprécie le style, la verve et les personnages, jusqu'à ce que, la cartésienne que je suis décroche peu à peu lorsque se présente un personnage improbable et peu crédible à mes yeux , Monsieur Didierlaurent ayant pris le parti de donner voix à un premier nain de jardin ...
Pas très rationnel comme histoire finalement mais fort heureusement l'humour est omniprésent et ponctue la lecture de moments savoureux.
Un roman un brin loufoque et déjanté, qui ne fut pas un coup de coeur cette fois mais qui se lit agréablement jusqu'à l'épilogue qui vient faire le lien avec le tout premier chapitre.
Merci à Nicolas de Babelio et aux éditions Au diable Vauvert pour ce privilège de lecture.
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Xavier est représentant en nains de jardin, chez Ceramix, et est heureux, du moins en apparence. La découverte d'une fissure dans un mur de sa résidence secondaire, recouvert de vigne vierge va lui faire "péter les plombs". Réparer la fissure devient une obsession, puis trouver son origine va l'obnubiler.

Il parle avec Numéro 8, un nain de jardin qui va devenir son meilleur ami, offre des oeufs à une fouine avant de partir aux antipodes, dans les îles Chattam.

J'ai apprécié la 1ère partie, où Xavier disjoncte, en France, et se heurte à la mondialisation de son entreprise, l'indifférence de son fils, la platitude de sa vie avec sa femme, l'intrusion incessante de sa voisine.

La seconde partie, dans les îles Chattam, m'a semblé un peu moins crédible, et m'a parfois un peu agacée, par son effet miroir. Mais j'ai adoré Bobby, l'hôtelier, fou de la route 66, fervent lecteur..

Ce roman m'a rappelé "La vie très privée de Monsieur Sim" de Jonathan Coe, où Monsieur Sim est un représentant en brosses à dents qui disjoncte lui aussi ; les aventures d'Amélie Poulain ; la fouine des "Petits mouchoirs" qui exaspère François Cluzet.

C'est plein d'humour (parfois noir), décalé, inventif, léger et agréable à lire...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Flûte, alors. Moi qui avais tellement aimé "le liseur du 6h27" et "Le reste de leur vie", quelle déception sur ce nouveau roman... Beaucoup de lourdeur avec la métaphore de la fissure, trop de facilités avec les concepts de tout recto a un verso ou tout est affaire de signes. Alors certes, on retrouve la particularité des héros de Didierlaurent qui ont toujours un métier improbable (ici le dernier commercial de la dernière entreprise de nains de jardin en France) et qui voient leur vie bouleversée par un évènement presque ordinaire. Mais le plaisir n'a pas été au rendez-vous. Bref, une fissure dans mon engouement pour les romans de Didierlaurent.
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Après avoir absolument adoré les deux précédents romans de cet auteur ainsi que son recueil de nouvelles, je ne pouvais pas ne pas lire celui-ci.
Malheureusement, je suis passée complètement à côté ... Je n'ai pas accroché du tout à l'histoire de cet homme dont la vie bascule à cause d'une fissure dans le mur de sa résidence secondaire et qui se met à parler avec son nain de jardin. Même si l'explication à la fin est touchante, ça n'a pas rattrapé le reste du livre. Dommage ...
Mais je lirai quand même son prochain livre !!
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Après « Le liseur du 6h27 » et « Le reste de leur vie », voici « La Fissure », le troisième roman de Jean-Paul Didierlaurent. On retrouve avec bonheur la fantaisie de l'auteur, son style très accessible et son extraordinaire faculté de transformer des personnages en apparence banals en héros de fables modernes.

La portée symbolique de la fissure est très bien exploitée et le motif se retrouve décliné de façon subtile tout au long du roman. L'oeuvre est par ailleurs bien documentée et réserve son lot de fantaisie et de surprises plaisantes. « La Fissure » est également un récit illustrant le besoin de sortir de sa zone de confort et de toute reprendre à zéro.

Discret et peu médiatisé, Jean-Paul Didierlaurent est un de mes écrivains favoris. Je vous recommande donc vivement la lecture de ses récits : vous passerez un excellent moment.
Lien : http://www.facebook.com/Pere..
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Ce livre m'a intriguée dès les premières lignes. L'auteur a réussi à me surprendre à chaque page, même si l'ensemble n'est pas très réaliste. C'est un peu comme Alice au Pays des merveilles, on dirait qu'il nous raconte un rêve. Cependant, je me suis laissée emporter par ce conte et l'ai dégusté avec plaisir.
Lien : http://lesplumesquipapotent...
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