Une île bretonne isolée avec un pic particulièrement exposé au vent, c'est là que le père d'Edelweiss, journaliste parisienne, trouve la mort. C'est un accident ; telle est la conclusion de la police ainsi que celle de Paul, le frère de l'héroïne qui n'a jamais supporté cette île. Les autres habitants tiennent le même discours bien qu'une gêne les gagne lorsqu'ils se trouvent en présence d'Edelweiss. D'un autre côté, on ne sait jamais trop quoi dire à quelqu'un qui vient de perdre un proche.
L'accident devient de plus en plus suspect quand des balles de tennis avec des têtes de morts arrivent dans le jardin d'Edelweiss. de plus, l'héritage de papa est beaucoup plus conséquent que prévu. Papa était Maire, ça rapporte pas des masses. Et tous ces nains de jardin qui peuplent l'île, ils servent à quoi ? Et ces gens toujours plus fuyants…
L'affaire se corse lorsque c'est le petit ami d'Edelweiss, Walter, qui meurt lui aussi suite à une chute. Il était d'ailleurs complètement ivre alors qu'il ne boit presque jamais. Edelweiss voit son monde s'écrouler. Qui peut lui en vouloir à ce point ? Vu que la police ne veut pas aider, notre journaliste mènera sa propre enquête...
Le roman est court et offre un certain dépaysement. L'intrigue se tient mais la fin n'est pas crédible, c'est dommage. J'ai nettement préféré
les mafieuses.