Les yeux de Nora ont la couleur d’un soir d’été quand le soleil se glisse à l’horizon comme une promesse de douceur après la brûlure. Ils peuvent s’assombrir sous une menace d’orage, dorer avec malice ou rester d’une limpidité presque douloureuse, mais ils ne trichent pas. Ils rendent toute la profondeur des paysages qu’ils dessinent et quand ils vous accueillent, on se sent transporté dans des dimensions inespérées comme un voyageur toujours émerveillé.
On dit qu’on revoit toute sa vie défiler en quelques secondes juste avant de sombrer.
La vie était une bonne vieille copine avec qui je m’en payais une sacrée tranche.