- Ne me touche pas rien que pour avoir ta revanche.
-Oh, Ellie, mais c'est que j'en meurs d'envie! Tu ne ten rends pas compte? Ça va beaucoup plus loin qu'une bête histoire de vengeance. Dis-moi oui et je nous exauce.
- Je te veux. J'ai beau lutter, je brûle de me retrouver un toi, de ressentir ton étreinte, d'éprouver le plaisir que je t'imagine capable de me donner. C'est la première fois que je désire autant une temme. Dis-moi que tu acceptes.. ou aide-moi à me rappeler que je n'ai pas le droit de te pardonner. Dis quelque chose, secoue-moi, explique-moi que je n'ai aucune raison d'être obsédé par l'idée de te posséder au point d avoir du mal à respirer.
- Je suis… avec vous ? Je croyais que vous me haïssiez… Kit émergea de la salle de bains.
- On ne te hait pas. Tu es notre toutou.
- Kit ! la reprit Rouille en secouant la tête. Tu n’as pas le droit de dire ça, c’est blessant.
Kit haussa les épaules.
- C’est la vérité, pourtant. Elle est si petite, si mignonne. Et elle jappe sans arrêt comme si elle cherchait à nous faire plaisir, comme… comment ça s’appelle, déjà ? Un yorkshire ? Rouille soupira.
- On était d’accord sur le fait qu’elle fait plus penser à un gentil caniche, avec ses longs cheveux blonds. (Grand sourire à l’attention d’Ellie.) Ne le prends pas mal, surtout. On t’adore et tu nous fais beaucoup rire. On sait toutes à quel point tu tiens à nous.
Je me rappelle la peur, l’enfermement. Les ténèbres qui me terrifiaient… puis la douleur. Les liens qui m’empêchaient de bouger, les saletés qu’on m’injectait avec ces foutues seringues. Mes seuls compagnons d’enfance, poursuivit-il d’une voix rauque, c’étaient la souffrance et la boule au ventre.