De si prévisibles, à en croire les statistiques, imprévus ont saboté ces dernières semaines mes
lectures en cours, dont notamment d'
Alexandre Safran,
Un tison arrache aux flammes : la communaute juive de roumanie, 1939-1947 : memoires, un document historique exceptionnel sur lequel je vais m'exprimer plus longuement, ou même le roman de
Iulian Ciocan dont la traduction se démarque positivement par la recherche d'une grande diversité de synonymes en français.
Alors, pour tenter de rattraper mon retard, je vous réécris ici sur les rapports privilégiés du traducteur au texte qu'il choisit de transposer. C'est avec une joie intense et quasiment en une seule semaine que j'ai traduit les poèmes réunis en édition bilingue, mais également disponibles sous le titre
Ma poésie comme biographie pour la traduction ou bien en roumain uniquement
Fotografii de familie. Nous y avons tissé, avec l'auteur, parfois en désaccord, des liens comparatifs entre
Jacques Brel,
Georges Perros,
Octavian Soviany, Whalt
Whitman ou Nichita Stănescu. Une collaboration très réussie.
La vraie photo s'affiche en couverture des éditions non bilingues, et je ne vous cache pas qu'il m'importe peu que le petit garçon à l'avant soit le poète lui-même ou plutôt un montage. Je retiens seulement qu'il y toujours derrière nous une foule d'ancêtres ou de bienfaiteurs pour nous porter à l'avant de la scène de vie.
Commenter  J’apprécie         280