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Critique de isabelleisapure


Avec ce roman très étayé sur le plan historique, Emmanuel Dongala nous dresse le portrait de George Bridgetower que nous découvrons à l'âge de neuf ans, en 1789, lorsque son père Frédérick de Augustus Bridgetower, un Noir, originaire de la Barbade quitte l'Autriche, bien décider à présenter son fils, violoniste virtuose, au tout Paris mélomane.

Très vite, la réussite est au rendez-vous, et père et fils rencontrent tous les grands noms des milieux intellectuels et politiques. George se fait de nombreux amis artistes et scientifiques, et découvre avec bonheur et émerveillement la vie à Paris.

Les grondements de la foule en ce mois de juillet 1789 précipiteront leur départ à Londres, où le jeune George, avec toujours le même succès, parviendra à s'émanciper de la tutelle de ce père ô combien encombrante.

Poursuivant sa quête de célébrité, il revient à Vienne où il côtoie les plus grands compositeurs et interprètes.

Ce livre est un régal. La musique l'habite de bout en bout à travers les rencontres du jeune George avec Mozart, Haydn, ou encore Beethoven.
Nous y croisons également quelques grandes figures tels Condorcet, Olympe de Gouges ou encore Camille Desmoulins.

La simplicité de l'écriture et le rythme de la narration maintiennent l'intérêt du lecteur malgré la complexité du récit, passant du parcours mouvementé d'un enfant célèbre à l'observation approfondie de son évolution tant psychologique que musicale.

« La sonate à Bridgetower » fait, à mon sens, partie de ces grands livres qui savent nous distraire tout en nous instruisant.

A lire absolument que l'on soit mélomane ou pas.
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