Cela démarre avec la mort de son chien, Hobbes, abattu à bout portant...
Cela continue par la recherche du coupable et la décision presque de sang froid d'abattre ceux qui auraient pu tuer le chien.
Mais ce n'est pas tout :
Julius Winsome est un homme particulier qui a vécu toute sa vie dans une chaumière du côté du Maine de Nord, au milieu de nulle part. Il a vécu aussi avec son père, amoureux de
Shakespeare qui lui a appris à manier l'Enfield -un fusil de sniper tout droit hérité de la Première guerre mondiale et du grand-père de Julius.
Julius est aussi un amoureux de la littérature et plus particulièrement de
Shakespeare dont il aura appris de nombreux vieux mots.
Et c'est étrange car lorsqu'il tue quelqu'un qu'il pense être l'assassin de son chien, Julius n'a de cesse de lui servir une phrase dans une langue anglaise du XVIIè siècle...Vous voyez d'ici la surprise de l'agonisant...
Et puis il y a ce dialogue avec Troy, le policier perspicace qui comprend que Julius est l'assassin de tous ces chasseurs innocents...
Troy, ce n'est pas simplement le policier mais c'est aussi le compagnon
De Claire, qui un jour comme ça avait débarqué dans la vie de Julius : ils se sont aimés et séparés...
Bref, c'est un roman qui donne lieu à de multiples lectures possibles : l'amitié d'un homme et son chien, l'amour de la littérature et de la langue anglaise, la folie irrépressible qui submerge Julius mais aussi un grand mystère concernant la fin du livre...