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Critique de bdelhausse
Un croque-mort, c'est un personnage central dans l'Ouest hostile. le type qui se balade avec un vautour comme animal de compagnie. Dans Lucky Luke, il est toujours un peu vert, malingre avec un rictus...
Chez Meyer et Dorison, il est plutôt beau gosse, misanthrope, cynique, manipule l'humour à froid avec brio et, tout en prétendant ne pas utiliser de colt, il tire comme personne. Mais il commande un t-bone pour son vautour...
Jonas Crow est une tronche, un personnage, le genre de héros/anti-héros dont on se demande en le découvrant comment on a pu vivre sans eux jusque là.
Et quand il est mandé auprès d'un client qui n'est pas encore mort, on se dit qu'une situation aussi peu banale va engendrer une aventure peu banale. Et on se dit aussi qu'un type comme Jonas Crow n'aime pas les existences banales. Cela tombe bien, nous non plus.
Pendant une dizaine de pages, je me suis retrouvé dans un mélange de Blueberry, de McCoy et d'Hermann... le dessin d'une part, une certaine attitude du personnage principal, le côté surréaliste de la situation, des effets comiques générés par des contre-emplois... tout cela fleurait bon des références incontournables. Plutôt flatteur, à mon avis. J'en étais à me dire que -même si c'est chouette de pouvoir être comparé à des monstres sacrés de la BD- cela commençait à bien faire... quand Jonas Crow a pris son envol et m'a fait oublier Gir ou Hermann. Et j'ai pris un plaisir fou à me ronger les sangs pour Crow, qui attire les ennuis aussi sûrement qu'une lampe attire les papillons.
Mention "très bien" pour le carnets de croquis qui clôt l'album.
Chez Meyer et Dorison, il est plutôt beau gosse, misanthrope, cynique, manipule l'humour à froid avec brio et, tout en prétendant ne pas utiliser de colt, il tire comme personne. Mais il commande un t-bone pour son vautour...
Jonas Crow est une tronche, un personnage, le genre de héros/anti-héros dont on se demande en le découvrant comment on a pu vivre sans eux jusque là.
Et quand il est mandé auprès d'un client qui n'est pas encore mort, on se dit qu'une situation aussi peu banale va engendrer une aventure peu banale. Et on se dit aussi qu'un type comme Jonas Crow n'aime pas les existences banales. Cela tombe bien, nous non plus.
Pendant une dizaine de pages, je me suis retrouvé dans un mélange de Blueberry, de McCoy et d'Hermann... le dessin d'une part, une certaine attitude du personnage principal, le côté surréaliste de la situation, des effets comiques générés par des contre-emplois... tout cela fleurait bon des références incontournables. Plutôt flatteur, à mon avis. J'en étais à me dire que -même si c'est chouette de pouvoir être comparé à des monstres sacrés de la BD- cela commençait à bien faire... quand Jonas Crow a pris son envol et m'a fait oublier Gir ou Hermann. Et j'ai pris un plaisir fou à me ronger les sangs pour Crow, qui attire les ennuis aussi sûrement qu'une lampe attire les papillons.
Mention "très bien" pour le carnets de croquis qui clôt l'album.
