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Citations sur Les Démons (Les Possédés) (238)

Vous savez, le socialisme chez nous, c'est surtout par la sentimentalité qu'il se répand.
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Un homme sujet à cette maladie m’a fait la description détaillée de la sensation qui précède l’accès, et, en vous écoutant, je croyais l’entendre. Lui aussi m’a parlé des cinq secondes, et m’a dit qu’il était impossible de supporter plus longtemps cet état. Rappelez-vous la cruche de Mahomet : pendant qu’elle se vidait, le prophète chevauchait dans le paradis. La cruche, ce sont les cinq secondes ; le paradis, c’est votre harmonie, et Mahomet était épileptique. Prenez garde de le devenir aussi, Kiriloff !
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Lipoutine finit par le haïr au point de ne plus pouvoir détacher de lui ses regards.
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Je ne vous souhaite pas beaucoup de bonheur, ce serait fastidieux ; je ne vous souhaite pas de mal non plus, mais, d’accord avec la philosophie populaire, je me borne à vous dire : « Vivez davantage. »
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La science même ne subsisterait pas une minute sans la beauté, – savez-vous cela, vous qui riez ? – elle se transformerait en une routine servile, elle deviendrait incapable d’inventer un clou !…
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Il faut croire que la deuxième moitié de la vie humaine n'est généralement faite que des habitudes forgées dans la première moitié.
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Voici à peu près un an, j'ai lu dans une revue un de ses articles, écrit avec une prétention terrible à la poésie la plus naïve et, en même temps, à la psychologie. Il décrivait le naufrage d'un vapeur, je ne sais où, près des côtes d'Angleterre, naufrage dont il avait été un témoin oculaire et il avait pu voir comment on sauvait les gens tombés à l'eau et on retirait les noyés. Tout cet article, assez long et bavard, avait pour but unique de le montrer lui-même. On pouvait lire entre les lignes, comme le nez au milieu de la figure : "Intéressez-vous à moi, regardez comme j'étais pendant ces minutes-là. À quoi vous servent la mer, la tempête, les rochers, les débris d'un navire ? Moi, de ma plume puissante, je vous ai décrit cela suffisamment. Pourquoi regardez-vous cette noyée avec un enfant mort dans ses bras morts ? Regardez-moi, plutôt, comme je n'ai pas supporté ce spectacle, comme je m'en suis détourné ; voilà, je lui tourne le dos ; je suis frappé d'effroi, je n'ai pas la force de me retourner, je plisse les yeux - n'est-ce pas que c'est intéressant ?"
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Et puis, enfin, tout vient de l'oisiveté. Chez nous, tout vient de l'oisiveté, le bon et le mauvais. Tout vient de notre chère, noble, et capricieuse et très intellectuelle oisiveté ! Trente mille ans que je répète la même chose. Nous ne savons pas vivre de notre travail. Nous ne savons pas vivre de notre travail. Et qu'est-ce qu'ils se mettent à délirer, maintenant, là-bas, avec cette soi-disant "opinion publique" qui viendrait de "prendre naissance" chez nous, comme ça, d'un coup, comme si elle était tombée du ciel ? Ils ne comprennent donc pas que, pour acquérir une opinion, la première chose qu'il faut, c'est le travail, le travail personnel dans l'entreprise, l'élan personnel dans l'entreprise, une pratique personnelle ! Rien ne tombe jamais tout cuit. Si nous travaillons, nous aurons notre opinion. (...) Voilà déjà vingt ans que je sonne le tocsin et que j'appelle au travail ! J'ai consacré ma vie à cet appel et, pauvre fou que j'étais, j'y croyais ! À présent, je n'y crois plus, mais je sonne toujours, et je sonnerai jusqu'à la fin, jusqu'au tombeau.
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Voilà comme vous êtes tous ! Des gens qui discuteraient volontiers six mois durant pour faire de l’éloquence libérale, et qui, en fin de compte, votent avec tout le monde !
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Pensée cynique, mais plus on est cultivé, plus on est enclin aux pensées de ce genre, par cela seul que le développement de l’intelligence permet d’embrasser une plus grande variété.
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