Les fillettes ne laissaient pas leur jupe s’envoler quand elles avaient perdu leur innocence. Et puis, elles ne sautaient pas seins nus ; d’ailleurs, en général, elles ne sautaient plus à la corde. Celle-là était mûre pour la moisson.
Dans le village, les gens répandaient des rumeurs à son sujet – mais ils répandaient des rumeurs au sujet de n’importe quel homme ayant réussi. Les gens soupçonnaient fréquemment qu’un homme devait sa situation politique, sa réussite commerciale, son prestige universitaire ou sa promotion professionnelle – n’importe quelle réussite, en l’occurrence – à des moyens diaboliques.
Il ne lui voulait aucun mal. Simplement, il la voulait, avait besoin d’elle. Sans doute, dans le fait d’avoir besoin et de vouloir y a-t-il une certaine affection, même si ce n’est pas tout à fait de l’amour.
Un peu de vérité vaut mieux que pas de vérité du tout.
Il avait calculé que s’il volait au gouvernement trente minutes par jour jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite anticipée à l’âge de quarante-cinq ans il aurait reçu l’équivalent d’environ seize mois de salaire sans travailler.
Il vaut mieux savoir que ne pas savoir.
Il aimait ses quatre enfants, et leur témoignait son amour de nombreuses façons – ses enfants légitimes, du moins : personne n’attendait de lui qu’il aime ou n’aime pas ses
enfants nés hors mariage.
Ces Américains ! Ils sont capables d’aller sur la Lune, mais ils ne savent pas fabriquer des tentes qui résistent aux griffes !
Les lions n’aiment pas les humains : un lion doit être vieux ou blessé et désespéré pour s’en prendre à un humain.
Les hyènes chassent en meutes et elles déchirent leurs victimes en petits morceaux, d’après ce que j’ai vu à la télé – et en plus elles mangent salement.