Sherlock Holmes : Le Mystère du Val Boscombe

Rien n'est plus trompeur qu'un fait évident

– Adieu donc, dit le vieillard d’un ton solennel. Quand viendra pour vous l’heure de la mort, les moments en seront moins pénibles si vous pensez à la paix que vous aurez procurée à la mienne.

Il semble, à ce que je vois, que ce soit une de ces affaires toutes simples, qui sont si difficiles.

Ce coupable-là, sans la grâce de Dieu, ce pourrait être moi.

- Vous connaissez ma méthode. Elle est fondée sur l’observation des détails sans grande importance.

- Et le meurtrier? -- C'est un homme grand, un gaucher qui boite du pied droit ; il porte des souliers de chasse à semelles épaisses et un manteau gris ; il fume des cigare indien et a dans sa poche un fume-cigare et un canif émoussé. Il y a encore quelques autres indices, mais ceux-là peuvent suffire à orienter nos recherches.

- Qu'en dites vous chéri? dit ma femme en me regardant. Irez vous? -Je ne sais pas trop, j'ai une liste de visite assez longue à présent. - Oh! Armstruder fera votre travail. Vous avez l'air un peu pâle depuis quelques temps. Je pense que le changement vous sera bénéfique ; et puis vous portez tellement d'intérêt aux enquêtes de M. Holmes.

La singularité constitue presque invariablement une piste. Plus un crime est dénué de caractère distinctif, plus il est ordinaire, et plus il est difficile d’en trouver les auteurs.

Quand viendra pour vous l’heure de la mort, les moments en seront moins pénibles si vous pensez à la paix que vous aurez procurée à la mienne.

– Le clair de lune est une chose plus brillante que le brouillard, dit Holmes en riant.