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Critique de Klergau
Sylvie Drapeau, le fleuve - 2015 -
Premier opus d'une tétralogie, ce récit goûte l'enfance. Les mots coulent sur nous comme l'eau du fleuve sur le corps des enfants heureux dans l'été, ravis de découvrir la forêt bleue et le petit fruit qui n'a pas de nom. Mais le fleuve emportera le grand frère et la paix de l'été. La narratrice a cinq ans à ce moment et c'est troublant de vivre de l'intérieur le chagrin d'une enfant de son âge qui saura trouver, malgré tout, le réconfort dans les réalités que l'automne lui offrira. Merci Sylvie Drapeau pour cette prose poétique, ces moments vrais, profonds et touchants. Merci pour l'émotion qui affleure à chaque page. Je vais de ce pas vers les opus qui suivent : le ciel, L'enfer, La terre.
Premier opus d'une tétralogie, ce récit goûte l'enfance. Les mots coulent sur nous comme l'eau du fleuve sur le corps des enfants heureux dans l'été, ravis de découvrir la forêt bleue et le petit fruit qui n'a pas de nom. Mais le fleuve emportera le grand frère et la paix de l'été. La narratrice a cinq ans à ce moment et c'est troublant de vivre de l'intérieur le chagrin d'une enfant de son âge qui saura trouver, malgré tout, le réconfort dans les réalités que l'automne lui offrira. Merci Sylvie Drapeau pour cette prose poétique, ces moments vrais, profonds et touchants. Merci pour l'émotion qui affleure à chaque page. Je vais de ce pas vers les opus qui suivent : le ciel, L'enfer, La terre.
