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Critique de ChtiBaboun


Je reste partagé après la lecture le déjeuner des barricades de Pauline Dreyfus.
Cette journée du 22 mai 1968 ,thème du livre est très bien restituée.
Ce jour là à l'hôtel Meurice à Paris doit être remis le quatrième prix Roger Nimier à Patrick Modiano
C'est Florence Gould mécène et milliardaire américaine ainsi que son jury d'écrivains qui doivent recevoir Patrick Modiano pour un repas.
Étant en mai 1968, nous sommes en plein événements de mai 1968. de l'autre côté de la Seine les pavés volent bas et les barricades s'élèvent rapidement.
L'hôtel Meurice ne reste pas étranger à ces événements
Le personnel à décidé de renvoyer le directeur et de pratiquer l'autogestion.
Les cuisines ,les garçons d'étape les grooms se rêvent syndicalistes
Ce palace va t il perdre ses prérogatives, son standing son luxe
Ce roman va nous raconter cette folle journée et nous mettre au coeur de cette frivolité alors qu'à l'extérieur un changement de société se prépare.
Et c'est par rapport à cette description que je suis partagé
La description est très bien faite mais à aucun moment il n'y a une mise en perspective.
Nous restons avec la frivolité .
Pauline Dreyfus nous raconte par le menu ( c'est le cas de le dire) les états d'âme de Florence Gould et de ses jurés. Nous apprenons que l'un ou l'autre à pu collaborer avec l'occupant entre 1940 et 1945.
C'est une information et cela en reste là.
Pareil pour les infos sur les évènements de Mai 1968
Pareil pour les élucubrations de Salvador Dali et de son ocelot
Pareil pour les états d'âme du personnel de l'hôtel Meurice
J'espérais une mise en abyme des personnages (par exemple le notaire de Montargis ) et de leur époque
Ça ne devait pas être l'objet du roman
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