On ne connaîtrait pas encore assez bien Fénelon, si l'on ne savait ce qu'il a été avec sa famille et avec ses amis. Nous allons le montrer à cet égard
tel que nous le révèlent ses lettres.
Éloigné de bonne heure de son pays natal, il en avait gardé toujours un fidèle souvenir. En apprenant que l'un de ses neveux va à Fénelon : « J'en suis très content, lui écrit-il. J'aime que vous goûtiez notre pauvre Ithaque, et que vous vous accoutumiez aux pénates gothiques de nos pères. » Il songe en même temps à sa vieille nourrice ; il le prie de s'informer si elle est encore vivante, si on à eu soin de lui remettre de sa part quelque argent.