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Citations sur Elfie, tome 3 (5)

Il est insupportable qu’une femme en soit réduite à épouser un homme dont elle ne veut pas ! S’insurgea Aurore. Être contrainte au mariage par le choix d’un père qui ne veut que satisfaire sa position sociale ou d’un mari qui ne pense qu’à son ambition financière, cela me révolte.
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Jamais elle ne se plaignait, s’accommodant de tout avec une bonne humeur égale, avec une maîtrise de jeune élevée à subir stoïquement le bon vouloir des hommes.
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C’était étrange de penser que la jeune fille couchée dans son lit, à côté de lui, était, l’année dernière encore, cette petite pensionnaire naïve. Elle l’avait suivi aveuglément, sans savoir dans quoi elle s’engageait. Angus la considérait comme sa compagne de voyage, comme son égale. Mais à chaque fois qu’il tombait sur une de ses nouvelles, il se rendait compte qu’elle n’était, par bien des côtés, qu’une petite fille. Le contraste était si grand, chez son rossignol, entre sa réflexion et son innocence.
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Elfie s’appliqua à se concentrer sur les plis de sa jupe, sur les coutures de ses gants de peau. Tout se bousculait dans sa tête dans un infernal désordre. Elle sentait qu’elle sombrait, elle aussi, dans les eaux noires du lac, comme les petits papiers. Son cœur se dissolvait comme l’encre dans l’eau. Elle suffoquait. Elle allait mourir dans cette voiture sans que personne l’ait jamais aimée.
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Se tenant toute raide sur la banquette, Elfie ravala l’humiliation. Elle n’avait qu’une envie, se jeter toutes griffes dehors sur son compagnon de route ; parce qu’il était en face d’elle et qu’elle n’avait personne d’autre sur qui passer sa rage. Mais d’un petit mouvement rapide, elle posa sagement ses mains sur sa jupe, respirant par saccades, les petites ailes de son nez dilatées.
Ils atteignaient la plaine. Le blé avait été moissonné, les champs n’étaient plus qu’une terre noire hérissée de pics de paille sèche et grise sur laquelle des gamins en chemises grossières et pieds nus, glanaient les restes des épis de blé couchés. Les cyprès noirs bordant les chemins montaient au ciel, telles les lances de soldats partant en guerre. Ce pays n’est qu’un décor de théâtre et on y jouait dedans les pires farces qui soient au monde ! pensait Elfie. Les fresques aux plafonds des églises, les sculptures dans les musées, les belles italiennes indolentes, les fruits qui fondaient sur la langue, tout cela n’était qu’un vaste piège tendu pour vous séduire et qui se refermait sur vous inexorablement. Elfie baissa les yeux, elle ne voulait plus rien voir jusqu’à ce qu’ils aient passé la frontière.
La route longeait maintenant le lac. Où avait-elle vu que le ciel se mirait dedans ? Les eaux en étaient glauques et noires. Angus baissa la vitre de sa portière, sortit la lettre de sa poche et la déchira en mille morceaux qu’il jeta vers le lac. Elle regarda, à la dérobée, les petits papiers déchirés de son histoire d’amour engloutis dans les eaux profondes.
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