Elfie, tome 4

Lord Wanton avait peut-être raison : on n’avait qu’une vie, et il ne fallait pas la gâcher, ne pas en perdre un mois, une semaine, un jour, à regretter ce que l’on ne pouvait plus changer.

Si, je suis fâché. D’apprendre vos aventures par le journal et non par vous directement. Que vous m’ayez lancé au visage, dans le jardin, ce que vous supposiez que je pensais, qui, soit dit entre nous étaient des élucubrations dignes d’une gamine à la trop vive imagination : ceux qui assènent des : Je te l’avais bien dit ! ne sont que des sots. Chacun fait ses propres expériences. Si l’on peut tirer un bénéfice des expériences passées, il n’est que bien mince. Sinon, à notre époque, nous serions déjà tous des sages, sur cette terre.

Il n’y avait pas de frontière précise entre son travail d’alibi et le fait qu’ils soient devenus de bons compagnons de voyage.

Ne trouvant aucune place, elles s’assirent sur le bord des genoux des hommes, dont ceux de King. Elfie et Angus se regardèrent, Interloqués, un sourire aux lèvres. Cette pratique semblait tout à fait normale à New-York. Les hommes pris pour des sièges ne formulaient aucune objection et ne profitaient pas de la situation comme l’aurait fait un français dans son pays.

Un homme qui travaille sans relâche a besoin de retrouver, quand il rentre chez lui, un intérieur accueillant. Et quoi de plus accueillant qu’une gentille femme ?

Quelle prétention avait-elle eut de croire qu’elle aurait pu échapper à son destin de femme, qu’elle aurait pu un jour voler avec les aigles.