« Le mariage, garant de l’ordre social, subordonne la femme au robuste pouvoir masculin. Bien soumise, prosternée, docile, l’épouse devient ‘l’ornement’ de son maître. » (p. 353)
« L’une des vertus des dames est la clémence, l’une des fonctions des dames est d’introduire un peu de mansuétude dans l’exercice de la puissance. »(p. 299)
« Évitons de tomber dans le travers inverse, de concevoir une histoire des femmes qui ne se soucierait pas des mâles. Au XIIe siècle comme aujourd’hui, masculin et féminin ne vont pas l’un sans l’autre. » (p. 246)
« Tous les dirigeants de l’Église, en tout cas, étaient d’accord pour juger nécessaire d’empêcher la femme de nuire. Par conséquent de l’encadrer. En la mariant. » (p. 58)
« Toute dynastie procède en effet d’un accouplement. » (p. 284)
« La paix sociale reposait sur le mariage. » (p. 211)
« Comme le corps des nouveau-nés, le corps des défunts appartient aux femmes. Leur tâche est de le laver, de la parer. » (p. 161)
« La littérature chevaleresque fut toute entière composée par des hommes et principalement pour les hommes. Tous ses héros sont masculins. Les femmes, indispensables au déplacement de l’intrigue, n’y tiennent cependant que des rôles secondaires. » (p. 98)
« De la Résurrection, la Madeleine dut le premier témoin, donc l’apôtre des Apôtres. » (p. 39)
« Résignons-nous : rien n’apparaît du féminin qu’à travers le regard des hommes. » (p. 14)