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Citations sur Pour exister encore (75)

La seule chose dont elle était sûre, c’est que le manoir avait appartenu à une seule et même famille pendant plusieurs générations.
Ce qui déjà rétrécissait le champ des recherches qu’elle projetait de mener. Des recherches ?
Pourquoi parlait-elle soudain de recherches ?
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Le mot solitudes était griffonné à plusieurs reprises sur les pourtours de la page encadrant l’article et, sous l’humidité, des coulées d’encre noire s’étaient échappées de ces solitudes posées nerveusement sur le papier. Elle n’essaya pas de lire la chronique Des tracés noirâtres formaient des marbrures sur la page et l’avaient rendue pratiquement illisible. Ses yeux restaient rivés sur les mots solitudes. Elle sentait l’écriture rageuse. La colère, la souffrance, transparaissaient dans les courbures hachées du graphisme. Qui avait écrit ces mots usés par le temps ? Pourquoi ? Un lien avec le livre ? Celui de son titre ? Oui… Sûrement. Le magazine.
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Pourquoi son dossier avait-il été accepté ? Elle savait qu’il n’intégrait pas les conditions requises pour entrer en retraite d’écriture dans ce monastère alpin. Seuls des écrivains, traducteurs, scénaristes, compositeurs de musique de tous horizons, pouvaient adresser leurs candidatures, des candidatures qui devaient répondre à deux critères bien précis.
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Après sa rupture, la dépression s’était emparée de son corps. Elle vivait à coups d’antidépresseurs. Ils la maintenaient debout, mais faisaient d’elle une zombie. Les
arrêts de travail s’étaient imposés. Les séances chez le psy s’étaient enchaînées.
Comprendre son mal de vivre. Guillaume bien sûr, mais pas seulement.
Où était la faille ?
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La douceur était de mise. Les formes sobres et douces du mobilier de style anglais se fondaient aisément dans l’atmosphère paisible de la ferme. Elle avait souhaité ces reliefs apaisants. Sa dépression lui avait légué le besoin d’espace, de grand air, de calme. Une vie où il n’était pas nécessaire de se battre contre la vie, pour la vie.
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Emma avait joué de ses talents de décoratrice. Un vertige pour le regard. Sous ses doigts, la ferme achetée deux ans auparavant avait renoué avec ses origines du XVIe siècle. Elle avait allié la rudesse, l’austérité de l’architecture flamande, à la
douceur pâle des murs, des fauteuils, des rideaux pour en faire une demeure confortable,
protectrice.
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Une dépression naissante était à
l’origine de ce comportement, mais Emma ne voulait pas se l’avouer. Alors que son
cœur criait de désespoir, elle avait laissé partir l’homme qu’elle aimait. Cinq ans
d’amour s’étaient terminés dans des sanglots étouffés, des colères rentrées.

D’un geste de la main, elle balaya sur le miroir, l’ombre imaginaire de Guillaume.
Elle devait oublier.
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Il gémit comme un animal blessé. Son bonheur lui avait été volé. Il n’était plus qu’un homme de douleur.
Les ombres envahissaient la maison. Une nouvelle journée d’attente encore…
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Il n’était pas dupe, elle l’avait empêché de commettre l’irréparable. Pourtant, les mots énigmatiques qu’elle avait prononcés s’étaient fichés dans son cœur comme des craquements d’outre-tombe.
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Derrière ses paupières brûlantes, il la sentit venir tout contre lui. Elle frémissait à nouveau entre ses bras. Elle tendait ses lèvres, s’enfouissait dans la chaleur de
son corps. Il retrouvait leurs rires, leurs folies, leur complicité dans le dérèglement du monde. Il oubliait sa vie. Il ne percevait que les battements de son cœur sur sa peau. Il était absous de ses mensonges – des mensonges d’amour.
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