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Très bel hommage à nos grands-parents, à nos vacances passées à la campagne au milieu des «veaux, vaches, cochons, couvées...», des champs fraîchement coupés... Bref, un album qui reflète les vraies belles valeurs de nos campagnes françaises dont nous sommes tous issus et dont nous sommes tellement fiers. Je vous conseille vivement de faire la connaissance de Lucienne dans le petit village de la Rondière où « tout est vrai sauf l'histoire».
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De bon matin, Lucienne est ravie lorsque le facteur lui remet une enveloppe de Sofana provenant du Vietnam. À l'intérieur, une lettre de l'enfant la remerciant de l'argent que celle qu'elle surnomme "marraine" lui envoie tous les mois, lui permettant à elle et son petit frère d'aller à l'école. Une photo l'accompagne et qui rejoint bien vite toutes celles déjà reçues, aussi bien en provenance de l'Asie que de l'Afrique. En allant nourrir ses poulets, Lucienne remarque par terre une enveloppe d'Outillor. Quelle n'est pas sa surprise en l'ouvrant de découvrir qu'elle a gagné 200000€ ! Aussitôt, elle s'en va prévenir son mari, Georges, qui, n'y croyant pas, l'avertit que beaucoup ont dû recevoir la même et qu'elle a dû oublier de lire les petites lignes. Lucienne s'emporte, lui reproche de ne jamais croire en rien et que, de toute façon, cette lettre n'est adressée qu'à elle. Bien décidée à empocher l'argent qu'elle a gagné, Lucienne s'en va vérifier discrètement si ses voisines n'ont pas reçu la même...

Voilà un album qui fleure bon la campagne, les vaches, les cochons et les souvenirs d'enfance d'Aurélien Ducoudray qui nous emmène dans son village natal et met en scène ses grands-parents, Lucienne et Georges. Si tout est vrai à part l'histoire comme le dit l'auteur, l'on prend néanmoins plaisir à côtoyer ses gens de la ferme. Il dépeint une galerie de personnages touchants, accaparés qu'ils sont par de petits riens, notamment Lucienne et sa grande générosité. Entre messes basses et commérages, l'on sourit aux propos de ses voisines qui se moquent gentiment des jeunes qui se mettent au vert. Bienveillant et profondément humain, cet album, de par la narration et ses dialogues piquants, se révèle attendrissant. Gilles Aris croque à merveille ces gueules de campagnard aux visages anguleux et les rend fort sympathiques.
Un tendre hommage de la part de l'auteur...
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Lucienne sexagénaire vit à la campagne avec Georges son mari. Leur fils unique est décédé alors qu'il n'avait que 5 ans. le seul plaisir de lucienne est alors de recevoir des nouvelles des enfants qu'elle a parrainé dans différents pays d'Afrique et d'Asie. Un beau jour le facteur lui apporte une lettre lui apprenant qu'elle vient de gagner 200000 €. Georges n'y croit pas...
Après quelques péripéties elle va pouvoir rendre réel son rêve que je vous laisse découvrir.
C'est une BD pleine d'humanité et de tendresse. Les dessins mettent en valeur les scènes du quotidien dans un décor champêtre, qui fait parfois sourire par les traits caricaturaux.
La bd se termine par les photos annotées des grands parents et de leur lieu de vie de Aurélien Coudray. C'est donc sur une petite touche nostalgique que l'on ferme cette BD.
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Lucienne ou les Millionnaires de la Rondière ne m'a pas complètement enthousiasmée.

Il se passe très peu de choses dans la B.D. en dehors des portraits des villageois (un hommage de l'auteur à ses grands-parents et leurs voisins du village où il passait ses vacances). En effet, l'intrigue autour du premier prix qu'a gagné Lucienne n'est qu'un prétexte pour nous faire découvrir la Rondière, hameau de campagne, et ses personnages hauts en couleur : pour la plupart des retraités aux caractères bien trempés qui peuvent aussi se montrer attachants.

J'ai bien aimé les dessins aux couleurs chaudes, avec des personnages aux traits aussi marqués que leurs personnalités.

C'est touchant, mais l'intrigue manque quand même un peu de consistance...
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Le scénariste se sert comme décor la maison campagne dans l'Indre de ses grands-parents. Lucienne parraine des enfants vietnamiens et a la surprise, un jour parmi celles des enfants, de recevoir une lettre la disant gagnante d'un gros lot. Vie du village, des chiens, poules et tracteur. Gentillet avec la sensation du déjà vu. Gênée par la police d'écriture. Pour prendre un bol d'air...
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Cette charmante BD paraît sans grand intérêt de prime abord. Une sexagénaire dans un petit village de campagne vit entourée de son mari, des quelques habitants de son hameau, des poules et des lapins. Sans enfants, elle a reporté son affection sur des enfants du tiers monde qu'elle parraine. Voilà qu'elle reçoit la publicité de l'enseigne de bricolage qui se déplace avec son camion de communes en communes : elle a gagné 200 000 euros. C'est sûr, c'est marqué. Tout le monde essaye de lui faire comprendre qu'il s'agit d'une énième arnaque, mais elle n'en démord pas ; cet argent, elle en a besoin pour ses protégés. Son obstination va lui faire vivre de nouvelles aventures.

Les dessins sont à l'instar de l'histoire : sympathiques et mignons.

Objectivement ce récit laissera indifférent pas mal de lecteurs. Moi il m'a conquis. Pourquoi ? Parce que cette histoire simple, voire simplette, dégage une vraie bonne humeur. Parce que, aussi et surtout, les villageois, l'épicerie ambulante, le contexte de discussions entre fermiers, m'ont évoqué des souvenirs, ravivés au plus haut point par les photos présentes dans le dossier final. J'ai fortement pensé à ma « Lucienne », avec son poêle à bois, son antique télé noir et blanc avec ses parasites, la pièce centrale qui fait salon – séjour – cuisine autour de la table familiale...
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Un village à la campagne. Des habitants qui vivent dans leurs fermes. Des anecdotes sur chacune et chacun. Les habitudes des villageois ou bien leurs rituels. de nouveaux arrivants avec tous les clichés relatifs aux jeunes et aux gens de la ville.

Lucienne voit sa vie perturbée par l'arrivée d'une lettre des magasins Outillor (célèbres pour leurs camions sillonnant les campagnes pour apporter l'objet, l'ustensile ou l'outil qu'il manque au foyer) lui annonçant un gain de 200000€. Georges, son mari, essaie de la raisonner, de lui faire comprendre qu'une fois de plus c'est un attrape nigaud.

Lucienne et Georges ont perdu un fils. Lucienne s'est consacrée à aider des enfants d'ailleurs pour leur permettre d'avoir une éducation, c'est devenu son but, celui de Georges étant de faire démarrer son tracteur.

Aurélien Ducoudray a voulu rendre hommage à ses grands parents et aux habitants du village où, petit, il passait ses vacances. Il décrit chaque personnage avec ses qualités et ses défauts, dépeint les relations entre ces vieilles et ces vieux. Il dépeint les instants de la vie quotidienne comme la venue de l'épicier ou du facteur. Il y a aussi les moments où l'on va à la ville. Aurélien s'attarde sur la venue de nouveaux arrivants qui vont chercher à s'intégrer après avoir fui la ville. Difficile d'être ce que dans les campagnes on appelle des survenus voire des étrangers.

En arrière plan, il y a la lettre et la promesse de la grosse somme d'argent, Lucienne ne voulant pas passer pour une illuminée.

L'histoire n'est pas novatrice ni le trait de crayon. Est-ce qu'il faut faire référence aux "Vieux fourneaux" ? Je ne crois pas. C'est juste un hommage d'un garçon à sa famille, à son passé avec un brin de nostalgie et un peu de poésie dans ce monde de brutes. Et cela se laisse lire avec plaisir. le cahier photographique final nous éclaire sur la démarche de l'auteur pour mettre en images et en mots des gens ordinaires et ne pas les oublier.



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Les vieux fourneaux ont lancé une mode : la bande dessinée rurale de troisième âge. Donc voici encore une histoire de vieux, pleine de bons sentiments, on sort les violons et la double couche de confiture, à fond dans la caricature, les dialogues sont d'un ennui, commérages, nostalgie (overdose !), disputes entre vieux, chien fidèle… on sort toute la panoplie, et le graphisme dégage un nouvel académisme, je crois que je ne supporte plus le petit sourire de vieux vu de trois quart avec le regard en coin, bienveillant, avec une pointe d'espièglerie, ça parle de poules, d'argent, de la vie rurale, de résistance contre la modernité, bienvenu aux stéréotypes. Bref, c'est peut-être bien fait, mais je me suis profondément ennuyé. Il y a un dossier à la fin que je n'ai pas lu, pas envie d'une deuxième couche.
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L'entreprise Outillor est fière de vous annoncer que vous avez gagné 200 000 euros ! En voilà une bonne nouvelle pour Lucienne, petite mamie qui marraine des enfants au quatre coins du monde. Sauf que son George, il est pas convaincu. Ça sent la blague ou l'arnaque. L'enquête de voisinage commence...

Si l'histoire n'est pas des plus palpitante, c'est tout de même un beau portrait de vie que nous raconte Aurélien Ducoudray. C'est la campagne un peu vieillissante, les nouveaux citadins qui s'essayent au grand air, les commérages, les vieilles amitiés et les vieilles rancoeurs.
Gilles Aris croque les personnages de façon détaillée. Ses dessins sont empreints de réalisme.

Cette fiction, qui s'inspire de personnages réels, est attendrissante. Elle joue avec nos souvenirs en évoquant une génération et des pratiques qui disparaissent trop rapidement.
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Je me suis presque ennuyé à la lecture malgré une accroche particulièrement intéressante à savoir gagner le gros lot. Cependant, il sera question de poules,de vaches et de campagne avec l'esprit de clocher président dans ce petit village typiquement français.

L'ensemble est bien sympathique mais je me suis un peu ennuyé à cette lecture qui ne m'apporte pas grand chose. Certes, on peut regretter l'incrédulité des gens et les manoeuvres trompeuses des grandes enseignes d'outillage. Mais bon, l'horizon semble limité.

En réalité, l'auteur a voulu rendre hommage à une figure de grand-mère qu'il avait connu jadis. Il y a par conséquent un petit air de nostalgie.

On retiendra un grand bol de campagne pour s'aérer l'esprit d'un peu de légèreté.
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