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Citations sur Clé de coeur (22)

Pourquoi lui disait-il toujours « tu comprends »? Comme si le désespoir pouvait se comprendre! Comme si la noirceur pouvait s'expliquer! Comme si un mur de roc insurmontable pouvait se décrire quand on a le front appuyé dessus. Quand on y est buté, bloqué, arrêté, stoppé. L'impasse... la terrible impasse! Le bout du chemin ne menant nulle part. La fin du monde... la fin de son monde à elle. Et à elle seule. La fin d'un rêve qui n'a jamais commencé.
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Aimer un homme marié, l'arracher à sa femme et à ses enfants, briser sa famille pour se l'approprier tout entier, Mireille ne le pourrait jamais sans tourmenter sa conscience. Oh! le divorce se présentait comme une chose de plus en plus courante dans notre société actuelle, mais, pour rien au monde, elle ne voudrait en devenir l'instigatrice ou l'élément déclencheur.
À son âge, elle pouvait encore se permettre de rêver à un homme tout neuf et sans passé, lui appartenant à elle seule et en toute exclusivité. Un homme libre, non absorbé en grande partie par sa propre famille lui réclamant bien légitimement du temps, de l'attention et de l'affection. Un homme sans autre femme dans sa vie, sans liens avec une épouse tout tissés de souvenirs passés autant que de vieilles habitudes présentes dans un quotidien encore partagé
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Oublier Pierre serait chose facile. Il ne s'agissait que de le regarder en face et de plein front, tel qu'il était en réalité : un être arrogant, exclusivement centré sur son ego. Un être incapable d'aimer. Oui, pour l'oublier, elle devrait d'abord le détester. Pour ce qu'il était. Et pour ce qu'il avait fait d'elle : la femme brisée et humiliée qui la regardait le matin au fond des yeux à travers le miroir de sa salle de bain, recherchant désespérément dans son regard une petite lumière appelée goût de vivre.
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La souffrance, quand elle ne détruit pas, fait grandir.
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Pour de pitoyables moments de tendresse, pour quelques rares bribes d'attention, pour de minables caresses sans âme, elle avait accepté les vexations et les brimades. Elle avait accepté l'indifférence. Elle avait accepté l'utopie et le mensonge. Elle avait accepté l'humiliation. Non, devant son miroir, Mireille ne se gonflait pas de fierté.
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L'amour, cela ne s'impose pas, pas plus que la sensibilité d'ailleurs. C'était fini! Finies les attentes, finies les déconvenues, finis les renoncements, finies les frustrations!
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Et ces petits plaisirs devenaient des moments privilégiés, comme des phares apaisants, rassurants, confirmant que le bon chemin se trouvait bien là, sous ses pas. Que le bonheur existait toujours.
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La musique voue à l'humanité, sur ses innombrables portées, un message de continuité et peut-être bien d'éternité. Quand les mots deviennent des notes, il suffit de quelques accents pour nous transporter au-delà de l'espace et du temps...
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Si l'humiliation écrase, l'humilité génère la force de remonter à la surface. Elle ne mit pas de temps à reconnaître ses propres limites. Même humiliés, les êtres forts s'appuient sur leurs ressources intérieures et réussissent à envisager la réalité telle qu'elle est.
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Curieuse relation familiale que celle où l'on vivait parallèlement sans jamais se rejoindre. On marchait pourtant dans la même direction, on se voyait, on s'entendait, on se touchait mais on oubliait de se regarder l'un et l'autre, de s'écouter, de laisser parler son cœur. Pire, on évitait de se laisser atteindre l'un par l'autre, comme si un lamentable rempart psychologique se dressait mystérieusement entre les êtres. Alors on finissait par s'ignorer malgré la proximité, chacun s'isolant de plus en plus dans son petit univers comme dans une cage de verre. Et le verre se dépolissait, s'épaississait jusqu'à devenir résistant aux plus grandes intempéries comme aux plus grandes joies et aux plus grandes peines. Seules les véritables tempêtes causées par des événements majeurs avaient le pouvoir de jeter ces murs par terre et de rapprocher les êtres, quand il n'était pas trop tard.
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