Les évènements inattendus acquièrent ou perdent de leur gravité selon les dispositions d’esprit tristes ou gaies, ou selon les circonstances plus ou moins critiques dans lesquelles on se trouve. Certes, rien de plus naturel qu’une porte cachée dans une bibliothèque et qu’un escalier tournant pratiqué dans l’épaisseur d’un mur; mais si l’on découvre cette porte et cet escalier la nuit, dans un château isolé, qu’on habite seule et sans défense; si ce château s’élève au milieu d’une contrée qui retentit chaque jour du bruit d’un vol ou d’un assassinat nouveau, si toute une mystérieuse destinée vous enveloppe depuis quelque temps, si des pressentiments sinistres vous ont, vint fois, fait passer, au milieu d’un bal, un frisson mortel dans le cœur, tout alors devient, sinon réalité, du moins spectre et fantôme; et personne n’ignore par expérience que le danger inconnu est mille fois plus saisissant et plus terrible que le péril visible et matérialisé;
Oh ! les jeunes filles, elles ne connaissent pas leur félicité ; elles ne savent pas que le malheur n'ose toucher au voile chaste qui les enveloppe et dont un mari vient les dépouiller.
Je la portai sur son lit, et je n'eus que le temps d'approcher mes lèvres des siennes pour recueillir son dernier souffle et ne pas perdre son dernier soupir.
Elle-même commençait presque à oublier, et à mesure que les abîmes du passé se perdaient dans l'ombre, les sommets de l'avenir se coloraient d'un jour nouveau.
Il n'y a que les Français pour être tout à la fois, et selon les circonstances, les plus bavards ou les plus discrets de tous les hommes.
La terreur est une chose si peu raisonnée qu'elle s'existe ou se calme sans motifs plausibles.
Les larmes sont confiantes, et le sourire est dissimulé ; le sourire, c'est le voile sous lequel le cœur se cache pour mentir. Puis, quand vous pleurez, il me semble que vous avez besoin de moi pour essuyer vos pleurs...
« Le grand malheur de notre époque est la recherche du romanesque et le mépris du simple. »
Je préfère vos larmes à votre sourire. Les larmes sont confiantes, et le sourire est dissimulé ; le sourire, c'est le voile sous lequel le cœur se cache pour mentir.
La flamme du foyer est la compagnie de ceux qui n'en ont pas.