Dans "
Les petits chevaux de Tarquinia" de
Marguerite Duras, publié en 1953, on retrouve des thèmes qui se croisent comme celui de
l'amour absolu qui est à la fois nécessaire et impossible et celui du fait divers, comme si les drames devaient tapisser le fond de l'existence.
L'histoire se déroule en Italie, dans un village au bord de la mer. Deux couples et un enfant y séjournent pour les vacances. Il y a la chaleur de l'été, le bateau à moteur et la musique du bal en plein air. Il y a aussi une visite programmée des fresques étrusques :
les petits chevaux de Tarquinia . Mais la tranquillité des vacances va être bouleversée par l'ennui, les disputes, les doutes, la tentation amoureuse et la mort. La mort c'est celle d'un jeune homme qui a sauté sur une bombe de la dernière guerre et dont les restes sont gardés par ses vieux parents reclus dans la montagne et qui ne veulent pas entendre raison. Les personnes vont se rencontrer, celles qui vivent le moment éphémère des vacances et celles qui représentent l'histoire du pays.
Quand je pense que
Marguerite Duras trouve que son livre est trop écrit, qu'il ne laisse pas assez de place à ce qui n'est pas dit, comme dans
Dix heures et demie du soir en été, je trouve que ce n'est pas juste. C'est ce livre de
Marguerite Duras qui est à l'origine de sa relation avec
Yann Andrea : il a été submergé par son écriture au point de ne plus la quitter. Il est haut placé dans mes préférences.
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