Pour toujours, tome 27 : Tu as volé mon coeur

J’étais le genre d’homme à prendre ce que je voulais, quand je le voulais. Mais je ne pouvais pas faire ça avec elle. Qu’avais-je à lui offrir ? Les mots me manquaient pour exprimer combien je m’étais attaché à Beatrice au cours de notre amitié. Elle occupait mes pensées en permanence, et je me demandais ce qu’elle faisait et à quoi elle pensait quand nous n’étions pas ensemble. J’avais déjà hâte de la revoir dès que nous nous séparions. Mon pouls s’accélérait lorsqu’elle s’approchait de moi, et je la reconnaîtrais à son parfum les yeux fermés. Mais je n’ai rien à lui offrir. Comment pouvais-je faire du mal à une personne qui m’était aussi chère ? Même si mes sentiments étaient réciproques et qu’il se passait quelque chose entre nous, j’entrevoyais déjà la fin.

Elle dégageait une aura puissante, comme si elle était une dure à cuire capable de plus que son corps délicat laissait paraître. Elle se faisait remarquer partout où elle allait, même en restant silencieuse. Je voyais qu’elle ne supportait pas les conneries et qu’elle avait de l’orgueil. J’ai toujours été attiré par ce genre de femmes : fortes, fières et indestructibles.

Les mecs comme toi ne restent jamais célibataires très longtemps.
Et on ne reste jamais mariés très longtemps non plus.

Elle irait à merveille avec les autres bijoux que j’avais offerts à Lexie. Je voulais la couvrir de pierres précieuses. Tout le monde saurait qu’elle m’appartenait, et qu’elle était choyée. Les mecs la regarderaient et sauraient qu’un homme s’occupe d’elle.

Je devais retourner dans le vrai monde et vivre ma vie. Je désirais une relation sérieuse, mais j’y avais renoncé. Je ne pourrais jamais être fidèle à une femme. Je n’étais pas fait pour la monogamie, car tromper semblait inscrit dans mon ADN. Mais je devrais au moins tirer un coup de temps en temps. Je commençais sérieusement à être en manque.

S’entraîner était parfois ennuyeux, mais je voulais rester en bonne forme physique pour ma nana. Je la traitais déjà comme une reine et la couvrais de cadeaux, mais le fait d’être super canon ne faisait pas de mal non plus.