Merci à Babelio et Masse Critique pour cet album
499 avant JC. Pécheur grec vivant dans une cite soumise régulièrement aux attaques des pirates, Philoklès rêve de gloire, bercé par les exploits des héros légendaires de l'Illiade et l'Odyssée…Se prenant pour Achille, notre jeune homme embarque pour l'aventure, décidé à trouver le repère des pirates. Mais le monde réel correspond rarement aux histoires racontées et le voici capturé par Monophtalmos, le plus terrible des pirates. Sa connaissance des récits d'Homère lui vaudra le salut: il sera le nouveau rhapsode (conteurs) des pirates. Mais Philoklès, en dépit de sa position enviable, veut s'évader.
Le premier volume se consacrait à l'aventure maritime du héros. Mais des retours de lecteurs ont changé les plans des auteurs: au lieu d'un second volume ils offrent une version intégrale du récit, permettant d'apprécier d'une traite ce "roman graphique". Notre héros, capturé, voit ses rêves de gloire s'effondrer. Il n'est plus rien, ni personne, au point que ses geôliers le surnomme Outis (= personne). Sa connaissance d'Homère lui vaudra de retrouver une place et une fonction dans cette société, devenant un rhapsode contant les exploits d'Achille. Philoklès ne peut compter que sur sa connaissance de conteur pour rester en vie, affrontant, de manière intellectuelle, le chef des pirates. Au final, il vivra bel et bien une vraie Odyssée mais connaitra un destin tragique, typique de ces récits antiques où rien ne se termine bien.
Très joliment dessiné, dans un style graphique singulier mais approprié, précis et pourtant quelque peu naïf, donc charmant, avec des couleurs bien rendues et une atmosphère ensoleillée, ce récit d'aventures tour à tour épique, intimiste et tragicomique constitue une bande dessinée de qualité. A découvrir donc dans une belle édition intégrale qui se lit d'une traite.
Lien : http://hellrick.over-blog.co..
499 avant JC. Pécheur grec vivant dans une cite soumise régulièrement aux attaques des pirates, Philoklès rêve de gloire, bercé par les exploits des héros légendaires de l'Illiade et l'Odyssée…Se prenant pour Achille, notre jeune homme embarque pour l'aventure, décidé à trouver le repère des pirates. Mais le monde réel correspond rarement aux histoires racontées et le voici capturé par Monophtalmos, le plus terrible des pirates. Sa connaissance des récits d'Homère lui vaudra le salut: il sera le nouveau rhapsode (conteurs) des pirates. Mais Philoklès, en dépit de sa position enviable, veut s'évader.
Le premier volume se consacrait à l'aventure maritime du héros. Mais des retours de lecteurs ont changé les plans des auteurs: au lieu d'un second volume ils offrent une version intégrale du récit, permettant d'apprécier d'une traite ce "roman graphique". Notre héros, capturé, voit ses rêves de gloire s'effondrer. Il n'est plus rien, ni personne, au point que ses geôliers le surnomme Outis (= personne). Sa connaissance d'Homère lui vaudra de retrouver une place et une fonction dans cette société, devenant un rhapsode contant les exploits d'Achille. Philoklès ne peut compter que sur sa connaissance de conteur pour rester en vie, affrontant, de manière intellectuelle, le chef des pirates. Au final, il vivra bel et bien une vraie Odyssée mais connaitra un destin tragique, typique de ces récits antiques où rien ne se termine bien.
Très joliment dessiné, dans un style graphique singulier mais approprié, précis et pourtant quelque peu naïf, donc charmant, avec des couleurs bien rendues et une atmosphère ensoleillée, ce récit d'aventures tour à tour épique, intimiste et tragicomique constitue une bande dessinée de qualité. A découvrir donc dans une belle édition intégrale qui se lit d'une traite.
Lien : http://hellrick.over-blog.co..
L'histoire est celle d'un jeune fils de pêcheur, Philokles., bercé par les L'Iliade et L'Odyssée d'Homère. Lorsque son île est attaquée, il prend la mer, seul, à la poursuite des pirates. Il rêve d'être un héros, de se couvrir de gloire et de revenir triomphant tel Ulysse. Mais son « voyage » ne va pas se dérouler comme il le pensait…
Je ne sais pas trop quoi penser de ce jeune homme. Au départ assez orgueilleux et sûr de lui, il finit par changer, contré et forcé. Devenir un héros n'est pas si facile qu'il le pensait.
Ce récit est un hommage à toutes les histoires et les contes qui nous font rêver et entretiennent notre imaginaire.
Juste un petit bémol : j'ai trouvé que parfois il manquait un peu de texte. Cependant, ce petit manque est largement compensé par les dessins. Des traits à la fois simples et complexes, très parlants. Colorés sans être criards, ils m'ont plongée dans l'ambiance voulue par les scénaristes. Ils permettent au lecteur de voir ce qui n'est pas écrit, comme la colère, la peur ou le désarroi. Très esthétiques et agréables à l'oeil, ils complètent harmonieusement le texte.
Une BD qui est un bel objet livre, une histoire « à leçon », des références aux chants d'Homère (un géant borgne, des femmes rappelant Circé ou Calypso…). C'est également un aperçu de la société grecque de l'époque (esclavage, pillage, importance des dieux…).
Je ne sais pas trop quoi penser de ce jeune homme. Au départ assez orgueilleux et sûr de lui, il finit par changer, contré et forcé. Devenir un héros n'est pas si facile qu'il le pensait.
Ce récit est un hommage à toutes les histoires et les contes qui nous font rêver et entretiennent notre imaginaire.
Juste un petit bémol : j'ai trouvé que parfois il manquait un peu de texte. Cependant, ce petit manque est largement compensé par les dessins. Des traits à la fois simples et complexes, très parlants. Colorés sans être criards, ils m'ont plongée dans l'ambiance voulue par les scénaristes. Ils permettent au lecteur de voir ce qui n'est pas écrit, comme la colère, la peur ou le désarroi. Très esthétiques et agréables à l'oeil, ils complètent harmonieusement le texte.
Une BD qui est un bel objet livre, une histoire « à leçon », des références aux chants d'Homère (un géant borgne, des femmes rappelant Circé ou Calypso…). C'est également un aperçu de la société grecque de l'époque (esclavage, pillage, importance des dieux…).
Avant-propos
J'ai reçu Kleos dans le cadre d'une masse critique de Babelio, merci ! Je m'attendais à réceptionner le 1er tome de la duologie, mais en réalité, j'ai eu le plaisir de découvrir les 2 opus réunis en une intégrale. En effet, le label Grand Angle des Éditions Bamboo a choisi de publier ce format suite aux nombreuses frustrations des lecteurices qui voulaient lire d'une traite les aventures du jeune Philoklès.
.
Mon retour
Le jeune Philoklès, fils d'un modeste pêcheur, voit son heure de gloire arriver. En effet, lorsque l'île sur laquelle il vit est attaquée par des pirates, la non-action des soldats lui fait prendre la parole. Il décide de partir à la poursuite des pilleurs, pour repérer leur localisation et ainsi les pourfendre. Si l'on rit de lui et qu'on le rabaisse à sa naissance très modeste, on le laisse malgré tout aller : on n'a pas besoin de vague sur l'île en ces temps troublés d'après pillage, n'est-ce pas ?
Ainsi Philoklès se voit offrir une armure et des victuailles pour son voyage. Il ne rêve que de gloire, à l'image d'Achille, seulement le fil du destin ne lui destine pas exactement la vision qu'il escompte de son rêve. Alors qu'il quitte son île, Philoklès se rend en premier lieu consulter Tiresias avant d'entreprendre son voyage. Les paroles du vieux fou laissent perplexe notre jeune homme se rêvant héros. Et pourtant, tout se réalisera selon ses dires, d'une façon ou d'une autre.
Pour se voir glorieux, il faut d'abord devenir un homme, aussi c'est tout une quête initiatique que doit subir Philoklès : les femmes, les combats, les blessures… Seulement voilà, il n'est ni noble, ni demi-dieu. À l'instar d'Ulysse, il s'essaie à la ruse, toutefois, il n'a pas le don du héros de L'Odyssée… Et cela le confronte à des situations difficiles. Attention, car la bande dessinée montre des scènes violentes : viol et tentative de viol, esclavagisme.
Alors qu'il a toujours été bercé par L'Iliade et L'Odyssée, c'est dans ces récits oraux que Philoklès va trouver sa porte de sortie. Il y trouve d'abord sa force, à l'aube de la Grèce classique qui commence à s'éloigner de ses déités. En effet, notre jeune héros, bien que scandant les vers d'Homère, est réticent à l'idée de consulter l'oracle Tirésias, de même qu'il ne prie pas beaucoup les dieux. Les planches montrent bien les offrandes et libations faites aux dieux grecs, toutefois, leur présence est légère, l'on sent plus la ferveur envers eux à travers les récits oraux dont des extraient ponctuent l'intrigue.
Pour moi, Kleos marque la faille qui devient cassure de l'Antiquité grecque, le glissement se traduisant ici par le léger effacement de la présence des dieux dans le quotidien des hommes, mais aussi par le biais de Philoklès qui est un jeune homme lambda (ni demi-dieu ni noble). Les monstres des grands récits prennent ici des visages humains : les sirènes sont des femmes esseulées, et le cyclope, un roi à l'impressionnante carrure révélant un oeil lacéré au combat. Alors que le rêve premier de Philoklès était la gloire éternelle, n'est-ce pas plutôt la liberté qu'il convoitait ? Car même lorsqu'il devient un esclave privilégié, que sa vie est bien plus envieuse que celle qu'il pouvait espérer sur son île natale, ce n'est pas « assez ». Une fois encore il s'inspirera de L'Odyssée pour se dépêtrer de cette situation. Philoklès confond gloire et liberté, mais en un sens, il obtiendra les deux, de façon détournée, comme un rappel du caractère ambivalent des déités grecques.
Las planches reflètent à merveille l'ambiance grecque, autant dans leurs couleurs que par le trait d'Amélie Causse qui nous immerge parfaitement dans une Grèce encore Antique avec son climat méditerranéen, la mer, le ciel, les bâtiments, les îles… Un peu de vocabulaire spécifique à l'époque est employé, mais la plupart bénéficie d'astérisques explicatives. Les moeurs et coutumes sont également restituées (les relations homosexuelles, l'hospitalité, l'importance des récits oraux, la société très stratifiées…). Je reproche des dialogues par moments trop modernes qui gâchent l'immersion. En tout cas, Grand Angle a pris la bonne décision en publiant une intégrale plutôt que la duologie sous forme de deux tomes qui était initialement prévue : ce récit se lit en traite.
.
En bref :
Pour les amateurices de L'Iliade et de L'Odyssée, les aventures du jeune Philoklès devenant homme vous feront apprécier sous un autre angle les vers d'Homère, l'aède (poète) aveugle. Issu de basse extraction, Philoklès rêve de gloire éternelle, à l'instar du héros Achille. Alors que des pirates pillent son île, il voit là le signe à partir à l'aventure pour réaliser son rêve. Il voguera sur les conseils de Tiresias, un Oracle. Seulement, les épreuves qu'il devra affronter transformeront la notion de gloire en celle de liberté.
Les prémisses de la période classique de la Grèce s'esquissent ici, alors que les manifestations divines s'effacent au profit de la réalisation de Philoklès, Philoklès qui puise auprès des figures et scènes de L'Iliade comme de L'Odyssée pour s'extraire de sa condition et prendre sa vie en main, surmontant les obstacles.
L'intrigue comme la conclusion montrent l'importance des histoires, qui façonnent notre réflexion et nous donne les armes pour lutter, faire preuve de résilience et surtout pour bâtir notre vie. Les histoires se transmettent toujours, et d'ailleurs quel bel exemple que Homère, grâce à qui nous sont parvenus par écrit les récits oraux de L'Iliade et de L'Odyssée, poèmes datant de la Grèce Antique !
Lien : http://maude-elyther.over-bl..
J'ai reçu Kleos dans le cadre d'une masse critique de Babelio, merci ! Je m'attendais à réceptionner le 1er tome de la duologie, mais en réalité, j'ai eu le plaisir de découvrir les 2 opus réunis en une intégrale. En effet, le label Grand Angle des Éditions Bamboo a choisi de publier ce format suite aux nombreuses frustrations des lecteurices qui voulaient lire d'une traite les aventures du jeune Philoklès.
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Mon retour
Le jeune Philoklès, fils d'un modeste pêcheur, voit son heure de gloire arriver. En effet, lorsque l'île sur laquelle il vit est attaquée par des pirates, la non-action des soldats lui fait prendre la parole. Il décide de partir à la poursuite des pilleurs, pour repérer leur localisation et ainsi les pourfendre. Si l'on rit de lui et qu'on le rabaisse à sa naissance très modeste, on le laisse malgré tout aller : on n'a pas besoin de vague sur l'île en ces temps troublés d'après pillage, n'est-ce pas ?
Ainsi Philoklès se voit offrir une armure et des victuailles pour son voyage. Il ne rêve que de gloire, à l'image d'Achille, seulement le fil du destin ne lui destine pas exactement la vision qu'il escompte de son rêve. Alors qu'il quitte son île, Philoklès se rend en premier lieu consulter Tiresias avant d'entreprendre son voyage. Les paroles du vieux fou laissent perplexe notre jeune homme se rêvant héros. Et pourtant, tout se réalisera selon ses dires, d'une façon ou d'une autre.
Pour se voir glorieux, il faut d'abord devenir un homme, aussi c'est tout une quête initiatique que doit subir Philoklès : les femmes, les combats, les blessures… Seulement voilà, il n'est ni noble, ni demi-dieu. À l'instar d'Ulysse, il s'essaie à la ruse, toutefois, il n'a pas le don du héros de L'Odyssée… Et cela le confronte à des situations difficiles. Attention, car la bande dessinée montre des scènes violentes : viol et tentative de viol, esclavagisme.
Alors qu'il a toujours été bercé par L'Iliade et L'Odyssée, c'est dans ces récits oraux que Philoklès va trouver sa porte de sortie. Il y trouve d'abord sa force, à l'aube de la Grèce classique qui commence à s'éloigner de ses déités. En effet, notre jeune héros, bien que scandant les vers d'Homère, est réticent à l'idée de consulter l'oracle Tirésias, de même qu'il ne prie pas beaucoup les dieux. Les planches montrent bien les offrandes et libations faites aux dieux grecs, toutefois, leur présence est légère, l'on sent plus la ferveur envers eux à travers les récits oraux dont des extraient ponctuent l'intrigue.
Pour moi, Kleos marque la faille qui devient cassure de l'Antiquité grecque, le glissement se traduisant ici par le léger effacement de la présence des dieux dans le quotidien des hommes, mais aussi par le biais de Philoklès qui est un jeune homme lambda (ni demi-dieu ni noble). Les monstres des grands récits prennent ici des visages humains : les sirènes sont des femmes esseulées, et le cyclope, un roi à l'impressionnante carrure révélant un oeil lacéré au combat. Alors que le rêve premier de Philoklès était la gloire éternelle, n'est-ce pas plutôt la liberté qu'il convoitait ? Car même lorsqu'il devient un esclave privilégié, que sa vie est bien plus envieuse que celle qu'il pouvait espérer sur son île natale, ce n'est pas « assez ». Une fois encore il s'inspirera de L'Odyssée pour se dépêtrer de cette situation. Philoklès confond gloire et liberté, mais en un sens, il obtiendra les deux, de façon détournée, comme un rappel du caractère ambivalent des déités grecques.
Las planches reflètent à merveille l'ambiance grecque, autant dans leurs couleurs que par le trait d'Amélie Causse qui nous immerge parfaitement dans une Grèce encore Antique avec son climat méditerranéen, la mer, le ciel, les bâtiments, les îles… Un peu de vocabulaire spécifique à l'époque est employé, mais la plupart bénéficie d'astérisques explicatives. Les moeurs et coutumes sont également restituées (les relations homosexuelles, l'hospitalité, l'importance des récits oraux, la société très stratifiées…). Je reproche des dialogues par moments trop modernes qui gâchent l'immersion. En tout cas, Grand Angle a pris la bonne décision en publiant une intégrale plutôt que la duologie sous forme de deux tomes qui était initialement prévue : ce récit se lit en traite.
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En bref :
Pour les amateurices de L'Iliade et de L'Odyssée, les aventures du jeune Philoklès devenant homme vous feront apprécier sous un autre angle les vers d'Homère, l'aède (poète) aveugle. Issu de basse extraction, Philoklès rêve de gloire éternelle, à l'instar du héros Achille. Alors que des pirates pillent son île, il voit là le signe à partir à l'aventure pour réaliser son rêve. Il voguera sur les conseils de Tiresias, un Oracle. Seulement, les épreuves qu'il devra affronter transformeront la notion de gloire en celle de liberté.
Les prémisses de la période classique de la Grèce s'esquissent ici, alors que les manifestations divines s'effacent au profit de la réalisation de Philoklès, Philoklès qui puise auprès des figures et scènes de L'Iliade comme de L'Odyssée pour s'extraire de sa condition et prendre sa vie en main, surmontant les obstacles.
L'intrigue comme la conclusion montrent l'importance des histoires, qui façonnent notre réflexion et nous donne les armes pour lutter, faire preuve de résilience et surtout pour bâtir notre vie. Les histoires se transmettent toujours, et d'ailleurs quel bel exemple que Homère, grâce à qui nous sont parvenus par écrit les récits oraux de L'Iliade et de L'Odyssée, poèmes datant de la Grèce Antique !
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L'histoire se dévore assez vite sans que l'on s'ennuie un instant. D'habitude, quand on parle de L'Iliade et L'Odyssée on a le droit à avoir de longs récits avec des illustrations chargés. Amélie Causse propose un univers graphique qui va à merveille avec le récit. On sent une vraie complicité dans l'équipe pour produire un travail si complet. La dessinatrice introduit avec ingéniosité les motifs sur des vases en céramique à figures noires et rouges pour souligner les références évoquées. Pour son deuxième album et cette fois seule aux commandes, elle maîtrise très bien. Un vrai régal pour les yeux aussi bien dans la perfection des dessins, la mise en page et la colorisation. Qu'importe les paysages, la météo, les individus... c'est d'une grande richesse et délicatesse. Un trio gagnant qui sait valoriser L Histoire pour en raconter une passionnante et captivante qui séduira tous les publics.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Bamboo pour cette magnifique bd homérique, hommage aux conteurs, aux poètes, aux aèdes, et aux rhapsodes et à tous ces esprits d'abord rêveurs qui ont compris par le biais du sang et des larmes la nécessité de raconter et de transmettre les histoires.
Et, parmi ces histoires, préservons celle de l'aventureux Philoklès, jeune grec qui décida de partir combattre les pirates.
Guidé par les vers de l'Odyssée, naïf et rêvant de mort glorieuse, Philoklès le preux comprendra que la réalité n'a rien d'une odyssée et pourtant...cela n'empêche pas les vers homériques de résonner dans ce bel album où la bravoure des poèmes épiques vient s'entreméler avec la dure et violente réalité d'une Grèce au début de son age classique.
Kleos est une aventure initiatique qui nous plonge donc au coeur de la Grèce à l'aube du Vème siècle. L'histoire nous est conté par Mark Eacersall et son complice Serge Latapy. Issu de l'audiovisuel, Mr.Eacersall signe depuis peu quelques entrées fracassantes dans l'univers de la bd en proposant des intrigues iniatiques fortes et riches en émotions. J'ai particulièrement aimé l'excellent Tananarive de cet auteur paru aux éditions Glénat et qui expose aussi l'histoire d'un homme qui va s'assagir des histoires racontés.
En effet, Philoklès rappelle un peu le personnage du vieux notaire à la retraite dans l'album Tananarive quii prétait une oreille attentive aux histoires de son baroudeur d'ami. Mais dans Kléos, c'est au mythique conteur Homère à qui Philoklès prête l'oreille, à ses risques et périls... Mark Eacersall met en valeur cet amour de l'aventure rêvée qui demeure un amour brutalement confronté, une fois que la violence réelle vient mettre un point à l'âge d'innocence.
D'un point de vue symbolique, Kleos est un très bel album du passage à l'âge adulte qui s'achève sur une note amère mais aussi harmonieuse avec un Philoklès qui trouve sa place dans un monde brutal mais à quel prix ?
Je n'en dirais pas plus sur cette histoire qui distille à la fois le souffle épique et la quête initiatique.
Cette quête est parfaitement représenté par le trait faussement doux d'Amélie Causse qui a déjà travaillé chez Bamboo pour l'adaptation graphique du roman d'Olivia Ruiz : La Commode aux tiroirs de couleurs. A priori, c'est seulement le deuxième titre de cette talentueuse dessinatrice dont le style doux porté par une colorisation chaude renforce encore plus les émotions exprimées dans cette épopée.
Loin d'être naif, le dessin d'Amelie Causse n'éclipse pas la violence de la quête du jeune Phyloktès qui va se confronter à la barbarie, au pillage et aux viols mais cette violence n'est jamais captée frontalement. Kleos n'est pas une aventure assombrie par une trop forte barbarie. En cela, ce titre est parfaitement équilibré entre le scénario tout en maturité de Mark Eacersakk et Serge Latapy et le dessin génialement agréable d'Amélie Causse. On notera aussi les intermèdes graphiques qui rappelle les figures rouges des vases antiques grecques. Un rappel intelligent qui reflète la personnalité un peu trop rêveuse du jeune héros.
Enfin, achevons cette critique sur la qualité éditoriale de cet album. Bien que cette chronique soit faite sur un tome 1 , les éditeurs ont décidé bon gré mal gré de sortir directement après le premier tome une intégrale dont la qualité visuelle est beaucoup plus impactante que le premier tome. Ainsi, toute l'épopée est concentrée en un seul livre plutôt que les trois volumes prévues à la base. Un bon choix éditorial qui convient beaucoup mieux à un lectorat peu désireux aujourd'hui d'investir sur des séries longues.
Merci encore une fois à Babelio et aux éditions Bamboo pour cette fabuleuse aventure, cette épopée épique et amère qui offre un puissant et symbolique passage à l'âge adulte. Nous sommes toujours dans le souffle de l'épopée
Et, parmi ces histoires, préservons celle de l'aventureux Philoklès, jeune grec qui décida de partir combattre les pirates.
Guidé par les vers de l'Odyssée, naïf et rêvant de mort glorieuse, Philoklès le preux comprendra que la réalité n'a rien d'une odyssée et pourtant...cela n'empêche pas les vers homériques de résonner dans ce bel album où la bravoure des poèmes épiques vient s'entreméler avec la dure et violente réalité d'une Grèce au début de son age classique.
Kleos est une aventure initiatique qui nous plonge donc au coeur de la Grèce à l'aube du Vème siècle. L'histoire nous est conté par Mark Eacersall et son complice Serge Latapy. Issu de l'audiovisuel, Mr.Eacersall signe depuis peu quelques entrées fracassantes dans l'univers de la bd en proposant des intrigues iniatiques fortes et riches en émotions. J'ai particulièrement aimé l'excellent Tananarive de cet auteur paru aux éditions Glénat et qui expose aussi l'histoire d'un homme qui va s'assagir des histoires racontés.
En effet, Philoklès rappelle un peu le personnage du vieux notaire à la retraite dans l'album Tananarive quii prétait une oreille attentive aux histoires de son baroudeur d'ami. Mais dans Kléos, c'est au mythique conteur Homère à qui Philoklès prête l'oreille, à ses risques et périls... Mark Eacersall met en valeur cet amour de l'aventure rêvée qui demeure un amour brutalement confronté, une fois que la violence réelle vient mettre un point à l'âge d'innocence.
D'un point de vue symbolique, Kleos est un très bel album du passage à l'âge adulte qui s'achève sur une note amère mais aussi harmonieuse avec un Philoklès qui trouve sa place dans un monde brutal mais à quel prix ?
Je n'en dirais pas plus sur cette histoire qui distille à la fois le souffle épique et la quête initiatique.
Cette quête est parfaitement représenté par le trait faussement doux d'Amélie Causse qui a déjà travaillé chez Bamboo pour l'adaptation graphique du roman d'Olivia Ruiz : La Commode aux tiroirs de couleurs. A priori, c'est seulement le deuxième titre de cette talentueuse dessinatrice dont le style doux porté par une colorisation chaude renforce encore plus les émotions exprimées dans cette épopée.
Loin d'être naif, le dessin d'Amelie Causse n'éclipse pas la violence de la quête du jeune Phyloktès qui va se confronter à la barbarie, au pillage et aux viols mais cette violence n'est jamais captée frontalement. Kleos n'est pas une aventure assombrie par une trop forte barbarie. En cela, ce titre est parfaitement équilibré entre le scénario tout en maturité de Mark Eacersakk et Serge Latapy et le dessin génialement agréable d'Amélie Causse. On notera aussi les intermèdes graphiques qui rappelle les figures rouges des vases antiques grecques. Un rappel intelligent qui reflète la personnalité un peu trop rêveuse du jeune héros.
Enfin, achevons cette critique sur la qualité éditoriale de cet album. Bien que cette chronique soit faite sur un tome 1 , les éditeurs ont décidé bon gré mal gré de sortir directement après le premier tome une intégrale dont la qualité visuelle est beaucoup plus impactante que le premier tome. Ainsi, toute l'épopée est concentrée en un seul livre plutôt que les trois volumes prévues à la base. Un bon choix éditorial qui convient beaucoup mieux à un lectorat peu désireux aujourd'hui d'investir sur des séries longues.
Merci encore une fois à Babelio et aux éditions Bamboo pour cette fabuleuse aventure, cette épopée épique et amère qui offre un puissant et symbolique passage à l'âge adulte. Nous sommes toujours dans le souffle de l'épopée
Philoklés, jeune garçon bercé par les contes homériques, rêve d'un destin rempli de gloire. Quand l'ile d'Amorgos est attaquée par des pilleurs, ce fils de pécheur s'insurge devant la lâcheté des soldats.
Guidé par son orgueil, Philoklès prend le large, résolu à venger son village, et persuadé de revenir en vainqueur auréolé de gloire.
L'on pourrait qualifier notre protagoniste de garçon naïf, plus téméraire que courageux, aveuglé par son arrogance, croyant à un destin digne de s'inscrire dans la lignée d'Achille et Ulysse.
Il se trouve fatalement heurté à une réalité cruelle… La BD aborde des thèmes tel que la pauvreté, l'esclavagisme, le viol, (BD réservée à un public adulte).
Pourtant, notre protagoniste s'entête, fidèle à sa foi dans les récits des héros grecs, il refuse de rentrer sur son île couvert de déshonneur ; et les désillusions s'enchaînent.
Les mythes grecs constituent la clef de voûte de l'intrigue. La fin, à la fois tragique et poétique, rappelle l'importance de la transmission d'un socle commun à un peuple, de la construction d'une culture, de l'entretien de la mémoire.
En conclusion, la BD ne constitue pas du tout une épopée héroïque, mais plutôt un récit dramatique. A travers son voyage, Philoklès se découvre, non pas héros, Une BD intéressante qui gagne en intensité dans la deuxième moitié, avec une fin tragiquement poétique.
Guidé par son orgueil, Philoklès prend le large, résolu à venger son village, et persuadé de revenir en vainqueur auréolé de gloire.
L'on pourrait qualifier notre protagoniste de garçon naïf, plus téméraire que courageux, aveuglé par son arrogance, croyant à un destin digne de s'inscrire dans la lignée d'Achille et Ulysse.
Il se trouve fatalement heurté à une réalité cruelle… La BD aborde des thèmes tel que la pauvreté, l'esclavagisme, le viol, (BD réservée à un public adulte).
Pourtant, notre protagoniste s'entête, fidèle à sa foi dans les récits des héros grecs, il refuse de rentrer sur son île couvert de déshonneur ; et les désillusions s'enchaînent.
Les mythes grecs constituent la clef de voûte de l'intrigue. La fin, à la fois tragique et poétique, rappelle l'importance de la transmission d'un socle commun à un peuple, de la construction d'une culture, de l'entretien de la mémoire.
En conclusion, la BD ne constitue pas du tout une épopée héroïque, mais plutôt un récit dramatique. A travers son voyage, Philoklès se découvre, non pas héros, Une BD intéressante qui gagne en intensité dans la deuxième moitié, avec une fin tragiquement poétique.
« 499 av. J-C, les Grecs anciens ne savent pas qu'ils ont franchi les âges obscurs et l'ère archaïque, et qu'ils vivent à l'aube de ce que les historiens appelleront l'époque classique. »
Kleos, Eacersall - Latapy - Causse @grandangle_editions @markeacersall @serge_latapy @causse_amelie
Philoklès, jeune fils de pêcheur, nourri des récits de l'Iliade et l'Odyssée chantés par les rhapsodes, se rêve héros qui sauvera son île: Amorgos.
Celle-ci vient d'être pillée par les redoutables pirates et le jeune homme, animé par la fougue et la bravoure de sa jeunesse, veut venger sa cité et poursuivre les barbares jusque dans leur repaire!
Ce roman graphique est riche de belles références à Homère et de superbes planches réalisées avec talent et beauté!
L'intérêt du récit réside dans le fait qu'il se passe peu de temps avant l'ère classique.
Le dessin est doux, empreint de réalisme et d'onirisme… même quand il aborde des thèmes plus rudes comme le viol, le combat, la subtilité suggestive du trait rend la violence plus acceptable…
Les scènes sensuelles sont belles, sensibles, pas du tout vulgaires!
Les planches sont sublimes et le texte passionnant, foisonnant, instructif!
Car notre apprenti héros est emporté bien malgré lui dans une épopée quelque peu différente de celle de son modèle, Achille, mais qui lui réserve son lot de surprises…
L'amour, la guerre, l'aventure, la mer… on retrouve clairement l'influence d'Homère, avec un soupçon d'inspiration plus contemporaine… une petite touche de modernité!
« Zeus ravit à l'homme la moitié de sa vertu quand il le prive de sa liberté… Tu vois, tu peux être éloquent quand ça t'arrange. »
Un roman graphique à la fois riche et passionnant, magnifique et intéressant, poétique et enivrant!
Je remercie @babelio_ et @grandangle_editions pour ce magnifique service presse Masse critique privilège 🙏🏼
Kleos, Eacersall - Latapy - Causse @grandangle_editions @markeacersall @serge_latapy @causse_amelie
Philoklès, jeune fils de pêcheur, nourri des récits de l'Iliade et l'Odyssée chantés par les rhapsodes, se rêve héros qui sauvera son île: Amorgos.
Celle-ci vient d'être pillée par les redoutables pirates et le jeune homme, animé par la fougue et la bravoure de sa jeunesse, veut venger sa cité et poursuivre les barbares jusque dans leur repaire!
Ce roman graphique est riche de belles références à Homère et de superbes planches réalisées avec talent et beauté!
L'intérêt du récit réside dans le fait qu'il se passe peu de temps avant l'ère classique.
Le dessin est doux, empreint de réalisme et d'onirisme… même quand il aborde des thèmes plus rudes comme le viol, le combat, la subtilité suggestive du trait rend la violence plus acceptable…
Les scènes sensuelles sont belles, sensibles, pas du tout vulgaires!
Les planches sont sublimes et le texte passionnant, foisonnant, instructif!
Car notre apprenti héros est emporté bien malgré lui dans une épopée quelque peu différente de celle de son modèle, Achille, mais qui lui réserve son lot de surprises…
L'amour, la guerre, l'aventure, la mer… on retrouve clairement l'influence d'Homère, avec un soupçon d'inspiration plus contemporaine… une petite touche de modernité!
« Zeus ravit à l'homme la moitié de sa vertu quand il le prive de sa liberté… Tu vois, tu peux être éloquent quand ça t'arrange. »
Un roman graphique à la fois riche et passionnant, magnifique et intéressant, poétique et enivrant!
Je remercie @babelio_ et @grandangle_editions pour ce magnifique service presse Masse critique privilège 🙏🏼
Merci à Babelio et aux éditions Grand Angle pour cette Masse Critique ! D'autant plus que l'on devait recevoir le premier tome de cette duologie et que nous avons finalement reçu l'intégrale. Une excellente surprise !
Philoklès est un jeune pêcheur un peu téméraire et rêvant de gloire. L'occasion pour lui d'entrer dans l'histoire de présente lorsque son village se fait piller par des pirates. Il partira à leur recherche, convaincu de pouvoir mener à bien la mission qu'il s'est donné. Mais la gloire n'est pas si facile à atteindre...
Un beau roman graphique, emprunt d'une certaine poésie.
Ici pas de batailles épiques ni d'action trépidante, l'histoire est plus "terre à terre" et fait hommage aux récits d'Homère. Entre la beauté des décors Grecs et la vie parfois difficile et cruelle, notre héros n'est pas épargné. Il grandit au fil des pages, mûri, mais garde cette farouche envie de devenir un maillon de l'Histoire.
C'est un bel ouvrage, tant par le fond que par la forme. Néanmoins il ne sera pas à mettre dans les mains les plus jeunes, de par certaines scènes violentes ou sexuelles.
L'épopée de Philoklès est parlante et touchante, parsemée d'embûches comme peut l'être la vie, mais il ne baisse jamais les bras pour autant. Pourtant il en aurait eu tout le loisir.
La fin m'a étonnée, et j'ai même eu du mal à comprendre pourquoi. Pourquoi Philoklès conte-t-il cette histoire ? J'ai bien une idée ou deux, mais rien de très concret.
Les dessins et les couleurs sont très beaux, et ça a été un plaisir de parcourir les pages. Pourtant je ne suis pas une férue de BDs ou romans graphiques, mais il y a quelque chose de très beau dans Kleos.
Une belle découverte dans un monde où les Dieux et les récits d'Homère sont omniprésents, et où la gloire et la mémoire est ce qui motive beaucoup d'hommes.
Philoklès est un jeune pêcheur un peu téméraire et rêvant de gloire. L'occasion pour lui d'entrer dans l'histoire de présente lorsque son village se fait piller par des pirates. Il partira à leur recherche, convaincu de pouvoir mener à bien la mission qu'il s'est donné. Mais la gloire n'est pas si facile à atteindre...
Un beau roman graphique, emprunt d'une certaine poésie.
Ici pas de batailles épiques ni d'action trépidante, l'histoire est plus "terre à terre" et fait hommage aux récits d'Homère. Entre la beauté des décors Grecs et la vie parfois difficile et cruelle, notre héros n'est pas épargné. Il grandit au fil des pages, mûri, mais garde cette farouche envie de devenir un maillon de l'Histoire.
C'est un bel ouvrage, tant par le fond que par la forme. Néanmoins il ne sera pas à mettre dans les mains les plus jeunes, de par certaines scènes violentes ou sexuelles.
L'épopée de Philoklès est parlante et touchante, parsemée d'embûches comme peut l'être la vie, mais il ne baisse jamais les bras pour autant. Pourtant il en aurait eu tout le loisir.
La fin m'a étonnée, et j'ai même eu du mal à comprendre pourquoi. Pourquoi Philoklès conte-t-il cette histoire ? J'ai bien une idée ou deux, mais rien de très concret.
Les dessins et les couleurs sont très beaux, et ça a été un plaisir de parcourir les pages. Pourtant je ne suis pas une férue de BDs ou romans graphiques, mais il y a quelque chose de très beau dans Kleos.
Une belle découverte dans un monde où les Dieux et les récits d'Homère sont omniprésents, et où la gloire et la mémoire est ce qui motive beaucoup d'hommes.
Nous nous révons tous à être l'un des personnages de nos livres. Et bien cet fois-ci, à travers les pages Kleos nous découvrons qu' il vaut mieux être le conteur, car une vie de héros dans la réalité n'est jamais simple. Et encore moins à cet époque en grèce. Chacun connait la mythologie grecque ou encore les mythes d'Homère, mais il est rare de se plonger sur l'influence qu'on eu ces histoires à l'Antiquités. C'est ce qu'offre la BD qui est très fidèle par les tenus, les coutumes, l'époque où se déroule l'histoire.
Notre protagoniste est plein de courage, de rêve de gloire ainsi que de l'Iliade et l'Odyssé dans la tête. Hélas, ça ne se passe pas comme il l'avait prévu. La dure réalité le rattrape. Les épreuves qu'ils va affronter vont le façonner. C'est un lecture pour un public adulte et averti, en raison de certain sujet dont traite la BD, comme l'esclavage et le viol.
Le style de la dessinatrice est super captivant. Elle représente à merveille les expressions des personnages ainsi que les situations sans texte ce qui offre une deuxième lecture. On a principalement une colorisation dans les tons chauds. Je conseille de lire deux fois la BD, la première avec le texte et découvrir l'histoire, puis une deuxième pour savourer une lecture à travers les dessins d'Amélie Causse.
J'ai appris que d'origine, elle avait été prévus pour être couper en 2 tomes. Cependant, je préfère ce format intégrale qui permet de profiter pleinement de l'histoire. On ne se retrouve pas éjecter de l'histoire par la fin d'un tome, ce qui est des fois trop court à mon goût. J'apprécie beaucoup l'intégral.
Lien : http://lecholitteraire.e-mon..
Notre protagoniste est plein de courage, de rêve de gloire ainsi que de l'Iliade et l'Odyssé dans la tête. Hélas, ça ne se passe pas comme il l'avait prévu. La dure réalité le rattrape. Les épreuves qu'ils va affronter vont le façonner. C'est un lecture pour un public adulte et averti, en raison de certain sujet dont traite la BD, comme l'esclavage et le viol.
Le style de la dessinatrice est super captivant. Elle représente à merveille les expressions des personnages ainsi que les situations sans texte ce qui offre une deuxième lecture. On a principalement une colorisation dans les tons chauds. Je conseille de lire deux fois la BD, la première avec le texte et découvrir l'histoire, puis une deuxième pour savourer une lecture à travers les dessins d'Amélie Causse.
J'ai appris que d'origine, elle avait été prévus pour être couper en 2 tomes. Cependant, je préfère ce format intégrale qui permet de profiter pleinement de l'histoire. On ne se retrouve pas éjecter de l'histoire par la fin d'un tome, ce qui est des fois trop court à mon goût. J'apprécie beaucoup l'intégral.
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J'ai beaucoup aimé le scénario qui nous plonge dans la mythologie grecque tout en nous proposant une histoire novatrice. J'ai également aimé les dessins qui sont réaliste tout en gardant un style assez ancien à l'image du texte. Cependant j'ai commencé à lire la BD avec ma fille et clairement c'était une erreur car certaines scènes sont assez violente ou choquante pour un jeune enfant.
Lien : https://justineetseslectures..
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Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.
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