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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté ! Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs !
Sous nos drapeaux que la Victoire
Accoure à tes mâles accents !
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre 𝖌𝖑𝖔𝖎𝖗𝖊 ♫
- La Marseillaise - couplet VI - 26 𝓂𝑒𝓈𝓈𝒾𝒹𝑜𝓇 𝒶𝓃 𝐼𝐼𝐼 -
---♪---♫---🐬---⛵---🐬---♫---♪---

Messidor dans les bras de Morphée
Alors quand rêverai-je mon petit village !?
Une quête qui recommence, le début d'un voyage
Suivre le Thrace, la table des bien nés
L'épée d'Eraste, pour tout bagage
chez les grecs, va te faire enclumer
Mais qu'allait-t'il faire dans cette trière !?
Nos vies sont une guerre
Ton apparence, pas marrant tous ces mirages.
A couple ment, trouver la reine
Dauphins de borée à corps de femme
Sirène, comment trouver la mienne !?
Pique épique et collait Priam
Devant tant de beautés j'en suis réduit au silence
Grand yeux de chouette, ceux de ton Athéna
Puis-je avouer un amour pour tes dieux
quand devant l'Homère t'as ?
Bye bye KLEOS LESBOS Rhapsodique
Merci Ed. Grand Angle pour cet épisode unique
Eacersall- Latapy- Causse et bien sûr à Masse critique
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CHRONIQUE DE LA VERSION INTEGRALE

Je remercie Babelio et les éditions Bamboo, label Grand Angle, de m'avoir envoyé Kleos de Mark Eacersall, Serge Latapy et Amélie Causse en échange de mon avis.

Il est des récits qui déploient toute leur essence en étant lus d'une traite, Kleos en fait indéniablement partie ! C'est la raison pour laquelle je salue l'initiative de la maison d'édition qui propose aux clients le souhaitant de rapporter, jusqu'à la fin de l'année, le premier tome en librairie lors de l'achat de cette version intégrale. Une belle preuve de la capacité de l'éditeur à prendre du recul et à en tirer les conclusions qui s'imposent.

En tant que lectrice, j'ai d'ailleurs fort apprécié de recevoir l'histoire complète à la place du premier tome annoncé lors de la masse critique Babelio, et en remercie la maison d'édition. Je ne doute pas, en effet, qu'être coupée en plein milieu de l'histoire m'aurait quelque peu frustrée et aurait atténué la portée de cette aventure initiatique qui prend ses racines en Grèce en 499 av. J.-C. Nous y découvrons le jeune Philoklès, fils de pêcheur, plus intéressé par l'idée de se forger un destin glorieux que par les filets de pêche de son père. Et pour cause, bercé par les récits fondateurs de la culture grecque, notre jeune idéaliste se rêve en héros, ou du moins, en pourfendeur de torts. Cela tombe bien puisque des torts, son village tout juste pillé par des pirates, en a à déplorer !

Encouragé par le dirigeant du village ravi de se débarrasser de ce trouble-fête à la langue bien pendue, rappelant aux citoyens le manque de courage de ceux censés les protéger, il prend ainsi le large, la tête remplie des vers de L'Iliade et de L'Odyssée qu'il connaît par coeur. de bien faibles armes pour affronter ce qui l'attend… Car lui qui rêvait de gloire, va connaître les affres d'une réalité à laquelle son statut d'idéaliste et de fils de pêcheur incapable de naviguer ne l'avait pas préparé : naufrages, dangers, humiliations, agressions, viols, esclavagisme… Autant vous avertir tout de suite, Mark Eacersall et Serge Latapy ne nous épargnent rien : ni les dessous d'un monde grec violent et sans concession, ni la manière dont le destin d'un homme peut basculer en un instant dans ce monde dominé par les plus forts.

Au fil de l'aventure, notre apprenti héros va connaître différentes positions, de celle d'éphèbe découvrant les plaisirs de la chair à celle d'esclave, en passant par le statut plus enviable de conteur. Différentes vies, mais aucune ne le rapprochant de celle qu'il s'était imaginée et qu'il avait décidé de se construire en quittant son village. Difficile de ne pas compatir devant la déchéance et les malheurs de Philoklès, mais difficile également de ne pas être atterré par la naïveté avec laquelle il pensait pouvoir devenir un héros sans même avoir suivi un entraînement militaire ! Idéaliste, certes, mais surtout imbus de lui-même, du moins en début de périple, le jeune homme évoluant au gré de ses (mes)aventures. Il apprendra ainsi à choisir ses combats et à poser intelligemment ses pions en fonction de la dure réalité qui s'impose à lui et de ses talents, qui ne sont pas ceux qu'il espérait, mais qui n'en sont néanmoins pas réels et utiles.

Je ne me suis pas attachée à lui, mais j'ai été révoltée par les coups qui lui sont portés, les humiliations qu'il subit et j'ai été impressionnée par sa pugnacité, son instinct de survie, son intelligence des situations et cette maturité nouvellement et difficilement acquise. Ainsi, s'il reste toujours ce grand amoureux des récits fondateurs qui ont formé sa personnalité, il développe également une force de caractère plus prosaïque, lui permettant d'arracher, si ce n'est à coups d'épée, à coups de paroles et de ruse cette liberté qu'on lui a si violemment dérobée. de fil en aiguille, les enjeux de cette quête initiatique changent, poussant Philoklès à tronquer ses rêves de gloire de jeune homme idéaliste au profit d'une lutte acharnée pour sa survie. Un domaine dans lequel il se révèle plutôt doué !

Le scénario arrive à créer l'exploit de prendre son temps tout en allant vite, les auteurs faisant preuve d'une redoutable efficacité et implacabilité dans le déroulé de leur histoire. On ressort donc comblés de cette lecture, a fortiori quand l'on découvre une fin qui ne manque pas d'ironie, mais qui, surtout, s'impose à nous comme une fulgurance. Après tout, il ne peut y avoir de mythes et de légendes sans personne pour les écrire et les partager… Mark Eacersall et Serge Latapy nous offrent ainsi une vibrante ode aux conteurs et à une oralité qui s'est quelque peu perdue dans nos sociétés, mais qui semble ici fédératrice et source d'enjeux dépassant notre simple mortalité. À cet égard, la fin prend tout son sens et dévoile toute sa puissance, nous prouvant qu'aucune place n'a été laissée au hasard et que la boucle est admirablement bouclée.

J'ai, en outre, apprécié les multiples références à L'Iliade et L'Odyssée, toujours utilisées avec pertinence ainsi qu'une certaine modernité dans la manière d'aborder l'histoire. Au-delà du scénario, cette BD peut s'appuyer sur le magnifique travail d'illustration d'Amélie Causse, qui a insufflé la dose parfaite de poésie et de sensibilité à ses dessins pour contrebalancer la dureté des événements. La violence est toujours dépeinte avec justesse mais sans insistance, tout passant par la suggestion plutôt qu'une âpre démonstration. Ainsi, si la BD n'est pas tout public, elle n'en demeure pas moins accessible aux adolescents et aux lecteurs désirant être immergés dans un monde grec réaliste où le pire n'est pas occulté, mais jamais glorifié.

Pour ma part, j'ai été saisie par les expressions des visages, le jeu sur la lumière, les effets de mouvement de l'eau, les teintes chaudes offrant un contraste intéressant entre le fond et la forme, le cadrage et le découpage dynamique du récit, permettant de suivre l'action même quand la narration se fait oublier. Les auteurs ont, en effet, opté pour un scénario peu bavard et pourtant efficace qui permet à l'illustratrice d'exprimer son art avec une grande liberté et aux lecteurs de laisser parler leur imagination. Une imagination qui, portée par une ambiance graphique saisissante et particulièrement expressive, vient naturellement s'approprier des silences porteurs de sens.

Une symbiose entre le fond et la forme qui donne toute sa force à cette grande aventure initiatique, mais aussi humaine que je conseillerais à tous les amateurs de textes dans lesquels un homme se bat contre vents et marées avant d'embrasser sa destinée ! Un destin qui n'était pas celui qu'il espérait, mais un destin pour lequel il était fait… et qui rappelle qu'une histoire, même glorieuse, n'est rien sans celui qui la raconte. Kleos est une belle BD que je vous invite à découvrir dans sa version complète pour l'apprécier à sa juste valeur, d'autant que l'objet-livre en lui-même est de toute splendeur.
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Le jour où son village est pillé par des pirates, le jeune pêcheur Philoklès affronte les hommes armés de son île leur reprochant de ne pas se battre. Il décide de partir à la recherche du bateau pirate afin de l'incendier!
Mais ce n'est pas si facile. Après avoir écouté les prédictions d'un oracle gâteux, il essuie des tempêtes et se retrouve naufragé sur une île où il passe du statut d'esclave à celui de rhapsode et déclame les récits de l'Iliade et l'Odyssée.
Bien que devenu privilégié sur l'île il prépare son évasion. Mais là encore tout va se compliquer.
Le sens de l'histoire ? Il ne suffit pas d'avoir de grands rêves pour vivre une vie exceptionnelle.
Dommage que quelques dessins un peu trop suggestifs sur les moeurs sexuelles de l'époque obligent à émettre des réserves pour les plus jeunes lecteurs, parce qu'il s'agit là d'un roman initiatique : un ado part à la rencontre de ses rêves et se confronte aux aléas de la vie.
Le graphisme superbe nous immerge dans la Grèce antique.
Une très belle lecture.
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UN HOMÈRE SINON RIEN !

Nous sommes en -499 de notre ère. La civilisation grecque est sur le point d'entrer dans son âge dit "classique", mais elle ne le sait évidemment pas encore. le jeune Philoklès, rejeton adolescent et plein de fougue d'un pauvre pêcheur vivant sur l'une de ces innombrables et merveilleuses îles des Cyclades, Amorgos, s'insurge : que faisaient donc les hoplites, ces bouches improductives supposées défendre la population, tandis que de féroces pirates venaient, une fois encore, dévaster la basse ville ? Rien, une fois de trop ! Lui qui fait des rêves de gloire et de richesse à l'écoute de l'aède contant les exploits de l'Iliade et, surtout, ceux d'Ulysse et de son Odyssée, va en avoir pour son compte : le strategos de l'île, souhaitant éviter que des esprits trop critiques de ses décisions finissent par provoquer une émeute, répond à ses exigences : on confie donc au jeune homme un bateau de pêche, quelques armes et surtout, de quoi se nourrir afin de découvrir d'où viennent ses fameux pirates et parvenir, peut-être, à les anéantir.

Bien entendu, rien ne va se dérouler comme le jeune homme l'avait espéré. Très vite, et même presque dès ses premières heures sur la vaste mer (n'oublions pas que les marins de l'antiquité, aussi malins, intrépides, parfois chanceux, furent-ils, pratiquaient essentiellement l'art du cabotage. Se retrouver en pleine mer, quasiment sans repère autre que la position du soleil ou des astres nocturnes, pouvait s'avérer source de grandes angoisses existentielles et même de perdition), il va comprendre, la plupart du temps à ses dépens, qu'il y a un fossé entre la vie de héros homérique et celle de jeune pêcheur pauvre, sans formation ou presque. Très vite, il s'avère pour ce qu'il est vraiment : un doux rêveur naïf mais plein de ressort et d'espoir. Au cours de sa traversée, il va croiser aussi des personnages hauts en couleur : un prophète aveugle très roué, une épouse abandonné par son mari (parti à la guerre) et qui se prend un peu pour Circé, des sirènes (fruits de son imagination et du soleil plombant), chacun le poussant à poursuivre la route toujours un peu plus loin, même si ce n'est pas toujours par choix !

Sans sombrer dans la pure pédagogie ennuyeuse, Kléos nous fait découvrir un univers méconnu, lointain, un peu fantasmatique de cette Grèce aussi fascinante qu'étrangère à nos existences contemporaines, sur le ton faussement badin de l'aventure, à travers une geste maritime et héroïque que ce Candide - sans maître Pangloss, hélas pour lui - qui se prend un peu pour Ulysse traverse, pour notre plus grand plaisir.
Cette première partie, dont on comprend très vite qu'elle ne s'achèvera pas sans heurt ni, peut être, malheurs, est menée de main(s) de maître(s) par Mark Eacersall et Serge Latapy au scénario et, peut-être plus notoire encore, est servi par un trait précis, légèrement stylisé, nerveux quoiqu'aussi fait de délicatesse et de poésie par la dessinatrice et coloriste (il n'est pas si évident d'être talentueux sur ces deux postes) Amélie Causse, dont on s'empressera de retenir le nom et de suivre le travail futur.

Notons, pour faire bonne mesure, que cette Masse Critique spéciale n'aurait pas pu être possible, d'une part, sans notre bibliothèque virtuelle en ligne préférée, Babelio.com, ni sans la bienveillance des éditions Bamboo, à travers leur label "Grand Angle" dont il me faut noter que, par décision des uns et des autres, c'est le diptyque complet, réuni en un seul important volume, que j'ai reçu, et pas seulement le premier tome ainsi que proposé dans un premier temps. Inutile de préciser ici quel plaisir ce fut de pouvoir suivre les aventures de Philoklès jusqu'à la lie (d'autant que le vin y a aussi son rôle à jouer... Mais chut ! Ne divulgâchons pas trop !). A tous : merci.
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Quand on est un jeune grec vivant sur une petite île régulièrement pillée par une peuplade voisine et qu'on a été biberonné à la poésie épique d'Homère, quoi de plus naturel que de nourrir des rêves de vengeance, d'aventures et de gloire en partant pour une expédition punitive contre ces insolents malandrins qui pensent pouvoir se servir sur son île chaque fois qu'ils le désirent ? C'est le doux songe que caresse Philoklès oubliant dans cet illustre fantasme sa plus que modeste condition de chétif fils de pêcheur.
Mais parfois les planètes s'alignent et pour se débarrasser de ce blanc-bec utopique qui risque – l'arrogant – de mettre des idées guerrières dans d'autres juvéniles cervelles, la gouvernance de l'île lui fournit bateau (coque de noix plutôt, soyons précis) et denrées en lui souhaitant bonne chance dans son entreprise vengeresse et Philoklès, s'imaginant déjà de retour en vainqueur et auréolé de gloire, prend la mer en direction de son héroïque destinée.

Si le célèbre Ulysse lui-même a rencontré mille misères durant une décennie de guerre et mis encore dix ans à rentrer chez lui, le jeune Philoklès aurait dû se douter que tout ne se passerait pas au mieux pour lui et que les rêves s'ils se distinguent autant de la réalité ce n'est peut-être pas pour rien. Après des aventures auxquelles ils n'aspirait pas : battu, blessé et laissé pour presque mort, le voilà esclave des ennemis qu'il était venu combattre. C'est à partir de là qu'il va mettre ses glorieuses aspirations de côté et songer sérieusement à s'enfuir.

Sur fond d'Iliade et d'Odyssée (Philoklès connaissant cette dernière par coeur), Mark Eacersall et Serge Latapy à leur tour se font aèdes pour nous raconter les petites îles de la Grèce Antique, leurs guerriers, leurs esclaves, leurs femmes et leurs simples citoyens n'aspirant qu'à une vie calme qu'ils ont bien du mal à obtenir. Pour parfaire cette épopée, le dessin moderne et dépouillé d'Amélie Causse loin d'être anachronique nous rend plus vivant encore ces aventures helléniques. Une fluidité ayant pour heureux résultat de voir les 139 pages de cette intégrale (et non simplement du 1er tome comme prévu au départ) englouties en un rien de temps. Philoklès nous captive suffisamment pour qu'on ne referme cet album qu'une fois son histoire intégralement racontée en comprenant bien pourquoi Bamboo Édition a souhaité faire machine arrière sur un découpage en plusieurs tomes et livré cette histoire d'un seul trait (d'où le double post de cette critique afin de rester dans les clous de la Masse Critique, cette décision ayant été prise entre la proposition MC et l'envoi de l'album qui dès lors, ne correspondait plus à ladite proposition) Heureux choix rendant ainsi cette odyssée tellement plus plaisante à dévorer.
Merci donc à Bamboo Édition pour cette découverte ainsi qu'à Babelio qui s'en est fait l'entremetteur.
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Philokles, est un jeune grec pauvre bercé par les récits des aedes. Il se rêve en Ulysse où en Achille. Alors quand une bande de pirate pille sa petite ville sans que les gens d'armes lève le petit doigt, il n'écoute que son courage. Il prend une frêle barcasse, et se lance dans son aventure ! Mais il habite déchanter et se rendre compte que la vraie vie est assez éloignée des épopées de légende.

Un récit prenant avec pas mal de péripéties, parfois drôle parfois touchant. le héros va évoluer petit à petit au fur et à mesure des épreuves et des déconvenues. Il n'a pas la carrure de ses ambitions, il n'en paraît que plus humain et l'on ressent beaucoup d'empathie pour lui.
Le dessin est chaleureux et expressif. Les couleurs sont très belles.
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Le livre (l'histoire complète en un seul volume) est magnifique. L'objet d'abord, dont la couverture s'inspire des poteries à figures rouges de l'Antiquité. le contenu ensuite, dont les dessins retiennent immédiatement l'attention, en particulier les vues maritimes et nocturnes. Même les nuages ont une forme grecque ! Plusieurs planches sont sans texte, laissant ainsi le regard s'attarder sur les détails et le rendu des lieux.
Les auteurs font de nombreux clins d'oeil à Homère pour camper leur jeune héros, épris de gloire comme Achille son idole, qui avait, lui, préféré mourir jeune en échange de la gloire éternelle. Mais est-ce aussi le souhait de Philoklès ?
Kleos, cette renommée qu'il désire, ne s'offre pourtant pas au premier venu et comme d'autres avant lui, il devra quitter son île natale pillée par des pirates pour mettre un terme à leurs agissements.
Il passe ainsi par toutes les étapes du récit d'apprentissage, aidé surtout par sa bonne connaissance des poèmes homériques, toujours utiles pour survivre lorsqu'on rencontre des sirènes, ou même, un géant borgne.
Cette épopée nouvelle, non dénuée d'humour, devrait ravir les passionnés de mythologie et conquérir les autres. Une petite précision toutefois, les scènes de sexe, pas toujours consenti, empêchent peut-être de laisser ce bel ouvrage aux plus jeunes lecteurs.
Je remercie vivement l'éditeur pour ce beau cadeau reçu dans le cadre d'une opération masse critique.
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Un bel album qui regroupe les deux tomes de Kléos.
Les auteurs ont souhaité que leurs lecteurs puisse lire les aventures de Philoklès "d'une traite".

Philoklès est fils de pêcheur est en a marre de fuir à cause des pilleurs de son île. Les hommes en armure qui sont sensés les défendre ne font rien. Il veut "faire ce que n'importe quel guerrier ferait...trouver le repaire de ces bâtards et brûler leur vaisseau !"
Il part sur son bateau et ses connaissances sur l'Iliade et l'Odyssée mais tout ne se déroule pas comme il l'a prévu.

Une BD qui n'est pas à mettre entre toutes les mains car les illustrations sont très parlantes et certaines représentent des scènes de sexe.
136 pages mais qui se lisent en une fois. Je comprends bien la volonté des auteurs.
J'ai lu "Homère" il y a quelques années et j'avais apprécié ce récit. Il en va de même ici.
Je ne m'attendais pas à cette fin. Philoklès n'a pas suivi les conseils de Tirésias, il aurait dû.

Un album a offrir aux amateurs d'Ulysse, Homère...
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Philoklès, qui connait par coeur l'Iliade et l'Odyssée, rêve de gloire et d'exploits. Quand son île est pillée par des pirates, ce fils de pécheur de révolte de l'inaction des soldats sensés les défendre. Il part alors dans une quête pour retrouver les pillards et se venger.
Visuellement d'abord, cette BD est magnifique. le trait est certes classique, mais d'une grande finesse et plein de détails. Les couleurs rendent compte de la simplicité de la vie à l'époque avec une palette naturelle faite dans des tons ocres, verts et bleus.
Côté histoire, les auteurs sont sans concession avec leur héros qui, loin de la gloire dont il rêve, va plutôt enchainer les galères et les coups du sort. Pas de coup d'éclat, pas de réussite dans son entreprise, il va voir son quotidien empirer à chacune de ses étapes.
Je n'ai pas éprouvé de sympathie pour Philoklès, trop orgueilleux pour être attachant, mais j'ai suivi avec beaucoup d'intérêt ses aventures dans cet album de grande qualité.
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Ma critique est celle de l'intégrale de Kleos reçue dans le cadre de l'opération Mass critique. Merci à Babelio et aux éditions Grand Angle.
Kleos est un jeune garçon, dans la Grèce antique, la tête farcie de poèmes d'Homère,, l'Illiade et l'Odyssée. le jour où les pirates attaquent son village sans que les soldats fassent le moindre geste pour le défendre, il s'enflamme et apostrophe leur chef violemment. Pressentant des problèmes et craignant des émeutes, le chef du village va lui donner les moyens de partir pour aller découvrir la cache des pirates. S'il parle haut et fort ce n'est pas un grand navigateur et il va se retrouver par erreur à Lesbos, se faire passer pour noble et partager la couche f'Alcyone jusqu'au retour inopiné de son mari. Seuls ses talents de conteur lui vaudront la vie sauve et il devra partir honteusement pour d'autres aventures.
Une très belle BD dont j'ai apprécié les graphismes, un bel hommage aux aèdes, aux conteurs qui peuvent tenir les hommes sous leur charme. Mais Kleos réalisera douloureusement que cela, parfois ne suffit pas.
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