Décidément
Umberto Eco ne se prend pas au sérieux. Enfin, dans ce livret bien sûr. Voilà de belles parodies de critiques littéraires (la Bible,
l'Odyssée d'
Homère…) qui nous font bien rire : il y explique, en tant qu'éditeur, pourquoi il ne les retiendrait pas. Ou encore, il nous conte l'histoire d'un très jeune héros brûlant d'amour pour une octogénaire au doux nom de Nonita (référence au
Lolita de
Nabokov). Et il y a encore ces sauvages qui trouvent bien ridicules ces Occidentaux que nous sommes…
Umberto Eco a de sérieuses références littéraires et italiennes que je ne possède pas, et donc certains de ses pastiches m'ont échappé. Mais dans l'ensembe, j'ai passé en sa compagnie un bon moment.
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