La Jeunesse d'Arsène Lupin : Cagliostro

Nouvelle adaptation d'un roman d'Arsène Lupin… Et pour la seconde fois, adaptation d'un roman que je n'ai pas lu. Donc pour la fidélité, je ne me prononcerai pas.

Ce nouvel opus nous entraine dans la jeunesse d'Arsène Lupin, quand il n'était pas encore le célèbre gentleman cambrioleur et que, surtout, il ne s'appelait pas encore Arsène. Nous le découvrons sous le nom de Raoul d'Andrésy, jeune homme amoureux de Clarisse d'Etigues. Mais alors qu'il tente de convaincre le père de la jeune femme de lui accorder sa main, il va sauver la vie de Joséphine Balsamo, comtesse de Cagliostro. Cet évènement va changer le cours de sa vie… Attiré par la comtesse, il va peu à peu devenir le personnage que l'on connait, sous l'impulsion de Joséphine. Mais attention la belle comtesse n'est pas celle qu'elle laisse paraitre.

J'ai aimé cette lecture qui montre un jeune Arsène qui porte en lui toutes les caractéristiques du Arsène adulte. La répartie, la vivacité d'esprit, le charme,… Au fond, il a toujours été comme ça, il fallait juste laisser murir le personnage. J'ai trouvé cependant l'histoire un peu rapide, je suis curieuse de voir comment tout cela est traité dans le roman. Surtout la partie sur le nom d'Arsène. Quand on lit l'adaptation sans aucun point de référence, on a l'impression que c'est Joséphine Balsamo qui donne son nom à Arsène, qui le choisit en quelques sortes. Or si j'en crois toutes les sources que j'ai pu lire, à sa naissance le jeune homme s'appelle bien Arsène Raoul Lupin. Il a changé de nom plus tard pour prendre le nom de sa mère (d'Andrésy) et utilisant au passage son deuxième prénom. Dans ce contexte, Joséphine ne fait que lui redonner son « vrai » nom, celui qui sera associé pour toujours à sa carrière de cambrioleur. Ce qui sous-entent également qu'elle connait des choses sur son passé lorsqu'elle le croise pour la seconde fois. de ce point de vue là, j'ai trouvé que la bande dessinée n'était pas très explicite. Il faut peut-être avoir lu le roman avant pour en comprendre toutes les subtilités.

Je ne suis pas très fan du dessin, chose étrange quand on sait que j'avais aimé le style du même dessinateur dans L'aiguille creuse par exemple. Ce qui n'enlève rien au talent de Michaël Minerbe.

Bande-dessinée lue en une seule soirée, beaucoup trop courte comme à chaque fois. Je suis désormais curieuse de lire le roman dont est tiré l'histoire. Et surtout j'ai hâte de savoir quelle sera la prochaine adaptation, s'il y en a une…
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La passion selon Lupin

Revenu à la mode grâce à la série résolument moderne diffusée sur Netflix et avec Omar Sy dans le rôle-titre, Arsène Lupin, malgré ses 116 ans, est plus que jamais à la mode… Comme le prouve ce présent opus orchestré par Jérôme Eho et mis en images par Michael Minerbe.

On y retrouve Lupin dans sa folle jeunesse… Alors qu'il à convaincre son père à épouser Clarisse d'Étigues dont il était éperdument amoureux, Lupin est fasciné par la beauté et le mystère d'une jeune femme qu'il vient de sauver de la noyade… A ses côtés, il va chercher à percer l'énigmes qui devrait les conduire aux Trésors des Abbayes, mis à l'abri par l'église à la Révolution… Action, aventure et trahison seront au programme de ce titre haut en couleur…

Le dessin anguleux du dessinateur sert joliment cette histoire fort bien adaptée du roman qui fut publié en feuilleton dans les pages du Journal de 1923 à 1924… On ne peut qu'espérer que d'autres titres viendront enrichir cette collection consacrée au plus célèbre des cambrioleurs…
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