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Citations sur Poèmes de l’étrange départ (24)

Randonnée générale

Du bas vers les sommets,
Pour autant que vous puissiez voir,
Maintenant tout est en fleur,
Maintenant, la randonnée commence:
Les ressorts des fentes,
Les courants sur un plan vert,
Les alouettes en l'air,
Le poète fraîchement avancé.

Et ceux qui périssent dans la vallée
Dans un emprisonnement de tristesse sombre,
Il voudrait les attirer tous
vers ce voyage.

Et en bas des montagnes
son chant résonne dans la vallée,
Et les frères dispersés ont
toujours le mal du pays.

Puis le monde devient si vivant
et prend la chaussure de voyage,
sa chérie au milieu,
elle lui fait un signe de tête en secret.

Et sur les parois rocheuses
Et sur le plan vert
Cela déroute et crie sans fin -
Maintenant, la randonnée commence!
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Je vais de rue en rue…


6

vers les forêts vont les nuages
ils passent sur le toit
je voudrais me suspendre
et voler avec eux

j’erre dans les bois
je m’assieds je pense
j’essaie un air
je me tiens coi

de gaies histoires
me viennent
je les écris
pourtant j’ai tant de peine

des chansons que j’ai écrites
il y a longtemps
mon amour était fidèle
le monde brillait

je me souviens d’elles
ému
ce dont elles parlent
n’est plus

ces nuages passent
les oiseaux s’éveillent
tout est gai luisant
et s’étend au loin

parfois il pleut
mêlé de soleil
ta maison ton jardin brillent
dans l’arc-en-ciel

mais tu n’as plus de peine
tu ne m’attends plus
moi je souffre encore
ces enchantements me tuent
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Un goliard *


le temps est le plus agréable
et fait chanter tous les oiseaux
mais si l’averse bat les feuilles
je chante encore

l’éclair luit
mais mon œil
aucun spectre ne l’effraie
et je vais l’âme tranquille

sur le chemin du savoir
de Mammon n’ai cure
grave je médite
je bois un coup parfois

quand je suis las de l’étude
la lune sort des nues
je fais de la musique
pour ma belle


* HIST. (XIVe-XVe siècle). Clerc étudiant pauvre, en marge de l'Église, vivant de mendicité ou d'expédients, parfois au service de condisciples riches, écrivant souvent une littérature satirique.
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Le peintre céleste

Des nuages, de toute façon dans la terre nocturne,
les créatures se réveillent, Atteignent
la main de Dieu,
Dessine
les contours, le
ruisseau, la forêt et la paroi rocheuse à travers les couloirs silencieux .
Réveille-toi réveille-toi L'alouette appelle,
Aurora plonge les rayons
rêveusement dans le parfum,
Commence sur les montagnes et les vallées
Tout autour d'une peinture céleste
Dans la mer et la terre et l'air.

Et à travers le silence, orné de lumière,
De merveilleuses boucles
un ange regarde. -
Puis la forêt bruit en
alerte,
Les cloches du matin sonnent , Les sommets se tiennent dans la joie.

O yeux brillants, sérieux et doux,
je ne peux pas vous quitter!
Bientôt, il y aura à nouveau une
tempête sauvage d'inquiétude et de haine -
À travers les rues confuses,
guide-moi, mon image divine!
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Salut printemps


la montagne est en feu
le matin l’incendie
et le plus haut sommet
un sapin le couronne

et debout sur la cime
je regarde le monde
ô monde tout fleuri
sous les fleurs je te vois
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Hymne à la forêt

Forêt, qui te fit naître
Si belle, là-haut sur les monts ?
Je veux louer le maître
Et chanter à pleins poumons
Adieu !

Forêt verte et profonde !
Dans la vallée, la rumeur confuse du monde,
Là-haut, des chevreuils solitaires qui cheminent
Et le son du cor qui mille fois
En écho nos adieux répète :
Adieu !

Forêt verte et profonde !
Les serments prêtés sous tes pieux ombrages
Loyalement nous les tiendrons dans la vie.
Tes fils à jamais resteront fidèles,
Pour toi, le dernier chant expire :
Adieu ! Que Dieu te garde !
Forêt verte et profonde !
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NUIT DE LUNE



C’était, comme si le ciel
avait embrassé la terre,
comme si dans la clarté des fleurs,
elle ne pouvait rêver que de lui.

L’air s’étendait sur les champs,
les blés ondoyaient gracieusement,
les forêts bruissaient doucement,
la nuit était claire d’étoiles.

Et mon âme étendait
largement ses ailes,
volait au-dessus des campagnes calmes,
comme si elle revenait chez elle.



Traduction de Catherine RÉAULT-CROSNIER
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MONDNACHT



Es war, als hätt’ der Himmel
die Erde still geküsst,
dass sie im Blütenschimmer
von ihm nur träumen müsst’ !

Die Luft ging durch die Felder,
die Ähren wogten sacht,
es rauschten leis’ die Wälder,
so sternklar war die Nacht.

Und meine Seele spannte
weit ihre Flügel aus,
flog durch die stillen Lande,
als flöge sie nach Haus.
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Die blaue Blume

Ich suche die blaue Blume,
Ich suche und finde sie nie,
Mir träumt, dass in der Blume
Mein gutes Glück mir blüh

Ich wandre mit meiner Harfe
Durch Länder, Städt und Au’n,
Ob nirgends in der Runde
Die blaue Blume zu schaun.

Ich wandre schon seit lange,
Hab lang gehofft, vertraut,
Doch ach, noch nirgends hab ich
Die blaue Blum geschaut

Joseph von Eichendorff
(1818)


La Fleur bleue

Je cherche la fleur bleue,
Vainement et sans trêve ;
Dans cette fleur, je rêve
D’un bonheur qui m’émeut.

Avec ma harpe, je vais.
Par pays, villes et près,
Pour y voir si jamais
La fleur bleue s’y connaît.

Je vais depuis longtemps,
- Longs espoirs, confiance -,
Mais jamais, ô pourtant,
Voir fleur bleue n’ai eu chance.
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Nuit de Lune (1835) —

C’était comme si le ciel
Eût embrassé la terre,
Comme si dans la clarté des fleurs,
Elle eût à rêver de lui.

L’air passait à travers champs,
Les épis se berçaient lentement,
Les forêts bruissaient doucement,
Tant la nuit était claire d’étoiles.

Et mon âme étendait
Largement ses ailes,
Volait à travers des campagnes calmes,
Comme pour rentrer chez elle.
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