Sans doute les Gaulois nous disent-ils, à travers la gravure de ces pièces, que ce qui a le plus de valeur, au fond, ce n'est pas la réalité... Mais le rêve.
Car, même s'il continuerait à vivre et son fils mourrait bientôt, même si dans cette Gaule romaine il serait parvenu en haut et son fils tombé au plus bas, même si l'histoire se souviendrait de lui et son fils serait oublié, à l'instant où les deux hommes s’étreignirent, ces certitudes perdirent leur sens et il ne resta plus que celle, présente, immédiate, écrasante, de deux hommes dont les corps s'opposent - celui du jeune, sec et musclé ; celui du vieux, gras et flétri - et dans ce combat inégal aucun discours n'était possible [...]