American tabloïd

L'Amérique n'a jamais été innocente. C'est au prix de notre pucelage que nous avons payé notre passage, sans un putain de regret sur ce que nous laissions derrière nous. Nous avons perdu la grâce et il est impossible d'imputer notre chute à un seul évènement, une seule série de circonstances. Il est impossible de perdre ce qui manque à la conception.
La nostalgie de masse fait chavirer les têtes et les cœurs par son apologie d'un passé excitant qui n'a jamais existé. Les hagiographes sanctifient les politiciens fourbes et trompeurs, il réinventent leur geste opportuniste en autant de moments d'une grande portée morale

Pete commença le décompte. Ils se dressèrent et firent feu à 3 - directement à travers la fenêtre.
Du verre explosa. Les crachotements étouffés des silencieux s'évanouirent pour se transformer en hurlements.
La fenêtre dégringola. Les rideaux dégringolèrent. Ils avaient maintenant de VRAIES cibles face à eux : des Espingos cocos plaqués contre un mur plein de giclures de sang.

très noir, difficile à suivre, écriture saccadée
assez déçue

John F. Kennedy avait fait faire le tour complet à Kemper. C'étaient deux charmeurs, deux hommes pleins de vide, qui n'avaient jamais grandi. Kennedy avait lancé des brutes à l'attaque d'un pays étranger et ils les avaient trahies lorsqu’il s'était aperçu de la tournure des événements. Kemper protégeait certains Nègres et revendait de l’héroïne à d'autres.

Juan arborait un gros renflement testiculaire - des mouchoirs ou du papier roulé en boule remplissaient l'espace où ses noisettes avaient jadis résidé.

Il faudrait aussi que j'ajoute que tous les mecs importants de l'Organisation savent à quel point Joe est mouillé mais ils ne peuvent pas aller secouer les puces au Bobby en le menaçant de tout révéler sans se coller leurs propres roubignolles dans le hachoir à viande.

Il se piquait toujours aux lueurs de l' écran télé.
Des Espingos agitaient des flingues. L' Espingos en chef se cherchait des poux dans la barbe et complotait. Reportage en noir et blanc: des gugusses de la CBS en treillis de la jungle. Un journaliste disait, Cub, c' est le mauvais ju-ju, les rebelles de Fidel Castro contre l' armée régulière de Fulgencio Batista.

- Qu'est-ce que tu veux ?
Dwight répondit :
- Je veux tomber. Et je veux que tu me rattrapes dans ma chute.

- Quel nouvel employeur temporaire ? Est-ce que tu travailles pour les services du contre-espionnage du FBI ?
- Non, il s'agit de quelque chose de bien plus intéressant. Je te raconterai ça après quelques verres derrière la cravate, quand tu seras un peu plus enclin au blasphème et que tu diras : "Putain de Christ".

Juan disait que ses couilles lui manquaient. Il réussissait toujours à bander et à baiser, mais lui manquait l'expérience totale de vider son pis.