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Marie est de retour à Patmos pour la première fois depuis la mort de Jean, son mari. C'est avec appréhension qu'elle retrouve la maison et ses souvenirs. Elle est accompagnée de ses deux jeunes enfants, Louise et Philippe, et de Grégoire, fils d'une précédente union de Jean.

Si les enfants reprennent vite leurs marques, il n'en est pas de même pour Marie, confrontée à un passé un peu compliqué, entre Jean son mari et Pierre, son amant volatile. le hasard fait qu'Augustin, le frère de Pierre est également sur l'île et Marie découvre que Pierre lui-même va le rejoindre.

Le roman se déroule au présent et remonte les années au fil des pages, en commençant par la rencontre de Marie et Pierre au théâtre. Elle est costumière, il est metteur en scène. C'est la passion et un jour le départ de Pierre, sans explication. Une liaison interrompue qui reprendra pendant le mariage de Marie, les rendant tous malheureux.

Je commence par ce que j'ai aimé, l'écriture fluide, la description de l'île de Patmos, le soleil, le port, la mer, la vie des Grecs qui connaissent Marie depuis longtemps, une convivialité et une chaleur humaine qui donnent envie de lever l'ancre tout de suite.

Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Lecture fluide, agréable, facile, estivale...

Un roman d'amour, et de deuil. Marie, belge, retourne à Patmos dans la maison de son mari décédé récemment, avec ses enfants.
Coïncidence, son amant débarque, passionnément aimé avant son mariage, et même pendant. Tragédie pour ces gens de théâtre?

Patmos est le cadre de vacances à la plage, de dîner à la taverne, c'est le Patmos des estivants, des habitués, adoptés par les Grecs. Pas de tourisme culturel, pas trop de folklore. L'auteure reste sur le mode mineur. Jean, c'est son mari pas l'Evangeliste. Et c'est très bien ainsi.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Jean est mort et Marie se rend pour la première fois sans lui dans sa maison à Patmos, avec ses enfants. le passé ressurgit…

Un roman minimaliste pour un plein d'émotions. La langue est simple, ce n'est pas un roman introspectif. Ce sont des souvenirs, des faits, des sentiments à peine dévoilés. Et pourtant, on ressent bien ce que vit Marie…

Il est étonnant ce roman avec sa façon délicate d'évoquer la douleur.

L'amour qui fait souffrir, la mort qui sépare… et jamais un mot plus haut que l'autre, nul cri, nulle vague, nulle larme…

La souffrance est muette.

J'ai juste envie de dire : ce n'est pas la vie, ça !



Si je devais faire la lecture à haute voix de ce roman, je le chuchoterai…
Lien : http://krolfranca.wordpress...
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L'auteure fait vivre pour nous, en Grèce, une époque de la vie intime de l'héroïne qui s'inscrit dans les moeurs des XXème et XXIème siècles. L'existence semble pour elle une ébauche qu'il est loisible de réécrire sur les pages blanches de nouveaux élans amoureux.

Un regard désabusé sur la vie sentimentale consumériste moderne.
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Jez n'ai pas du tout aimé.... il m'a laissé une sensation de froid... aucun sentiment n'en émane....
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Un premier roman pour une auteur belge.

Hasard ou coïncidences ?

Marie meunier, femme de théâtre, metteur en scène à ses débuts, costumière au Natuional arrive avec les enfants à Patmos dans la maison de Jean son mari médecin décédé deux ans plus tôt.

Elle arrive avec beaucoup de craintes pour retrouver les amis d'enfance de Jean. D'emblé les souvenirs l'assaillent. Elle va revivre savie, ses souvenirs.

Jean a souffert dès son enfance du départ de sa mère pour un autre homme vivant à Athènes. Il avait sept ans et jusqu'à ses 18 ans il viendra chaque été sur cette île. Il y verra sa mère chaque été. le reste de l'année il vit en Belgique avec son père qui digne souffre en silence. Cela l'a marqué Jean. Il est enfermé dans sa douleur, cet abandon a laissé des traces, la cicatrice lui fait encore mal. Cette histoire, il la contera à Marie lors de leur premier voyage à Patmos en 1993.

"Cette partie de sa vie, était si fragile que personne, même pas lui, ne pouvait y toucher."

Les enfants :

- Grégoire est l'aîné, le fils de Jean et Delphine, une erreur de jeunesse à qui il a voulu donner son nom et être présent. Marie l'a connu qu'il avait sept ans. il veut faire le tour du monde.

"Il lui avait dit aussi de ne plus jamais parler "d'accident", la vie poussait là où elle pouvait. Parfois entre les pierres. C'est la vie qui décide, pas nous."

- Philippe et Louise. Ils rencontrent des enfants sur la plage. Hasard ou coïncidence ?, ce sont les enfants d'Augustin Battistoni, le frère de Pierre (aujourd'hui Dassonville) metteur en scène très célèbre vivant au Canada.

Pierre débarque sur l'île et toute l'histoire de Marie refait surface.

En effet, Pierre était le grand amour de Marie avant qu'elle ne rencontre Jean.

Et si l'histoire se répétait? Si les cicatrices de Jean se rouvraient, sa crainte de revivre cela, enfermé dans sa douleur.

Un parcours de vie avec ses joies, ses peines, l'amour, la passion, la trahison, l'abandon, la rupture, la maladie, le deuil, l'amitié, la mort....

Et si .... Que se serait-il passé si :
- Jean était toujours là ...
- Augustin avec sa femme ?...
- Si Marie n'était pas venue sur l'île ?

Beaucoup de questions.

C'est un tout petit livre, 187 pages . Il se lit d'un coup, d'une traite. Les phrases sont courtes, incisives. Un certain rythme d'écriture nous fait voguer de page en page, de vague en vague sur l'île de Patmos.
C'est sensible, délicat, rempli de pudeur, de souffrance muette. L'amour est cruel, la douleur est présente, on la ressent presque.

J'ai vraiment aimé ce premier roman émouvant sans pour autant être mélo.

Je vous le recommande.



Lien : http://nathavh49.blogspot.be..
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