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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Julia est écrivaine, elle travaillait sur le manuscrit de son prochain livre « le Grand Art des petites escroqueries ». C'est à cette période qu'elle a eu son accident de voiture. On fait croire à Clémence sa fille qu'elle était morte immédiatement mais vingt ans plus tard elle apprend que sa mère n'est morte que 10 ans après cet accident. Pendant ce temps des religieuses ont veillé sur elle et Julia a réalisé des dessins. C'est au moment où on a remis à Clémence ses dessins qu'elle découvre cette vérité. Pourquoi certaines personnes on fait se choix de lui cacher? Qu'avait pu découvrir Julia ?
La couverture et le résumé m'avaient vraiment donné envie de lire ce livre que j'ai reçu lors d'une masse critique organisée par Babelio. Malheureusement j'ai passé mon temps à accrocher et décrocher de l'histoire. Je ne peux pas vous dire pourquoi cette lecture ne m'a pas vraiment convenue. Peut être que je vais le mettre de coté et le retenter plus tard, c'était peut être pas le bon moment tout simplement, mon esprit était peut être préoccupé par autre chose. le suspense était là pourtant, je n'arrive pas à mettre le doigt sur l'élément qui fait que mon avis est mitigé.
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Merci à Babelio et Les Presses de la cité pour la découverte de ce titre.
Des mensonges, des mensonges... encore des mensonges !
2010, Clémence est professeure de piano et pianiste plutôt douée. Mais, elle ne peut pas jouer en public. Un jour, elle reçoit un colis surprenant contenant des dessins réalisés par sa mère (écrivaine) entre 1989 et 1999. Sauf que sa mère est décédée en 1989... premier mensonge. Elle prend alors contact avec l'ancien éditeur de sa mère. Intriguée elle mène l'enquête. En parallèle,on découvre d'autres personnages professionnels du mensonge. Qu'est ce que la méthode Saint Just ? Qu'est il arrivé à Julia ?
Nous allons découvrir, au fil de la lecture, le passé de chacun et reconstituer le puzzle !
Un roman qui m'a plutôt plu. L'intrigue est bien ficelée et les indices sont savamment distillés. Par contre, certains passages sont moins utiles que d'autres. Ce qui nous fait perdre le fil de l'histoire. Globalement, j'ai passé un agréable moment à démêler le vrai du faux...
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Dommage. Dommage car il y a suffisamment de passages qui montrent que l'auteur sait écrire ( à part une liste interminable de synonymes qui tombe comme un cheveux sur la soupe,trop de répétitions de 3 opposés comme chez Victor Hugo..), qu'il y a un fond de réflexion sur la société du mensonge et de la manipulation qui n'est pas inintéressant ( on nous dit que l'auteur est magistrate. Si c'est vrai ;) je peux comprendre qu'elle est souvent confrontée à cette réalité) et que la structure du récit est suffisamment complexe pour garder le lecteur en éveil et assez astucieuse, comme une chaine chronologique dont les maillons - correspondant chacun à un moment de l'histoire - serait étalés devant nous et que l'auteur nous ferait lire dans un ordre plus ou moins logique, prenant les plus récents en premier puis, de plus en plus, les plus anciens (d'où le suspens). La chaine reconstituée serait disposée en spirale. Mais j'ai dit dommage car ces qualités sont - en tous cas pour moi - gâchées par trop d'invraisemblances, des détails qui n'ont pas pu se passer comme l'auteur l'écrit : la gravité de l'accident dans une allée gravillonnée au sortir d'une maison, comme si une R5 pouvait à ce moment-là rouler suffisamment vite, le fait de vomir dans le visage d'un membre du jury lors d'un concours de musique, la manière dont le gardien concierge parle, la facilité avec laquelle un personnages subtilise, au resto, des cartes bancaires et des photos dans les poches, la manière dont se passent certaines rencontres (Tom et Marius), la manière dont la mère de Clémence (prénom tellement ironique) oublie comme par enchantement son inquiétude vis-à-vis de sa fille pour ce qui est de rester seule dans la voiture en forêt.. J'ai failli arrêter ma lecture ( la vie est trop courte pour perdre son temps avec des livres pas assez relus avant édition) à un peu plus de la moitié mais j'ai continué suite à un échange bref avec un lecteur sur Babélio.. et puis c'est suffisamment bien fait pour quand même avoir envie de connaître la suite. Des invraisemblances, des éléments pas plausibles, donc et des clichés. Si vous ne voulez pas en apprendre davantage ne lisez pas la suite car je parle d'éléments que vous êtes censé découvrir en lisant.: le coup du tunnel entre une chapelle et une villa fait très "Club des 5", le cagibi hyper bien dissimulé.. mais dont on ouvre l'entrée simplement en tirant sur le cordon d'une chasse-d'eau.. Il y a trop de passages qui sentent leur wikipédia et certains où l'auteur aurait mieux fait de se renseigner ( elle parle de "balles de chevrotine". ça n'existe pas). Dommage donc qu'un lecteur de l'éditeur ne lui ai pas fait remarquer ces quelques invraisemblances, ces choses impossibles. Les enlever aurait apporter plus de crédit à cette "histoire" à laquelle l'auteur nous invite à croire.. Bref, un récit qui se laisse lire mais qui a trop de défauts. Dommage..
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Ce livre m'a fait penser à deux choses. Une balle rebondissante multicolore dans un premier temps, vous savez ces balles qui rebondissent partout et qu'il faut éviter de lancer à l'intérieur du foyer sous peine de voir le vase de mémé se fracasser au sol et ensuite la pâtisserie communément appelée mille-feuille. Il va vous faire passer d'un personnage à un autre, d'une temporalité à une autre, à une vitesse folle. Soyez prévenu, dans le dernier ouvrage de Sophie Endelys ne laisse pas aucune échappatoire à son lecteur une fois la première page tournée.

La narration très dynamique enclenchée par l'auteur ainsi que sa superposition d'intrigues, de personnages et de temporalité pourrait donner le tournis comme ces fichues balles qui rebondissent plus vite que l'on ne peut les suivre du regard. Il appartient au lecteur de déceler l'ordre apparent derrière cette narration touffue.

En ce qui concerne les personnages on se concentre rapidement sur trois d'entre eux. Les flashbacks ne sont pas en italique comme on peut le voir parfois dans d'autres ouvrages, ils sont justes séparés par un saut de ligne mais ils sont malicieusement annoncés par le personnage lors de son monologue intérieur. Au lecteur d'être attentif et vigilant.

Le fait est, qu'une fois que l'on a intégré le style de l'auteure, l'on se retrouve emporté par cette intrigue tortueuse à laquelle l'image de la spirale, omniprésente dans le récit, correspond parfaitement. À mesure que l'ont pénétre plus profondément les secrets de Groumenville, les révélations s'empilent comme sur un mille-feuille pour former au final un récit sombre par ses thèmes mais léger dans son traitement.

La malice pourrait bien être le thème prépondérant de ce récit à mi-chemin entre l'enquête policière et la comédie humaine. Tout est question de paraître, chaque personnage ment à son entourage, ou au moins à lui-même, que ce soit par omission ou pour dissimuler un secret, par mesquinerie, par honte ou tout simplement pour servir ses objectifs.

Le thème de la tromperie, du faux-semblant et de la manipulation est omniprésent non seulement à travers les personnages et leurs actions mais aussi de par leurs métiers marionnettistes, lunetier, fabricants d'automates, romancière ou avocat. L'ouvrage tout entier baigne dans une atmosphère de mensonge où l'art de la tromperie est essentiel aux personnages comme l'air que nous respirons. Cette surabondance de manipulation pourrait finir par se révéler indigeste, l'auteur contrebalance un peu cet effet par un humour sarcastique et des personnages hauts en couleur sans y parvenir complètement.

Il est juste regrettable que le style soit parfois un peu brut de décoffrage, notamment dans les dialogues. Ceux-ci s'achèvent souvent par une pique de l'un des personnages, parfois avant même d'avoir commencé. Ce qui produit un effet abrupt qui empêche de se régaler pleinement de cet ingrédient de l'intrigue.

L'auteure a fait le choix de nous révéler les secrets les plus croustillants à travers des flashbacks bateau qui tombent comme un cheveu sur la soupe alors même que l'intrigue au présent piétine quelque peu. C'est relativement dommage surtout pour une intrigue aussi malicieuse et tortueuse. Il aurait été bon de voir certains personnages mettre la main à la pâte de manière plus active pour extirper les sombres secrets enfouis au lieu de les voir simples acteurs d'une comédie humaine qui prend des airs de tragédie à de rares occasions.

Une fois terminé la dernière bouchée digérée de cet ouvrage choral on reste un peu étourdi par la dégustation. le goût très sucré aurait pu être amoindri et il reste un peu sur l'estomac par sa consistance. Cependant le festival de saveur et l'originalité de la présentation ont réussi à égayer nos papilles et à nous emporter dans un récit qui parvient à être loufoque et sérieux à la fois.
Lien : https://culturevsnews.com/
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J'avoue que cette lecture n'est pas un franc succès cette fois ci. L'idée de base est très originale : un accident, une mort qui survient 10 ans après l'annonce officielle dudit décès. Bref, pour résumé : Julia, une écrivaine, a eu un terrible accident de voiture. Clémence, sa fille a été appelé en 1989. Coup de fil redouté de tous : on lui annonce que sa mère est décédée. Cependant, dix ans plus tard, elle reçoit un colis contenant les dessins de sa mère qui est décédée… en 1999.

Le point de départ est très sympathique. le monde de Julia s'effondre. Tant de questions viennent polluer son esprit ? Pourquoi ? Comment ? Pourquoi les gens autour d'elle ont décidés de lui cacher le faux décès de sa mère ?

Je n'ai pas su m'attacher aux personnages. J'ai apprécié Julia mais elle ne restera pas dans ma mémoire. Si je l'ai trouvé sympathique, ça n'ira pas plus loin. Je reconnais avec grand plaisir que l'auteure sait écrire : la plume est fine, délicate, pleine de surprise. Les mots sont choisis avec beaucoup de précision et on sent tout le travail derrière. Je pense, sincèrement, que je ressayerai avec un autre titre la plume de l'auteure. Je pense que c'est intrigue qui m'a fait défaut. En effet, je n'ai pas su accrocher à cette intrigue. J'ai lu, posé le roman, repris ma lecture, poser le roman de nouveau. C'était un jeu sans fin jusqu'à la dernière page à cause de la construction. Elle est trop compliquée pour moi.

L'auteure va utiliser la symbolique dans son roman : en effet, les métiers des personnages sont assez significatifs : entre romancière (qui invente des histoires), marionnettiste (qui manipule les petits pantins) et bien d'autres, on retrouve vraiment la manipulation de manière générale dans le roman. J'adore ça. C'est ce que j'aime trouver dans la grande littérature. Et c'est ce qui me fait dire que l'auteure a du talent.

Quand je parle de la construction, je parle du changement des points de vue, des temporalités et des flashes back… Si d'habitude, cela ne me dérange pas, j'ai eu cette impression de suivre un échange lors d'un match de tennis : ma tête allait dans tous les sens sans forcément comprendre pourquoi. C'est déroutant mais je ne comprends pas pourquoi aller si vite. On perd le lecteur. Cela permet de coller à la thématique de la manipulation et de l'escroquerie, c'est certain. On perd le lecteur pour le surprendre. Mais personnellement, cela n'a pas fonctionné pour moi. Je trouve que la couverture est très symbolique. Cet escalier en spirale mime très bien l'intrigue : c'est sans fin.

Certaines thématiques soulevées restent intéressantes : j'ai aimé la manière dont on traite du mensonge de manière générale. La place du mensonge dans la société est assez importante et cela nous permet de nous interroger sur la société. de nombreux évènements vont mettre en lumière la mensonge, la manipulation ainsi que la trahison. Peu glorieux me direz-vous… Cependant, l'auteure parvient à traiter ces thématiques de manière intelligente. Au-delà de cette réflexion intéressante, j'ai trouvé des évènements trop gros pour qu'ils soient crédibles… Cela ne permet pas une bonne appréhension de l'intrigue. A partir du moment où la crédibilité n'est pas présente dans l'intrigue, ce n'est pas possible pour moi d'apprécier un roman à sa juste valeur. J'ai passé plus de temps à chercher les incohérences qu'à m'attacher aux personnages ou à l'enquête. Dommage.

Je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur ce roman. Je reste persuadée des qualités de la plume de l'auteure. C'est juste l'intrigue qui ne m'a pas plu. Cela arrive et cela n'enlève rien au talent d'un auteur. Bravo pour avoir soulevé des thématiques importantes et d'avoir dessiné une fresque sociale intéressante.


Lien : https://satinesbooks.wordpre..
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Le mensonge, les imposteurs, les trompeurs forment la trame de ce roman. Certains personnages sont attachants, comme Tim, lunetier rêveur, Marius l'éditeur gourmet ou le grand-père de Clémence qui l'a élevé loin du père de celle-ci, installé en Californie. Certains sont glaçants, comme Maxence St Just et sa théorie du mensonge comme art de vivre et de diriger. de Paris à Groumenville, en Normandie, où se trouve la fondation, les protagonistes vont s'opposer sur un rythme rapide et la chute finale surprend le lecteur. Un roman intéressant, mais un peu touffu où on a parfois du mal à s'y retrouver dans l'intrigue complexe et ses multiples personnages. Malgré tout on se sent surpris et horrifiés par les théories de la soumission par le mensonge portées par Maxence St Just et on est amenés à faire le parallèle avec le monde actuel et la communication virale de nos dirigeants.
Lien : https://leslecturesdugabian...
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Ce roman propose un récit dense, un peu complexe avec de nombreux personnages mais intrigant avec une construction qui permet d'accrocher le lecteur.
#LeGrandArtdespetitesescroqueries #NetGalleyFrance
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