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Citations sur Parlez-moi d'Anne Frank (16)

Un écrivain ne sait jamais si la persévérance est une terrible faiblesse ou sa plus grande force. Et avec tous ces phares allumés qui flottent, lueurs jumelles, dans son rétroviseur, l’Auteur ne sait jamais lesquels appartiennent à son lecteur, quel double feu est son phare, son étoile du Berger, scindée, réunie, qui le guide.
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Un livre tous les dix ans, c’est comme d’être une cigale. Vous passez tout ce temps sous terre, occupé à rester en vie. Et quand finalement vous creusez votre chemin vers la sortie, vous ne savez jamais quel monde vous allez trouver.
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Il semble, pour être exact, doux comme une bible. Un livre à la couverture reliée si souvent ouvert qu’il s’arrondit entre ses doigts.
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Que vous n’ayez jamais entendu parler de l’Auteur – que toute la reconnaissance dont on ait bénéficié un jour soit effacée des mémoires – et que l’Auteur (même à ses propres yeux) ne vaille plus la peine qu’on le nomme, n’empêche rien : ce qui a été ne peut lui être retiré.
Cela ne diminue en rien les grands livres qu’il a écrits. Cela ne retire rien aux innombrables exemplaires achetés et lus, aux livres aimés, dont l’un peut-être vous est dédicacé, ce volume tombé derrière vos étagères, ou celui de vos parents, ou peut-être, oui, le livre de vos grands-parents – rangé dans un carton, à la cave, grignoté par les poissons d’argent.
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Un meurtre est un meurtre. Être le témoin d’un meurtre, c’est être un meurtrier. Dissimuler l’histoire du meurtre, c’est être un meurtrier. Détourner la tête, c’est la même chose que d’enfoncer le couteau.
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Oui, avec les flèches. L’archer, absolument. Il tient compte du vent. C’est ce que nous faisons, avec chaque mot, le mesurer avant de parler. Oui, nous sommes vieux. Nous savons ce qui est perdu et ce qui reste. Mais certains visages ne s’effacent pas.
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Le passé n’est plus seul à pouvoir être transformé, oublié et perdu. Maintenant, c’est la réalité. C’est le continuum. Le présent, lui aussi, peut être balayé.
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Pendant la Prohibition, on buvait n’importe quoi. Schnaps à la vanille. Eau-de-vie de pomme. En Virginie, on allait dans les bois à l’endroit où étaient cachés les alambics et on achetait de l’alcool de contrebande. Il faut toujours commencer par approcher une allumette. Si la flamme est blanche, pas de problème. Si la flamme est bleue, c’est du méthanol. Si la flamme est bleue et que tu bois, tu deviens aveugle
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Après deux mille ans dans la peau des proies, nous avions perdu l’instinct du chasseur.
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Le combat ne cesserait pas de lui-même. La brute n’allait ni gagner en maturité, ni reconnaître ses erreurs, ni apprendre à aimer l’autre. Il conserverait sa haine jusqu’à la mort. Et il se battrait jusqu’à la mort. Et, à moins de le tuer, ou de le battre jusqu’à ce qu’il croie que nous l’avions tué, nous n’aurions ni trêve, ni paix, ni tranquillité.
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