"- Je rentrais chez moi quand je me suis rendu compte que j'avais oublié de te donner ça.
Sans ajouter un mot, il pose ses lèvres sur les miennes avec une délicatesse folle. Il attrape mon dos de ses larges mains et m'attire dans une étreinte qui me chamboule.
- Joyeuse Saint-Valentin, Maeve."
Les mecs ont le droit de se maquiller et de chialer devant une comédie romantique. Tout comme les filles ont celui de mater du porno et d’avoir des poils sous les aisselles si ça leur chante.
On a le droit d'être naturelle autant que maquillée, quand on le désire, on est belles en toutes circonstances, et je l'emmerde si cela ne lui convient pas.
Elle n'a besoin de rien pour être canon, si ce n'est de respirer.
Évidement que ça va aller, regardez-moi ce sourire qui n’appartient qu’à moi.
-Je te baiserais jusqu’à épuisement et je te remercierais d’avoir pimenté mes années de fac. Au diable les bunnies, quand on a une Maeve King.
Ses mots.
Ses putains de mots.
J’agrippe ses cheveux avant de me mettre à califourchon sur lui. Ses mains glissent le long de mon dos puis il empoigne mes fesses. Le feu qui couve en moi est ardent. Depuis le temps qu’il s’alimente, il ne demande plus qu’à exploser. Prince s’embrase lui aussi. C’est fou l’effet qu’on se fait…
-Dans le fond, t’es un sentimental, c’est tout.
-T’es trop balèze pour moi, King, je ricane.
-Forcément, je suis ton roi, toi, tu n’es qu’un prince...
1 Univers, 9 Planètes, 204 Pays, 809 Îles, 7 Mers. Et putain… je croise toujours ta gueule.
Prince Griffin est un Lego sur le plancher de ma chambre. Peu importe le nombre de fois où j'essaie de l'éviter, je finis toujours par marcher dessus.
C'est comme si ma vie n'avait plus la moindre saveur sans elle, comme si elle était devenue un nouvel organe et que mon existence était en danger sans elle.