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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une jeune femme turque se rend sur l'île de Ste-Croix aux Caraïbes, dans le cadre d'un séminaire de physique nucléaire.

Elle s'ennuie parmi ses collègues. Elle va s'évader, faire des escapades sur l'île et aller à la rencontre de Tony, l'homme coquillage, qui la hantera à tout jamais.

Une relation assez mitigée va se mettre en place entre ces deux êtres qui ont souffert dans leurs chairs et qui souffrent de solitude. Jusqu'où cette relation les mènera-t-il ?

La peur est très intense au sein de ce roman, ainsi que le racisme. Peu de touristes trouvent grâce aux yeux de la population noire. D'ailleurs, les blancs ne s'aventurent pas trop dans l'île et encore moins la nuit.

Un roman onirique. J'aurai aimé qu'Asli Erdogan en dise un peu plus. Beaucoup de choses sont dites mais ne sont pas approfondies. Trop de sous-entendu à mon goût. de plus, La description de l'île ne donne vraiment pas envie de se rendre à Sainte-Croix.

Pas à l'aise en tournant la dernière page.
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Je me suis perdue, totalement perdue dans les désidératas de cette femme emplie de contresens et de contradictions, dans ses tergiversations stériles, dans la brume de ses joints et les vapeurs de son alcool.

Aucune sympathie, pas la moindre empathie n'a pu naître au contact de cette narratrice dont le mal être m'a laissée de marbre parce que peu cohérent et peu crédible.

Tony, dont elle a peur, qu'elle reconnait comme particulièrement laid, avec lequel elle refuse de coucher, avec qui elle aura échangé en tout et pour tout quelques joints, 2-3 coquillages et un billet de 10 dollars est celui qui aurait changé sa vie...

Je me serais, au final, refermée comme une huitre aux côtés de cet homme coquillage opaque. Décidément, les Caraïbes et ses plages de sable fin ne suffisent pas à me faire rêver...
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La narratrice (double de l auteur?) chercheuse en physique nucleaire de nationalité turque quitte son pays où tout est étroitement corseté pour qq jours de congrès scientifque sur une île des Caraïbes .
Un des premiers romans de Asli Erdogan certainement pas le plus intéressant,les éditeurs ont la manie de tout publier quand leurs auteurs sont connus et rencontrent un certain succès
Je n ai pas été foudroyée d intérêt pour les états d âme de cette jeune femme qui sous le soleil des Caraïbes voit son intérêt pour la science des particules décroître au fur et à mesure que sa libido et son désir de liberté se déchaînent
Rencontre avec un autochtone,moche et petit mais dont elle est un peu amoureuse ...
Ras le bol du conformisme et du machisme de ses collègues masculins
Bof .;;pas désagréable à lire mais ne vous apportera rien de plus
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L'héroïne-narratrice ressemble à Asli Erdogan :une très belle femme très sombre, révoltée, farouche. Physicienne de haut niveau égarée dans le monde des physiciens, ces scientifiques mâles et blancs qui ne peuvent être qu'insensibles à la beauté, à l'art et  à la joie,  axés sur le seul exercice de leur profession quand elle s'essaie à l'écriture.

Ils participent à une quinzaine de travail aux Caraïbes, où elle va faire diverses rencontres avec des autochtones, rencontres se plaçant initialement sous l'emprise de la peur, cette peur qui la ronge en tout , mais aussi réaction typique de l'occidentale qu'elle est face à ce qui est étranger. Ils s'avèrent finalement bienveillants, notamment avec ce curieux Homme coquillage, un homme couvert de cicatrices(physiques et morale, on l'aura compris), d'un laideur repoussante, mais dont le passé tout aussi douloureux que celui de l'héroïne va lui permettre une compréhension intuitive. L'amour s'impose entre eux, quoique platonique, pendant les 4 jours qui leur sont accordés par l'emploi du temps du congrès. Cette rencontre, cette reconnaissance entre deux souffrances,  va permettre à la jeune femme de reprendre un certain pied dans la vie qui l'avait abandonnée jusque là.

C'est très pathétique, très exalté, la souffrance est déchirante, et la joie lumineuse. C'est aussi assez simpliste : les vilains hommes blancs scientifiques ne sont qu'un paquet de types sans intérêt et sans scrupules,  les Noirs miséreux n'ont pas été pervertis par la "civilisation" et l'éducation (même si un peu par la criminalité et la délinquance, mais passons). Et cet homme coquillage se voit prêter  une part de féminité (donc d'humanité) par cette dénomination "poétique". Il n'est guère étonnant qu'il s'agisse d'un premier roman, il y a un côté "adolescent" dans cette démarche, cette leçon de vie pleine d'autant de noirceur que de candeur.
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