uand un écrivain à la mode est retrouvé exposé mort nu et avec une liste des « Sept Commandements de l'Ecriture » gravés sur le corps, c'est l'émoi à Genève ! Pour la presse autant que pour la police, ce meurtre spectaculaire est une énigme, sauf peut-être pour le journaliste Jean Cros, qui fait très vite le lien avec « La Colonie Pénitentiaire » de Kafka. Et lorsque l'assassin s'en prend à un éditeur et à un agent littéraire, ses intentions se confirment, et avec elles naît la peur…
Honnêtement, j'avais de grosses attentes sur ce livre, tout d'abord grâce au résumé, et ensuite parce que le premier chapitre m'a immédiatement plongée dans le bain avec une force incroyable, entrant dans la tête du tueur en pleine « création ».
Malheureusement, le soufflé est assez vite retombé. Non seulement, nous n'avons plus eu d'incursions dans la tête de l'assassin, mais ensuite, je n'ai pas aimé la manière qu'a eue l'écrivain de tourner en ridicule les autorités. Entre l'adjoint qui crie au coupable à chaque fois qu'il rencontre un témoin et le procureur qui se comporte comme un roquet enragé, j'ai eu du mal à accepter qu'on tourne ainsi en ridicule des métiers qui, certes, ne regorgent pas que de blanches colombes, mais quand même ! Par moment, Mister Bean n'aurait pas eu moins de crédibilité !
Durant l'enquête, on s'approche également de personnalités décalées, allant du fils à maman au bourgeois désenchanté. Et encore une fois, la palette de personnage m'a paru trop forcée, trop caricaturale. le tout sur fond d'une explication pas totalement convaincante, je crains que pour moi, le flop ait été inévitable ! Pourtant, le ton et les personnages improbables sont justement ce qui a conquis d'autres lecteurs !
Je souligne, comme toujours, que c'est un avis tout personnel !
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