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EAN : 9782889440559
477 pages
Slatkine et Cie (07/03/2019)
3.47/5   16 notes
Résumé :
Un meurtrier à Genève... Un premier thriller glaçant.

Une nuit de novembre à Genève, un jeune écrivain en vogue, Benjamin Novelle, est torturé et tué au retour d'une soirée littéraire. Le lendemain, des promeneurs découvrent son corps, un texte est gravé dans le dos en lettres de sang avec une précision spectaculaire. C'est une liste des "Sept Commandements de l'Écriture' que Novelle a enfreints.
Le meurtre fait la une des journaux et la peur s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Tout d'abord un grand merci aux Editions Slatkine et Cie pour ce nouveau partenariat, grâce à eux, je parcours la Romandie littéraire avec un immense plaisir. Après Neuchâtel (mon canton), j'ai visité le Jura voisin et dernièrement Genève avec le livre dont je vais vous parler ce soir.

Jeremy Ergas nous emmène dans le milieu littéraire et celui de la haute société des banquiers privés genevois. Un homme guette la maison de Charles Ponteau, un riche banquier dont le femme Evelyne donne souvent des soirées littéraires rassemblant le gratin genevois. Il a l'intention de tuer Benjamin Novelle, un jeune auteur sans talent qui vend des livres très commerciaux à des milliers d'exemplaires. L'assassin veut rétablir la grandeur de la vraie littérature. Lorsque l'écrivain rentre chez lui, le tueur le neutralise avec un taser avant de l'anesthésier et de le soumettre au supplice de sa machine, inspirée de celle de de La colonie pénitentiaire de Kafka. Il lui grave les commandements de l'écrivain dans le dos, jusqu'à ce qu'il se vide de son sang, puis expose le corps dans le parc des Eaux-Vives. L'inspecteur Chapel et son adjoint Cornuz reçoivent la responsabilité de l'enquête, qui piétine tant le tueur a réussi à effacer toutes ses traces.

Le milieu littéraire est en émoi. Nous suivons les péripéties de l'enquête ainsi que trois écrivains plus ou moins connus, Ezra Sterling un jeune homme riche qui vit en marge de la société avec sa mère, Rodolphe Lafarge un médecin dont le couple bat de l'aile, qui est insatisfait de sa vie et ne rêve que de pouvoir se consacrer uniquement à l'écriture et Jean Cros, journaliste et écrivain qui joue un rôle important dans l'histoire. Tous trois écriront sur le Tueur de Genève, ce qui les fera soupçonner d'être l'assassin. Un deuxième meurtre a lieu, cette fois la victime est un éditeur parisien qui se fait graver les commandements de l'éditeur dans le dos. L'enquête n'avance pas et le procureur prend des mesures radicales, ce qui n'empêche pas un troisième meurtre.

Ce polar est très agréable à lire, toutefois l'intrigue est très alambiquée et certains rebondissements sont peu vraisemblables, pour ne pas dire carrément impossibles, comme le fait de confier l'enquête à une brigade parisienne, puis carrément à presque deux cents agents du FBI ou d'extrader un citoyen suisse aux USA pour le faire condamner à mort. le dénouement est très surprenant, mais pas très réaliste non plus. La majorité des personnages sont intéressants et attachants, j'ai une sympathie toute particulière pour les deux policiers bien malmenés. Je ne connais pas Genève, et encore moins la haute société, donc je pense que ce roman est avant tout une satire dont une grande partie m'a échappé faute de connaissance de ce milieu, les Genevois l'apprécieront mieux que moi. Malgré ces quelques points négatifs, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ce polar.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Nouvel auteur à débarquer au catalogue de la maison Slatkine & Cie, Jeremy Ergas propose pour son premier thriller La machination. Une sombre histoire de meurtres dans le milieu littéraire. Vous avez dit intéressant ?

# La bande-annonce

« le visage du condamné était transfiguré : les pointes lui entaillaient la peau jusqu'aux os, mais il ne souffrait pas. Son visage rayonnait d'une béatitude extatique. Était-ce dû à la morphine ? En partie, mais je crois surtout que l'idée de justice avait pris possession de lui. Il déchiffrait de plus en plus clairement les Sept Commandements que je gravais sur son dos. Ses blessures lui révélaient ses fautes. Il comprenait enfin que la littérature était sacrée, que personne n'avait le droit de la souiller en écrivant des livres médiocres destinés uniquement à séduire les masses et à faire de l'argent. »

Le romancier Benjamin Novelle est assassiné en rentrant d'une soirée littéraire à Cologny. On retrouve son cadavre avec, dans le dos, un texte gravé en lettres de sang, la liste des Sept Commandements de l'Écrivain.

Le meurtre fait la Une des médias et la peur s'installe à Genève. Dans les semaines qui suivent, un éditeur et un agent littéraire sont tués dans les mêmes conditions. Sur leur dos, d'autres Commandements. le journaliste Jean Cros multiplie les articles au sujet de cette série de crimes et décide d'en faire un roman. Deux écrivains ont la même idée que lui.

# L'avis de Lettres it be

Un romancier assassiné en rentrant d'une soirée littéraire, un texte gravé sur le dos de la victime, tout un milieu en émoi qui, en même temps, s'excite de ce danger qui rôde et regrette les disparus qui vont s'accumuler au fil des pages… Dès le départ, ce premier livre de Jeremy Ergas montre qu'il en a sous la pédale. L'histoire se pose vite, l'intrigue semble bien intéressante. le cadre est original et on se régale par avance de percer les secrets de ce petit monde littéraire qui voit, entre autres, dans cette suite d'assassinats l'occasion idéale de faire des livres, et des larmes. Mais d'une bonne intention devinée très vite, nous passons rapidement à une plus grande surprise encore…

Des agents du FBI saisis pour une affaire de meurtres en Suisse (!), une brigade française mise sur le coup, un meurtrier qui n'agit que par volonté de défendre la grande littérature (!!), des rebondissements plus qu'inattendus voire incohérents… Très vite, lorsque les éléments de la machination se mettent en place, difficile de ne pas se laisser surprendre par le vent de folie qui flotte dans ce livre. Tout ne s'imbrique pas forcément à merveille mais s'installe un climat plutôt frais et original avec des revirements aussi incohérents qu'intéressants pour la suite à venir. On se laisserait presque séduire…

Avec son premier thriller, Jeremy Ergas propose un récit rondement mené, trop rondement mené. Dans son déroulé et sa structure, ce récit semble trop lisse, trop attendu, trop « scolaire ». Malgré, comme dit précédemment, des situations parfois incohérentes, les quelques originalités du livre s'arrêtent là pour embrayer sur du classique dans la construction. On retrouve tous les ingrédients d'un bon polar, bien rangés et bien mis en place. Il ne faut pas attendre beaucoup de pages pour assister à l'inévitable scène d'autopsie, on a le droit au conflit de hiérarchie policière, au cul-de-sac dans l'enquête qui va se débloquer avec un tout petit changement etc… Tout est trop bien mené. L'exercice est rempli mais la lecture laisse un goût d'inachevé. Par moment, à force d'événements attendus parce que propres au genre, on se surprend à croire à une parodie de polar noir : Jeremy Ergas aurait-il écrit un La cité de la peur littéraire ?

Petite déception donc, à la lumière des éléments donnés précédemment. Dans un livre à l'écriture plaisante et au rythme bien tenu, on regrette amèrement une structure et un déroulé classiques, basiques et attendus.

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Dans ce premier roman de Jeremy Ergas nous suivons plusieurs personnages, dont le tueur, mais même s'ils sont nombreux j'ai toujours su avec lequel j'étais.
Nous avons régulièrement aussi les articles du journaliste Jean Cros que j'ai trouvés passionnant.
Si on est en Suisse, pays de l'auteur, les Français ont une place dans l'histoire et pas la meilleure… :-) J'ai même eu envie que le tueur change de cibles !
Tout le monde en prend pour son grade dans le livre, le monde littéraire mais aussi les polices de différents pays, les politiques, la haute société suisse etc.
Le second policier Cornuz qui est un peu la touche d'humour du roman, au début il m'agaçait à soupçonner à chaque fois le moindre petit témoin. Et puis finalement il a commencé à m'amuser. Surtout que finalement le lecteur fait exactement comme lui en cherchant le coupable. Ou l'inverse, car dans ce roman j'ai eu tendance à innocenter rapidement les gens à l'inverse de Cornuz.
Les nombreux personnages permettent d'avoir plein de sensations différentes, la peur, la noirceur, l'humour, la colère, le choc, le dégoût, l'émotion etc.… Car oui dans ce fond sombre il y a aussi des personnages véritablement touchants et de belles histoires d'amour. En fait il ne manque rien dans ce livre !
Le monde littéraire est un sujet de fond très utilisé par les auteurs mais là on a vraiment une histoire originale et rondement menée.
Oui je peux le dire ce roman est un coup de coeur. On est dans un thriller, polar, roman noir avec une belle écriture presque classique parfois. Ce roman est inclassable.
Certaines choses à la fin ne m'ont pas plu mais je crois qu'aucun choix de l'auteur n'aurait pu me satisfaire et que finalement il a fait les bons.
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Je me suis laissée mener par la machination de Jérémy Ergas avec un plaisir infini. J'ai beaucoup aimé le thème de l'intrigue qui nous emporte dans le monde du livre et de la littérature. Ecrivains, maisons d'éditions, agents littéraires, tout se tient et prend sens au fur et à mesure que se déroule un scénario qui fait trembler. On retrouve le corps supplicié d'un jeune écrivain avec un texte gravé à vif sur la peau de son dos, en titre « Les sept commandements de l'écriture ». Qui a voulu donner ce genre de leçon ? Dans le petit monde genevois c'est l'émoi et dans notre cerveau aussi ça bouillonne pas mal. L'arme du meurtre fait référence à une oeuvre de Kafka « La colonie pénitentiaire » que je regrette de ne pas avoir lu plus tôt. D'autres corps seront retrouvés tués selon le même mode opératoire. On comprend que l'on a affaire à un intégriste de la grande littérature. le petit monde de l'édition tremble et nous est dévoilé comme jamais dans tout ce qu'il a d'injuste, de pernicieux et de mauvais. Les actes du tueur sont explicites en revanche pour arriver à savoir qui il est, il vous faudra lire jusqu'au dernier chapitre. Je me suis surprise à être d'accord avec plusieurs de ses commandements sans toutefois avaliser ses actes.

La galerie des personnages qui mènent l'enquête, flic, procureur, journaliste est dynamique et ma préférence s'en est allée au duo Chapel et Cornuz, duo improbable mais qui fonctionne bien. le personnage truculent de Jean Cros apporte beaucoup d'énergie et j'ai adoré découvrir ses articles pour La Tribune. Un livre qui se dévore en passant d'un personnage à un autre, d'un soupçon à un autre. L'auteur maîtrise parfaitement son sujet et on enchaîne les chapitres sans s'en rendre compte tout en restant bouche bée devant son imagination fertile. Un livre étonnant qui nous pousse à réfléchir (ce qui est suffisamment rare pour être souligné) et à la fois il n'y a plus qu'à se laisser guider sur les rails tracés pour nous.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Ce livre est un hommage à la belle littérature, aux beaux textes, aux manuscrits, à la calligraphie, à l'intelligence. Ce n'est pas un hasard si la Bibliothèque Bodmer « connue dans le monde entier pour sa collection de manuscrits originaux » (page 101), est si présente dans le roman. La cible du meurtrier est la médiocrité des écrits, l'appât du gain, le nivellement par le bas, les auteurs qui sont reconnus alors qu'ils sont que des producteurs de mots et sont incapables de produire un beau texte. C'est la culture face au reste du monde, à savoir les psychopathes dont la définition est « une personne qui écrase les autres et est incapable de ressentir de l'empathie. D'ailleurs, une grande proportion de psychopathes travaille dans le milieu de la finance ! » L'affrontement entre art et argent.
C'est aussi un livre sur les rapports familiaux, les relations parents/enfants, l'amour fusionnel qui peut lier les êtres jusqu'à leur mort. Un livre qui prône la quête de la perfection en tout domaine, en amour, en écriture, en dessin. le refus de laisser la moindre place à l'improvisation, l'importance de la mise en scène à tous les niveaux pour transcender la réalité et atteindre l'absolu. Il nous parle aussi de la magie de la création littéraire, des pensées qui recoupent le réel et se fondent dans le scénario, de l'intelligence au service de la fiction.
Le roman met également en lumière la différence entre la mentalité genevoise et la mentalité française ; on en veut pour preuve la manière d'enquêter de la Crim' suisse et du « 36 Français » ; d'un côté la transparence et le respect des règles et de l'autre la force musclée et qui frise allègrement le code.
Dans l'enquête, calligraphie et graphologie seront aussi des éléments importants, de même que l'écriture littéraire et bien vite les principaux suspects seront trois écrivains fortunés qui ont connu des succès tout à fait relatifs. Trois des suspects potentiels vont par ailleurs décider d'écrire un livre sur le tueur en série et ce qui est intéressant c'est que les trois livres seront écrits dans des optiques bien spécifiques en fonction des caractères des écrivains (polar, roman, étude psychologique)
J'ai beaucoup aimé les rapports entre les personnages du roman, Tous les personnages ont leurs caractéristiques et leur vie propre et on en vient à tous les soupçonner à tout de rôle. Ils ont tous des vies difficiles d'un point de vue relationnel et sont mal dans leur peau. le tour de force réalisé par l'auteur est de les rendre pour ainsi dire tous « aimables ».
Les milieux littéraires genevois frissonnent, la bonne société genevoise est décrite avec tous ses travers et les promenades au bord du lac et du coté de Cologny sont loin d'etre bucoliques et paisibles. Pour qui connait bien Geneve et en particulier le Centre et la Rive Gauche, c'est un vrai bonheur de situer l'action. le Bar Hacienda existe aux Eaux-Vives, tout comme les autres endroits cités par l'auteur ce qui a rendu l'histoire encore plus vivante.
Le roman commence par le meurtre d'un jeune auteur auréolé de gloire : Benjamin Novelle m'a fait penser à un jeune écrivain genevois qui a été encensé par la critique il y a quelques années et qui a reçu de nombreux prix littéraires ; libre à vous de penser si cette reconnaissance est méritée ou pas. Bien des personnes l'ont crucifié, mais sans aller jusqu'à le faire disparaitre. Vous me direz si vous avez pensé comme moi…
Je ne vais pas vous en dévoiler davantage sur l'intrigue et les personnages. Sachez que vous allez plonger dans l'amour du beau, dans l'horreur, dans l'amour, dans l'envie, dans les magouilles, dans la bonne société bourgeoise, dans les histoires de couple, dans les secrets du passé, dans les traités et les embrouilles internationales, dans le monde de la finance et celui de l'esprit et que vous allez être manipulés jusqu'au bout. C'est un livre que je recommande vivement. Un roman à la fois intelligent et machiavélique.
Et maintenant, j'ai bien envie de relire le classique de Franz Kafka « la colonie pénitentiaire »
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Novelle ne se trouvait plus qu'à cinquante mètres de moi. J'étais calme, pas la moindre anxiété. Je m'étais dissimulé dans l'épais buissons: seul le canon noir de mon taser dépassait des branchages. J'avais dû enlever mon imperméable à cause du bruit des gouttes d'eau sur le plastique. J'étais trempé de la tête aux pieds, transi par la pluie qui tambourinait sur mon front. Je respirais l'odeur de végétation humide, les narines grandes ouvertes. Le temps passé dans l'obscurité m'avait métamorphosé, Un instinct animal me pénétrait jusqu'aux os, tout comme l'humidité et le froid. Je ne pensais plus qu'à ma proie, prêt à bondir et à exécuter les gestes que j'avais répétés tant de fois.
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L’art de donner ! Après avoir pris mille fois plus ! Combien de leurs clients exploitaient la main-d’œuvre et les ressources des pays où la banque finançait ses projets philanthropiques ? C’était à vomir. Une mascarade aux déguisements grossiers, mais son père et les autres ne semblaient pas s’en soucier. Pour soigner leur image et éviter de se montrer à visage découvert, ils étaient prêts aux pires subterfuges. S’ils avaient été honnêtes, ils auraient remplacé les strophes de Byron par un grand écran affichant la progression en temps réel de leurs bénéfices annuels (un mur de vingt mètres aurait dû suffire). Rodolphe prit une grande inspiration et tenta de se calmer. Il aurait aimé pouvoir en rire, s’en détacher. Au lieu de ça, ces pratiques le rendaient fou. Il enrageait à tel point que sa vue se troublait et qu’il en avait des palpitations. C’était le drame de sa vie inscrit sur le mur de la banque en lettres lumineuses. Tous ses rêves exprimés par Byron étaient reproduits dans l’enceinte de l’établissement qui l’empêchait de les réaliser.
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Au moment où elle vint lui dire bonne nuit, il l’embrassa sur la bouche. Camille, surprise, se laissa faire. Il la souleva dans ses bras et la porta jusqu’au lit. Il rêvait de levrettes et d’ébats plus aventureux encore, mais il n’osa pas la brusquer. Il savait qu’elle ne prenait pas un plaisir immense à faire l’amour et que souvent la pénétration lui faisait un peu mal. Des gémissements de plaisir, parfois, mais plus souvent de douleur légère. Ce fut donc un énième missionnaire, plaisant tout de même, passionné, ses mèches blondes cachant à moitié son visage, la vue de ses seins si bien formés, si blancs, son cou délicat, ses hanches étroites mais magnifiquement incurvées…

Quand tout fut terminé, Rodolphe déposa un baiser de bonne nuit sur le front de Camille et referma la porte de la chambre à coucher.
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Je ne vais pas vous mentir, le processus d’écriture sera long et délicat, d’autant que j’ai prévu un grand nombre d’ornementations, mais j’ai effectué beaucoup d’ajustements sur des cadavres ces dernières semaines et tout devrait se passer sans anicroche. Des hésitations ou des ratures sont toujours possibles – l’erreur est humaine – mais je tâcherai de travailler avec exactitude et célérité pour vous éviter toute souffrance inutile. Ceci n’a rien de personnel, Benjamin. Je ne vous déteste pas. L’acte que je m’apprête à commettre n’est pas un acte de vengeance, mais plutôt un acte de guerre. Je vais détruire l’industrie du livre dont vous n’êtes que la marionnette.
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La peur de passer le reste de sa vie en prison l’empêche de fermer l’œil et, d’insomnie en insomnie, ses doutes se transforment en certitude. Une nuit, il croit devenir fou à force de se torturer l’esprit et décide de retourner à l’Hacienda. Là-bas il s’enivre avec une escort ukrainienne appelée Sonia et finit par la ramener chez lui. Pendant leurs ébats violents, il revoit la tache de sang sur ses draps et a soudain envie de frapper Sonia, l’étrangler, la jeter contre les murs. Il arrive toutefois à contrôler ses pulsions et le lendemain, ils passent la journée ensemble au bord du lac. C’est le début d’une histoire d’amour fusionnelle.
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