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EAN : 9782842714932
300 pages
La Musardine (24/03/2011)
3.17/5   23 notes
Résumé :
ATTENTION : Livre qui ne convient pas à un public mineur.

Dans les proches environs de Villeneuve, en pleine campagne, cerné par la garenne, Madame Grimaldi dirige un pensionnat pour jeunes filles pas vraiment comme les autres. Les jolies recluses vivent au grand air de la campagne, à l’écart des miasmes de la ville, et pourtant… il semble régner ici un climat pernicieux…

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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne connaissais pas Esparbec. « Sa culture du sexe, proprement phénoménale, est au service d'un imaginaire lubrique suractif qu donne à ses écrits une force qui frappe ses admirateurs » Olivier Bessard-Banguy (Sexe et littérature aujourd'hui). Je dirais même une force de frappe ! Ce qui se passe au sein de l'institution Sainte-Estèphe, discrète école pour jeune-filles de bonne famille à marier, n'est pas à dévoiler à tout le monde. Esparbec se déchaîne à chaque page par ses descriptions lubriques. Rien n'est caché au lecteur. C'est très bien écrit. du sexe, oui, mais avec parfois de la poésie et surtout beaucoup d'humour. L'auteur joue avec le lecteur et précède ses fantasmes. Il semble nous dire : "Tu en veux, et bien je t'en donne". Comme il le dit lui-même en postface : « Ce n'est pas moi qui décide. Brusquement, ça surgit sous mes doigts et ça s'imprime sur l'écran de l'ordinateur. Alors, je n'ai plus qu'à continuer pour arriver à l'endroit où se rendent les personnages qui viennent d'apparaître. Et découvrir avec eux ce qu'ils vont avoir la surprise de rencontrer... ». Dans le genre « roman pornographique », on n'est pas déçu une seconde.
Lu entre les « Paroles d'Amma » et le voyage de Stevenson avec son âne dans les Cévennes que je reprends aussitôt après cette critique.
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Oyez, oyez, bonnes gens, Yv a donné de sa personne -en tout bien tout honneur- pour vous, pour tester le nouveau "roman pornographique". Bon, en fait, je croyais que c'était érotique, eh bien je me suis trompé. Lorsque la liste de Masse critique de Babelio est parue, j'ai coché tout plein de livres, et c'est celui-ci qui est arrivé. Je ne crois pas qu'il y ait eu beaucoup de candidats-lecteurs. Investi d'une mission, je me suis donc plongé dans cette lecture. Ça commence plutôt bien, Esparbec s'adresse à ses lecteurs avec beaucoup d'humour et un recul de bon aloi. Très vite, bien sûr on arrive aux scènes chocs, parfois terribles, car il faut bien le dire, les garçons du pensionnat ne reculent devant aucune offense à faire aux jeunes femmes ; la directrice n'étant pas en reste. J'avoue ma pauvre culture de ce genre de littérature, m'étant plutôt cantonné, adolescent, aux lectures de SAS ou de quelques mais rares Brigade mondaine de de Villiers -non pas Philippe, Gérard ! Ou alors, des magazines, comme Newlook, mais je les lisais -et les prêtais- pour les articles de fond, bien sûr, pas pour les filles dévêtues à l'intérieur, pour qui me prenez-vous, voyons ?

Bon comment dire en en disant le moins possible pour que mon blog ne soit pas assailli par les pervers de tout poil -il en est beaucoup question dans le roman, des pervers, certes, mais des poils aussi. Je vais devoir choisir mes mots si possible non suspects de double sens.

Esparbec écrit bien, ça, je ne peux le contester ! Je l'ai dit, de l'humour, du détachement, de belles tournures de phrases, du vocabulaire... sauf dans les scènes très chaudes où là, les mêmes mots que vous voudrez m'excuser d'éluder rapport -oh mince !- aux mots-clefs de recherche, reviennent sans arrêt. Je sais qu'il n'y a probablement pas légion de synonymes, mais j'aurais aimé moins de répétitions. On est souvent plus proche de l'étalage du boucher que de la poésie. de même pour les situations coquines -et beaucoup plus si affinités, et même sans affinités d'ailleurs- qui se ressemblent beaucoup.

On tâte -ah, zut alors- de la zoophilie, de la scatologie du sado-masochisme, on croise des amateurs de Sodome, des pervers, ... La femme est soumise -et c'est peu de le dire-, quasi violée, même si l'auteur prétend qu'elle aime ce qu'elle subit.

Je ne suis probablement pas le public pour le "roman pornographique", bien que je croie définitivement que la littérature de ce genre est ciblée mâle ! Mais attention, vrai mâle, dominateur, testostéroné et tout et tout. Tout le contraire de moi, pauvre petit être sensible et sûrement possesseur d'un côté féminin excessif -pour un garçon, bien entendu- qui ne goûte pas le plaisir de cette lecture. J'avoue même -ouh, honte à l'homme !- au risque d'être assimilé "aux mères la pudeur et à leurs consorts de toutes eaux" (4ème de couverture) avoir passé rapidement les 80/90 dernières pages (ça veut dire que j'en ai quand même lu une bonne centaine !). C'est d'ailleurs dommage, parce que si Esparbec écrivait de la littérature érotique, ou de la littérature "normale" avec moins de crudité -non, pas les légumes, encore qu'il soit question d'une carotte dans un chapitre- voire de vulgarité, je serais preneur pour tester, parce que j'aime bien sa langue -dites donc, bande de cochons, quand je dis sa langue, entendez son écriture, on a même pas été présenté Esparbec et moi, alors, pas de familiarités !- parce que j'aime bien aussi sa façon d'amener le lecteur à la scène polissonne (et c'est un doux euphémisme), de faire monter le suspens bien sûr -toute autre idée est à bannir dans mes propos- avant d'arriver en plein coeur de l'action, où là, je décroche.

A réserver aux amateurs de plus de dix-huit ans bien entendu.

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Esparbec! Hummmm. Ce romancier " pornographique" reveille en moi des sensations bien plus exaltantes qu' un simple gel aphrodisiaque qu 'on retrouverai dans une échoppe à l'abri des regards des " coincés du cul". Vous voilà prevenu, le discours / descriptif est cru et on se regale gloussant derriere cet ouvrage
Esparbec nous embarque dans une etrange ecole privee de saint estephe ( ancien couvent) dans un lieu clos , une sorte de prison libre où les pensionnaires reçoivent une éducation particulière sous le joug de la directrice Grimaldi. Les élèves les plus délurées se livrent aux epreuves les plus troublantes des " dresseurs d 'épouses" pour exalter et donner libre cours à leur libido. Les precieux détails y sont croustillants.. l' univers d Esparbec ne peut vous laisser de marbre. Inutile de vous en dire davantage. Il faut le lire pour le vivre, pour rougir et rugir.Chaque lecture était synonyme de préliminaire à une etreinte avec mon aimé. On s 'amusait à se faire la lecture pour voir qui craquerait le premier.
Pourtant au trois quart du livre, je l'ai abandonné. Non pas que cette lecture ne stimulait plus tous mes sens...( seins...) Mon enthousiasme s' est estompé. Je deposais ce livre , rattrapee par mon quotidien et les aleas de la vie..actualite sanitaire maussade, perte de mon chat apres 20 ans de calinou, retour de vacances d Italie.
Cette morosite me projette plus, en ce moment , a des lectures plus constructives , moins delirantes, delurantes
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Une directrice sado-maso, une secrétaire soumise, des pensionnaires délurées qui se prêtent aux envies les plus folles des hommes de l'école (gardes, jardiniers, chauffeur...), et qui se font "essayer" par des époux potentiels.
Voilà la description du pensionnat de Saint-Estèphe, dans lequel sont placées les jeunes filles de la "haute" que l'on veut éloigner des tentations sexuelles pour refaire leur éducation et qu'elles soient prêtes à se caser en sortant... Si les parents savaient quelle éducation elles reçoivent !

Ce n'est pas du tout le genre de livre que j'ai l'habitude de lire, j'ai découvert, cela m'a assez plu, mais de là à dire que j'achèterais tous les romans d'Esparbec, il y a un pas.
Mais merci à Masse Critique pour m'avoir fait découvrir ce livre divertissant !
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Je ne vais pas jouer les vierges effarouchées en disant que je ne m'attendais pas à ça et pourtant ce n'est pas complétement faux, non que j'aie été choqué par la chose mais disons que j'espérais quelque chose de plus érotique/sensuel qu'un banal étalage de scénettes pornographiques sans réelle trame de fond. Car c'est bien là que le bât blesse, si l'écriture et le style de l'auteur permettent une lecture fluide et agréable on peut lui reprocher un manque de scénario, tout apparait superficiel (surtout les personnages qui auraient mérités plus de profondeur, sans vouloir faire de mauvais jeux de mots) et laisse même un goût d'inachevé quand on referme le bouquin.

N'allez pas croire que je me suis ennuyé au cours de cette lecture, sachant que j'ai lu la chose le temps d'un week-end c'est forcément que tout n'est pas négatif, ce n'est pas déplaisant et surtout on se laisse facilement entrainer par l'écriture de l'auteur. Ca me confirme juste qu'en littérature (n'en déplaise aux intégristes culturels de tout poil je considère aussi ce genre comme appartenant pleinement au monde littéraire) comme au cinéma je suis plutôt adepte de la suggestion érotique que de pornographie pure et dure, et surtout d'histoires bénéficiant d'une réelle ligne conductrice.
Par contre j'ai lu le bouquin de la première à la dernière page sans même opter pour une lecture en diagonale alors que je pense pouvoir affirmer n'avoir jamais réussi à mater un porno du début à la fin d'une traite…

Je voulais découvrir cet auteur et c'est désormais chose faite, toutefois je ne suis pas certain d'avoir envie d'aller plus avant dans son univers littéraire.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Qu'est-ce que vous voulez que je lui montre de plus, Gilles, mes ovaires ?
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Les odeurs d'une femme, c'est comme une émanation de son âme.
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Videos de Esparbec (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Esparbec
RMC - J'ai testé pour vous: Le roman pornographique d'Esparbec: "Les biscuitières" - 04/06
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