Les Quatre de Baker Street, tome 3 : Le rossignol de Stepney

J'ai découvert cette bande dessinée par l'intermédiaire des deux Babéliotes Lyoko et Davalian. Leurs avis enthousiastes m'ont donc fait sauter le pas de découvrir les trois premiers tomes de la série des Quatre de Baker Street.

Sherlock Holmes charge nos quatre compagnons d'une affaire en apparence de moindre importance et dont il n'a pas le temps de s'occuper : surveiller un jeune Lord qui fréquente assidûment un cabaret de l'East End. Mais, lors de leur premier soir de surveillance, les choses tournent mal.

Et bien voilà un tome qui tient la route! L'auteur a su éviter les écueils des tomes précédents pour nous en livrer un palpitant et dépourvu d'invraisemblances! Si les enfants gardent leur intrépidité, ils sont cette fois assisté par Holmes et Watson, ce qui donne davantage de crédibilité à l'histoire. Les thèmes abordés collent bien aussi avec le contexte historique et dénoncent ainsi les problèmes de corruption (racket des commerces par des gangs en échange de leur protection) ou les abus des asiles (mauvaise condition de détention des aliénés, enfermement arbitraire, etc...).

En conclusion, ce troisième tome est, à mon sens, l'un des plus travaillés de la série. Cela m'a redonné foi et la note, forcément, s'en ressent!
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Nos mômes de Baker Street vont, cette fois, aider un jeune lord anglais amoureux d'une chanteuse de cabaret. Ils vont surtout le libérer d'une famille conventionnelle très riche. Sherlock Holmes et Dr Watson y sont bien présents cette fois et on découvre un peu la vie de Charlie. Un plaisir pour les yeux et une histoire bien menée.

Ce troisième tome des aventures des Francs tireurs de Bakerstreet est très réussi. Nos amis sont chargés par Sherlock Holmes d'une mission qui va, bien sur, prendre une dimension inescomptée et plutôt bien construite.
Les personnages et leurs interactions sont maintenant bien mises en place et peuvent donc s'approfondir.
Les auteurs prennent également plaisir à nous glisser quelques appâts qui nous donnent envie d'en savoir plus et donc de nous jeter sur la suite;
Historiquement, c'est également tout à fait respectable, j'ai trouvé l'incursion dans l'asile de Bedlam (notamment) parfaitement glaçante.

La suite des aventures de Billy, mini sherlock Holmes,Charlie, garçon manqué et de Black Tom l'irlandais, sans oublier Watson : le chat !
J'aime le dessin en noir et blanc qui ouvre chaque album, à chaque fois différent et qui nous donne une vision quasi photographique d'une scène de rue ou d'un paysage.
Le graphisme est toujours superbe et le scénario est fort bien construit.
L' histoire de ce tome 3 est assez complexe avec des rebondissements inattendus, du très bon encore une fois !

près le très bon premier tome L'affaire du rideau bleu et le un tout petit peu moins bon Dossier Raboukine (je chipote), place à la troisième aventure des Quatre de Baker Street qui nous plonge dans les bas-fonds londoniens et dont les pas les mènent au célèbre et redoutable asile de Bedlam. Un lieu funeste et sinistre du Londres victorien, déjà croisé dans le très bon Douze minutes avant minuit de Christopher Edge.

La fine équipe nous donne rendez-vous en 1891 : Billy Fletcher, le fin limier, Charlie le garçon manqué, toujours flanquée du chat Watson, et Black Tom de Kilburn, l'irlandais au fichu caractère, sont au mieux de leur forme dans cette enquête palpitante, pleine de rebondissements et de bagarres.

Londres est sous la neige et notre quatuor est chargé par leur célèbre mentor Sherlock Holmes, de garder un oeil sur le jeune lord Neville Asprey, troisième du nom et âgé de 19 ans, amoureux de Grace Corbett, une jolie chanteuse de cabaret, surnommée le rossignol de Stepney. Nos apprentis détectives se retrouvent aussitôt aux prises avec le roi de pègre de l'East End, Sykes, un ex-policier reconverti en caïd.

Et ce qui devait être une simple mission de routine, se révèle très périlleuse pour nos jeunes amis et leurs protégés. Traqués par le terrifiant Bloody Percy jusque chez Watson, que l'on retrouve jeune marié goûtant au charme de la vie conjugale, nos héros vont devoir redoubler de courage et d'ingéniosité pour sauver leur peau, le tout en l'absence de Holmes, retenu par une autre affaire, une fois de plus !

Ce troisième épisode, toujours aussi beau graphiquement parlant, nous permet d'approfondir encore un peu plus la psychologie de nos jeunes héros qui gagnent ici en assurance.

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Tome aussi palpitant que les précédents, nos 4 francs tireurs de Londres sont maintenant accompagnés par leurs célèbres employeurs Watson & Holmes. Ces derniers ne sont plus dans l'ombre comme dans les tomes antérieurs. L'histoire est plus mature et violente prenant en compte rackets, corruptions et différences de classes sociales.
L'affaire du rossignol de Stepney est plutôt rondement menée et les 2 affaires suivantes sont déjà prêtes à être dévorées !

Troisième volume d'une série de bande dessinée qui a su trouver une formule qui plaira aux jeunes adolescents... et aux moins jeunes.
Graphisme plutôt agréable (pas enchanteur comme ceux d'aurore, pas outsider comme ceux de Ted Naifeh ), mais sympathique..
On s'attache vite à notre trio... ou quatuor en comptant Watson, un chat tigré qui ne les quittes guère.
On a Black Tom, irlandais d'origine, au sang assez chaud donc, mince et agile.
William Fletecher aka Billy, "l'intello" de la bande, sachant lire et écrire et ayant un vocabulaire es plus étendu. Il est petit et blond, et adore planifier - et un peu se faire mousser.
Et enfin - le meilleur pour la fin ? pour une fille peut-être ^^ - nous avons Charlie, Charlotte de son vrai nom mais gare à qui le lui rappelle. Petite brunette rondouillarde et pour cause plutôt gourmande, elle fait de son mieux pour éviter les accrochages explosifs entre ses deux amis.
Tout les quatre font partie des irrégulier de Baker Street, ces gamins des rues auxquels fait parfois appel Sherlock Holmes dans les nouvelles pour trouver des informations précieuses. Mais Sherlock est peu présent dans la série, ou il joue surtout un rôle de "soutient" en félicitant les quatre pour avoir résolu leurs affaires.
Bon rythme et ambiance sympathique font de cette série un plaisir.

Si l'histoire d'amour entre le nobliot et la petite chanteuse ne m'a guère parue réaliste, je l'ai vite pardonné car l'intrigue est bien construite et plaisante, et puis une petite romance dans une bande dessinée jeunesse peut se passer des conventions des classes de l'époque.

Pour moi ce tome est encore une réussite, je ne regrette guère de m'être lancée dans cette série.

Allez, les histoires... Bien foutues, rien à redire. On retrouve toute l'ambiance victorienne du Londres de la fin du 19è siècle et le scénario présente tous les codes de l'enquête et de l'histoire d'aventures : rebondissements, retournements de situation, poursuites, action, etc. Sherlock Holmes n'est ici qu'une ombre, un personnage secondaire qu'on ne voit que ponctuellement. Place est laissée à ces trois puis quatre jeunes héros. D'autre part, le fait qu'un album soit systématiquement un one-shot permet à l'histoire d'avancer rapidement.

Côté dessin, là aussi, une réussite avec la qualité non négligeable que le dessin s'améliore au fil des albums, se faisant plus fin et plus précis. D'autre part, l'action que l'on trouve dans l'histoire est fidèlement retranscrite dans les dessins. Les émotions des personnages sont également bien foutues. Enfin, la mise en couleur s'adapte parfaitement à la situation. Les Quatre de Baker Street est donc une très bonne série d'aventures qui mèle histoires dynamiques et très bon dessin. Pour les grands et les petits.
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Ce tome décrit l'histoire d'un jeune noble, amoureux d'une jeune fille issue du milieu pauvre de l'East End.
Les deux vont êtres entrainés dans une sale histoire de racket, et les quatre de Baker Street vont voler à leur secours......
Avec beaucoup de finesse, l'auteur nous décrit l'écart de mentalité entre les nobles et les pauvres, et ça n'est pas à l'avantage des premiers !!!!

Une fois de plus je me suis laissée embarquer par nos intrépides détectives victoriens. le scénario est bien ficelé, je l'ai d'ailleurs préféré au tome précédent où j'avais un peu perdu le fil. L'intrigue est intéressante et je dois dire que le dénouement m'a bien plu.

Les Quatre sont toujours aussi débrouillards, rusés mais ce n'est ni exagéré, ni enfantin. L'atmosphère reste d'ailleurs assez sombre. On parle bien des bas-fonds de Londres et de ses pires crapules.

Pas mal de suspense, un peu d'humour, franchement c'est très réussi.

Les graphismes sont toujours plaisants, Londres enneigé ne manque pas de charme.

Autant de bonnes raisons de continuer cette série.
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