Ce livre est d'une banalité affligeante, bourré de clichés.
Exemple : « Libby et Rory formaient un couple d'éditeurs parfait. Tout s'expliquait quand on les voyait ensemble. Leur conversation ne tournait qu'autour des potins du milieu : qui couchait avec qui, pourquoi l'auteur X avait quitté l'éditeur Y ou l'agent Z, qui avait payé des millions pour un livre qui avait fait un flop, ce que A avait dit à B à la soirée de lancement de C... Ils semblaient avoir oublié qu'ils s'étaient trahis mutuellement - au fond, peut-être la réciprocité annulait-elle tout. »
Alors, pourquoi ai-je lu ce livre de 495 pages, moi qui abandonne au bout de 50 pages un livre qui ne me plait pas ?
Je me le demande encore.
Peut-être parce que l'histoire parlait de livres ( même si la plupart des auteurs m'étaient inconnus ), de maisons d'édition, de librairies ?
Peut-être parce qu'il était reposant après
Tardi et sa guerre des tranchées ?
Je ne sais pas, mais il faut que j'y aille, là.
J'ai 6 livres à lire avant le 8 juin.
Impossible ? Certainement, à moins de lire jour et nuit, nuit et jour...
Impossible aussi ?
Bon, je verrai avec Anne, ma bibliothécaire préférée, si elle ne peut pas prolonger la durée du prêt.