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3,38

sur 90 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je me souviens de Gérard Collard de la Griffe noire fustigeant ces auteurs français capables d'écrire 40 pages pour raconter qu'ils descendaient la poubelle. Je viens de découvrir que ça n'était finalement pas l'apanage de nos compatriotes puisque Diana Evans, jeune auteure britannique, maîtrise tout aussi bien sinon l'art d'enfiler des perles au moins celui de la broderie fine.

Je ne comprendrai jamais comment on peut d'un côté avoir si peu d'imagination pour proposer quelque chose d'intéressant à mettre sous le nez du lecteur et en même temps déborder d'idées pour remplir des pages et des pages d'insignifiances. Après deux tiers de ce roman lus consciencieusement, je me suis amusée à faire une petite expérience sur le dernier tiers de ce livre. J'ai donc terminé Ordinary People en ne lisant que les dialogues disséminés toutes les deux pages environ ainsi que trois passages de chaque description interminable : une ou deux phrases au début pour comprendre de qui on parle, une ou deux phrases au milieu pour comprendre de quoi on parle et la même chose à la fin pour comprendre ce qu'il y avait à retenir de tout ça. Eh bien ça a suffit à mon bonheur et je peux vous garantir que je n'ai pas loupé une miette des états d'âme de Michael et Melissa qui s'aiment ou pas, ou plus ou peut-être encore un peu mais c'est pas sûr et de leurs amis qui en sont tous à peu près au même point. Pas plus que je n'ai manqué le passage sur Tolstoï qui n'aurait pas eu la chance de profiter des conseils avisés d'un éditeur pour couper les passages soporifiques de Guerre et Paix. Quand l'hôpital se fout ouvertement de la charité…

Enfin une dernière chose m'étonne : comment se fait-il qu'Obama n'ait pas encore trouvé ce livre « bouleversant » ? Ah oui je sais : les personnages sont noirs (bonne pioche !) mais anglais (c'est de suite moins bouleversifiant…)

Si voulez lire une critique qui va totalement à l'encontre de mon avis mais qui magnifie ce roman et lui donne vraiment ses lettres de noblesse, je vous invite à lire Nathalie Crom dans Télérama. Elle voit du beau là où je vois du plat, c'est pour ça qu'elle est à sa place et moi à la mienne.

Ce roman est le troisième et dernier que j'ai eu à lire pour la sélection de novembre du jury du Grand prix des Lectrices Elle 2020, catégorie Romans.


Lien : https://www.lettres-et-carac..
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